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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 199<br />

04. (484) Tous les événements auxquels Se-ma Ts’ien fait allusion brièvement dans ces pages<br />

sont racontés dans la section des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> intitulés Maisons héréditaires.<br />

04. (485) Le Tso tchoan nous apprend que l’héritier présomptif, Cheou, mourut le cinquième<br />

mois, et la reine Mou le huitième mois (15 e année du duc Tchao).<br />

04. (486) Tchao était, nous dit Kia K’oei, l’aîné des fils nés de femmes secondaires.<br />

04. (487) La vingt-cinquième année de son règne (525 av. J.-C.).<br />

04. (488) Kai était le frère cadet de la reine Mou, qui avait été la première épouse du roi King.<br />

04. (489) Mong était le second fils de la reine Mou, le frère de l’héritier présomptif Cheou (cf.<br />

note 485). — Les troubles qui s’élevèrent après la mort du roi King sont racontés en détail<br />

dans le Tso tchoan (23 e année du duc Tchao).<br />

04. (490) Quoiqu’il ait reçu un titre posthume, ce souverain ne figure pas dans la liste des rois<br />

de la dynastie Tcheou.<br />

04. (491) Cette localité de Tsé devait être voisine de la capitale (Lo-yang), mais je n’ai pas pu<br />

en déterminer la situation exacte.<br />

04. (492) Voyez le Kouo yu : Tcheou yu, 3 e partie, dernier discours.<br />

04. (493) D’après le Tso tchoan, Confucius mourut le 18 e jour du 4 e mois, ce jour étant désigné<br />

par les caractères cycliques ki tch’eou ; il y a d’ailleurs là une difficulté, car le jour ki tch’eou<br />

n’est pas le 18 e du 4 e mois cf. Legge, Tso tchoan, p. 846).<br />

04. (494) Se-ma Ts’ien dit ici que le roi King mourut après quarante-deux ans de règne, soit en<br />

478 avant J.-C. ; cependant, dans son tableau chronologique (chap. XIV), il lui assigne<br />

quarante-trois ans de règne et le fait donc mourir en 477 avant J. -C. — Tou Yu, dans son<br />

commentaire au Tch’oen ts-ieou, adopte le chiffre de 42 années ; mais il semble bien que ce<br />

soit une erreur de sa part et Wang Ming-cheng (Che ts’i che chang tsio, chap. III, § 9), après<br />

une longue discussion de la question se prononce en faveur du nombre 43. Il est à remarquer<br />

cependant que le T’ong kien kang mou et le T’ong kien tsi lan, se fondant sur le Tchou chou ki<br />

nien, attribuent 44 années de règne au roi King et rapportent donc sa mort à l’an 476 avant<br />

J.-C. ; cette divergence avec les données de Se-ma Ts’ien ne fausse pas cependant le reste de<br />

la chronologie, car, tandis que Se-ma Ts’ien assigne huit années de règne au roi Yuen, les<br />

ouvrages que nous venons de citer ne lui en attribuent que sept, ce qui rétablit l’accord (cf.<br />

note 500).<br />

04. (495) D’après Se-ma Ts’ien, le successeur du roi King aurait été Jen, roi Yuen et le<br />

successeur du roi Yuen, aurait été Kié, roi Ting. Or le 21 e roi de la dynastie Tcheou s’appelait<br />

déjà Ting wang ; il y aurait eu ainsi deux rois qui eurent le même titre posthume.<br />

— D’autre part, le Che pen dit que le successeur du roi King fut Kié, roi Tcheng et que le<br />

successeur du roi Tcheng fut Tch’e, roi Yuen. Hoang-fou Mi, désireux de concilier Se-ma<br />

Ts’ien et le Che pen, assimile le roi Tcheng au roi Ting et en fait le roi Tcheng-ting, mais il<br />

conserve l’ordre de succession indiqué par le Che pen et place le roi Tcheng-ting avant le roi<br />

Yuen. Enfin les historiens modernes ont adopté la dénomination de roi Tcheng-ting forgée par<br />

Hoang-fou Mi, mais ils sont revenus à l’ordre des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> qui placent le roi<br />

Yuen immédiatement après le roi King. En définitive, le texte du Che pen paraît ne mériter<br />

aucune confiance et il faut adopter purement et simplement ce que nous dit Se-ma Ts’ien : le<br />

prétendu roi Tcheng-ting s’appelle en réalité le roi Ting et a le même titre posthume que l’un<br />

de ses prédécesseurs ; il est d’ailleurs le fils, et non le père, du roi Yuen (cf. Wang<br />

Ming-cheng, loc. cit.).<br />

04. (496) Tche-po avait pour nom de famille Siun et pour nom personnel Yao ; il avait pris une<br />

influence prépondérante dans le pays de Tsin et projetait de s’emparer du gouvernement. Les<br />

chefs des trois familles Han, Tchao et Wei le prévinrent en l’assassinant ; eux-mêmes<br />

détrônèrent quelques années plus tard le dernier duc de Tsin et se partagèrent son royaume

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