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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 200<br />

pour en faire les États de Han, de Tchao et de Wei ; ces trois États formés des débris du pays<br />

de Tsin furent appelés les trois Tsin.<br />

04. (497) Voici, d’après le T’ong kien kang mou, quels changements s’introduisirent alors dans<br />

le royaume des Tcheou :<br />

Le roi K’ao avait obtenu le pouvoir en assassinant son frère, qui lui-même avait tué son aîné ;<br />

il craignait que son frère cadet, Kié, ne lui fit subir le même sort ; c’est pourquoi il partagea la<br />

capitale avec lui : il lui donna la partie occidentale qui s’appelait Ho-nan (ce qui est l’origine<br />

du nom de Ho-nan que porte aujourd’hui la ville préfectorale qui s’élève en ce lieu), et il<br />

garda pour lui la partie orientale appelée Tch’eng-tcheou (cf. note 293) ou aussi ville basse ; la<br />

partie occidentale de la cité avait porté autrefois le nom de Wang-tch’eng (ville du roi) ou de<br />

Kia-jou (cf. note 282) ; c’est parce qu’il y était maître absolu que le duc Hoan donna à sa<br />

maison le nom de Tcheou occidentaux ; pour dissimuler sa demi-abdication, le roi Kao<br />

imagina de dire qu’il rétablissait au profit de son frère la situation privilégiée qu’avait eue le<br />

duc de Tcheou, au temps des roi Ou et Tch’eng. Ces faits se passaient en 441 avant J.-C.<br />

En 376, le pouvoir royal s’étant affaibli encore davantage, le duc Hoei, des Tcheou<br />

occidentaux, chargea son fils cadet de prendre le pouvoir dans la ville orientale qui était restée<br />

jusqu’alors en possession du roi ; pour déguiser cette usurpation, il donna à son fils le titre de<br />

« celui qui est chargé du roi ». Ce fils eut le même nom posthume que son père et fut le duc<br />

Hoei, des Tcheou orientaux. La ville de Kong (aujourd’hui sous-préfecture de Kong, à l’est de<br />

la préfecture de Ho-nan) n’était pas sa résidence, mais seulement la terre dont les revenus lui<br />

appartenaient.<br />

04. (498) Cf. note 496. — C’est à cette date de 403 que Se-ma Koang commence sa fameuse<br />

histoire intitulée T’ong kien, qui est le noyau du T’ong kien kang mou.<br />

04. (499) Cette prédiction est assez obscure ;<br />

— En <strong>premier</strong> lieu elle est présentée avec diverses variantes ;<br />

ici, nous avons la leçon : après 17 ans ;<br />

dans le chapitre XXVIII des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> et dans le chapitre XXV du Ts’ien<br />

Han chou, nous lisons 70 ans ;<br />

enfin, dans le chapitre V des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, nous lisons 77 ans.<br />

— La leçon : 17 ans est la seule qui soit expliquée par les commentateurs, mais elle se prête à<br />

deux interprétations :<br />

suivant la première, il s’écoula cinq cents ans depuis le moment où Fei-tse reçut le<br />

fief de Ts’in et acquit ainsi pour sa famille une situation indépendante des Tcheou,<br />

jusqu’à la 2 e année du duc Hiao (360 av. J.-C.) : en cette année-là, le roi Hien envoya<br />

de la viande sacrée au duc Hiao et scella ainsi la réconciliation ou la réunion avec<br />

lui ; dix-sept ans après, c’est-à-dire en 343 avant J.-C., le roi Hien conféra au duc<br />

Hiao le titre d’hégémon, c’est-à-dire de chef supérieur en force à tous les autres<br />

seigneurs (cf. p. ╓ 303 ) ;<br />

d’après l’autre interprétation, il s’écoula cinq cents ans depuis le moment où le duc<br />

Siang, de Ts’in, se proclama lié heou, jusqu’à la 52 e année du roi Tchao, de Ts’in<br />

(255 av. J.-C.), époque où le souverain triompha complètement de la dynastie<br />

Tcheou, s’annexa la majeure partie de ses États et réunit ainsi les deux royaumes ;<br />

dix-sept ans plus tard (238 av. J.-C.), le prince Tcheng, qui devait être T’sin<br />

Che-hoang-ti, tua l’amant de sa mère et établit ainsi son autorité qui fut celle d’un roi<br />

qui s’impose par la force.<br />

Dans les deux interprétations, le chiffre de 500 ans n’est qu’une approximation très vague.

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