Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 195<br />
seigneurs qui commandaient à tout l’empire, mais ceux qui avaient la suprématie dans une<br />
région plus ou moins étendue.<br />
04. (433) Ce synchronisme est très important ; l’année 722 avant J.-C, est la première de la<br />
période tch’oen ts’ieou.<br />
04. (434) L’incident auquel il est fait ici allusion est raconté dans le Tso tchoan, 6 e année du<br />
duc Yn ; trad. Legge, p. 21 ; [trad. Couvreur].<br />
— Le <strong>premier</strong> prince de Tcheng était un frère cadet du roi Siuen et reçut de lui un fief qui<br />
correspond à l’ancienne sous-préfecture de Tcheng, préfecture secondaire de Hoa, province de<br />
Chàn-si. Lorsque le roi P’ing transféra sa capitale à Lo-yang, les princes de Tcheng<br />
émigrèrent aussi dans l’est, et leur nouveau royaume eut son centre sur le territoire de la<br />
sous-préfecture actuelle de Sin-tcheng, province de Ho-nan.<br />
04. (435) L’édition de K’ien-long change le mot yuen= irrité, contre le mot yuen qui est,<br />
d’après le Tso tchoan (8 e année du duc Yn), le nom du haut dignitaire de Tcheng qui vint à<br />
Lou pour négocier l’échange des deux territoires.<br />
04. (436) Si l’on s’en rapporte au Tso tchoan (8 e année du duc Yn) et au commentaire de Tou<br />
Yu, le texte de Se-ma Ts’ien renfermerait ici une erreur, car Hiu-tien n’appartenait pas au Fils<br />
du ciel, mais au duc de Lou. Voici comment les faits doivent être rétablis :<br />
Le roi Tch’eng avait eu quelque temps le projet d’aller se fixer à Lo-yang (cf. p. ╓247 ) ; c’est<br />
pourquoi il donna au duc de Tcheou la terre de Hiu-tien comme résidence pour les ducs de<br />
Lou quand ils viendraient rendre hommage à la cour ; Hiu-tien, dont le nom signifie le champ<br />
(voisin de) Hiu, se trouvait sur le territoire de la préfecture secondaire de Hiu, province de<br />
Ho-nan, et était en effet assez voisin de Lo-yang. D’autre part, le roi Siuen avait donné au<br />
prince de Tcheng la terre de Pong) afin qu’il pût s’y établir quand il devrait aider le Fils du<br />
ciel à faire le sacrifice au T’ai-chan ; Pong se trouvait dans la sous-préfecture actuelle de Pi,<br />
préfecture de Tcheou, province de Chan-tong. La cinquième année du roi Hoan, Tchoang, duc<br />
de Tcheng, donna à Yn, duc de Lou, la terre de Pong qui était voisine de l’État de Lou et reçut<br />
en échange la terre de Hiu-tien qui était proche de son fief. Cette transaction ne faisait en<br />
réalité aucun tort au roi, mais elle était illicite, car les seigneurs ne possédant leurs terres que<br />
par une investiture du Fils du ciel n’auraient pas dû en trafiquer à leur guise.<br />
— Ce récit nous montre que les seigneurs possédaient, en outre de leurs fiefs, d’autres terres<br />
qui leur avaient été données en dédommagement de telle ou telle corvée à laquelle ils étaient<br />
astreints ; ces terres, d’ordinaire peu étendues, ne payaient aucun impôt au roi et on les<br />
désignait sous le nom de t’ang mou tche i, proprement : territoires pour le bain, c’est-à-dire<br />
territoires dont les revenus étaient affectés aux bains ou, d’une manière plus générale, aux<br />
dépenses privées du seigneur ; le mot mou désigne le lavage de la chevelure ; quant au mot<br />
t’ang, c’est, nous dit un commentateur du Tcheou li, l’eau chaude dont on se servait pour les<br />
bains du corps (cf. K’ang hi tse tien, au mot mou).<br />
04. (437) Cf. Tso tchoan, 5 e année du duc Hoan ; trad. Legge, p. 46 ; [trad. Couvreur].<br />
04. (438) Ce Hei-kien, duc de Tcheou, ne nous est connu que par deux textes du Tso tchoan (5 e<br />
et 18 e années du duc Hoan ; trad. Legge, p. 45 [trad. 2Couvreur] et 71 [trad. Couvreur), dont le<br />
second raconte en détail les faits que Se-ma Ts’ien se contente d’indiquer ici.<br />
04. (439) K’o avait pour appellation Tse-i ; il était le fils du roi Hoan et, par conséquent, le<br />
frère cadet du roi Tchoang.<br />
04. (440) Cet État de Yen est le Yen méridional, dont les princes avaient pour nom de clan Ki ;<br />
c’est aujourd’hui la sous-préfecture de Yen-tsin, préfecture de Wei-hoei, province de Ho-nan.<br />
04. (441) Le nom posthume de ce roi est généralement écrit Hi. Se-ma Ts’ien l’écrit [], mais<br />
Tchang Cheou-kié dit que ce caractère doit être prononcé comme le caractère hi.