Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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04. (442) Cf. note 00.162.<br />
SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 196<br />
04. (443) Nous trouvons ici pour la première fois une tournure de phrase qui est très fréquente<br />
chez Se-ma Ts’ien ; quand il veut raconter un événement, il en cite la date, puis il s’interrompt<br />
brusquement pour exposer les faits antécédents qui sont la raison d’être de celui qu’il a en<br />
vue.<br />
04. (444) Nous apprenons, par le Tso tchoan (19 e année du duc Tchoang ; trad. Legge, p. 99<br />
[trad. Couvreur]), que ce grand officier s’appelait Wei Kouo ; irrité de ce que le roi lui avait<br />
ravi son jardin, il fomenta une rébellion avec quatre autres grands officiers appelés Pien Po,<br />
Tchan-fou, Tse-k’in et Tchou Koei ; les conjurés s’appuyèrent sur les soldats des pays de Wei<br />
(sous-préfecture de K’i, province de Ho-nan) et de Yen méridional (cf. note 440) pour chasser<br />
le roi Hoei et mettre T’oei à sa place. — Le texte du Tso tchoan donne à entendre au contraire<br />
que les rebelles furent battus, mais cela ne s’accorde guère avec ce qui suit.<br />
04. (445) Aujourd’hui, sous-préfecture de Wen, préfecture de Hoai-k’ing, province de Ho-nan.<br />
04. (446) Tou Yu nous apprend que la ville de Li était, au temps des Tsin, la sous-préfecture de<br />
Yang-ti : elle se trouvait donc sur le territoire qui est aujourd’hui celui de la préfecture<br />
secondaire de Yu, préfecture de K’ai-fong, province de Ho-nan.<br />
04. (447) T’oei était le fils du roi Tchoang, le frère cadet du roi Hi et par conséquent l’oncle du<br />
roi Hoei.<br />
04. (448) Le pays de Kouo est appelé Kouo-chou par le Tso tchoan ; c’était donc le Kouo<br />
occidental (cf. note 385).<br />
04. (449) Ils s’indignèrent, dit le Tso tchoan (20 e année du duc Tchoang [trad. Couvreur]), de<br />
ce que T’oei se livrait aux réjouissances en faisant faire des chants et des danses en un temps<br />
où tous les esprits étaient inquiets.<br />
04. (450) Cf. note 00.162.<br />
04. (451) La mort du roi Hoei eut lieu en réalité la 24 e année (653 av. J.-C.), mais son fils, qui<br />
fut le roi Siang, craignant les troubles que pourrait susciter Chou-tai (voyez le paragraphe<br />
suivant), n’annonça la mort de son père que le douzième mois de l’année suivante. C’est<br />
pourquoi le Tso tchoan assigne la mort du roi Hoei à la 7 e année du duc Hi, de Lou (653 av.<br />
J.-C.), tandis que le Lch’oen ts’ieou la rapporte, comme Se-ma Ts’ien, à l’année suivante.<br />
04. (452) Cette femme était originaire du pays de Tch’en dont les princes avaient pour nom de<br />
clan Koei ; c’est pourquoi on l’appelait Tch’en Koei (cf. note 406).<br />
04. (453) Chou-tai reçut le fief de Kan (non loin de la sous-préfecture de Lo-yang, préfecture<br />
et province de Ho-nan) et eut le titre posthume de duc Tchao. Chou-tai signifie : le puîné Tai.<br />
04. (454) Tso tchoan, 12 e année du duc Hi.<br />
04. (455) Cf. Mém. hist., chap. LXII, et Mayers, Manual, n° 293.<br />
04. (456) Le prince de Tsin avait secouru le roi en attaquant à son tour les Jong.<br />
— On voit que le duc Hoan, de Ts’i, prenait au sérieux son rôle d’hégémon, et était comme<br />
l’arbitre suprême de l’empire.<br />
04. (457) Kouo et Kao sont les noms de famille de deux personnages, parents du duc de Ts’i,<br />
qui étaient hauts dignitaires de <strong>premier</strong> rang à sa cour et avaient reçu du Fils du ciel le titre de<br />
Surveillants.<br />
04. (458) C’est-à-dire sujet d’un seigneur qui est lui-même sujet du Fils du ciel.<br />
04. (459) Le roi Ou, fondateur de la dynastie Tcheou, avait épousé une fille du <strong>premier</strong> duc de<br />
Ts’i. Les ducs de Ts’i pouvaient ainsi être considérés comme les beaux-pères des rois Tcheou.