Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 193<br />
gauche du Wei : elle ne doit pas être confondue avec la rivière du même nom qui se trouve<br />
dans le Ho-nan et sur les bords de laquelle s’élevait la ville de Lo-yang.<br />
04. (397) Les commentateurs ne disent pas comment il faut analyser le nom de Po-yang-fou.<br />
Ce personnage était grand astrologue à la cour des Tcheou ; T’ang Kou (qui vivait sous la<br />
dynastie Ou, 222-265 ap. J.-C.) l’identifie avec le célèbre Lao-tse ; mais son opinion ne<br />
s’accorde pas avec la tradition qui veut que Lao-tse ait eu une entrevue avec Confucius, car<br />
Confucius ne vécut que trois siècles après le roi Siuen.<br />
— Le discours de Po-yang-fou est rapporté non seulement par le Kouo yu, mais aussi par le<br />
chapitre Ou hing tche du Livre des Han antérieurs (Ts’ien Han chou, chap. XXVII, 1 e section<br />
de la 3 e partie, p. 5 v°).<br />
04. (398) La leçon du Kouo yu me paraît préférable : min tche loan ye, au lieu de min loan tche<br />
ye : « c’est l’indice de troubles chez le peuple. »<br />
04. (399) Wei Tchao explique le mot [] comme l’équivalent du mot [] qui est la leçon du Chou<br />
king.<br />
04. (400) La construction de la phrase chinoise est ici assez obscure.<br />
04. (401) Le Kouo yu dit : « Lorsque l’eau et la terre... »<br />
04. (402) Le I et le Lo sont les deux rivières du Ho-nan près du confluent desquelles était la<br />
ville de Lo-yang. On a vu (note 256) que la résidence des <strong>premier</strong>s empereurs Hia passe pour<br />
avoir été dans le Ho-nan. Mais il n’est point sûr que la résidence du dernier de ces souverains,<br />
Kié, ait été au sud du Hoang-ho ; c’est cependant ce qui est supposé par ce texte.<br />
04. (403) La dynastie Chang résidait dans la partie du Ho-nan qui est au nord du Hoang ho et<br />
était donc voisine de ce fleuve.<br />
04. (404) Le cycle de dix a joué de tout temps un grand rôle dans les calculs du temps, comme<br />
le prouve l’antique existence de la série des termes kia, i, ping, ting...<br />
04. (405) C’est la montagne qui a donné son nom à la sous-préfecture de K’i-chan, préfecture<br />
de Fong-siang, province de Chàn-si.<br />
04. (406) Dans l’antiquité, on désignait les femmes par deux caractères dont le <strong>premier</strong><br />
indiquait 1e pays d’où elles étaient originaires et dont le second était leur nom de clan. Pao-se<br />
signifie donc : la femme qui avait pour nom de clan Se et qui était originaire du pays de Pao<br />
(aujourd’hui sous-préfecture de Pao-tch’eng, préfecture de Han-tchong, province de Chànsi)<br />
; on verra quelques lignes plus bas pourquoi Pao-se passait pour originaire du pays de Pao,<br />
quoiqu’elle n’y fût point née.<br />
04. (407) Le pays de Chen correspond à la sous-préfecture de Nan-yang, préfecture de<br />
Nan-yang, province de Ho-nan. Les princes de cet État avaient pour nom de clan Kiang et<br />
étaient descendants des Chefs des quatre montagnes (cf. notes 00.159 et 00.160).<br />
04. (408) C’est sans doute le même personnage que le Po-yang-fou dont il a été question plus<br />
haut (cf. note 396).<br />
04. (409) Kouo yu : Tcheou yu, 1 er discours.<br />
04. (410) Les mémoires des annalistes sont désignés ici par l’expression que Se-ma Ts’ien a<br />
donnée pour titre à son œuvre.<br />
04. (411) Le Kouo yu dit : « Les âmes d’hommes (du pays) de Pao se transformèrent en deux<br />
dragons... »<br />
04. (412) Deux anciens princes décédés.<br />
04. (413) Wei Tchao dit que cette écume était celle qui sortait de la bouche des dragons. Lieou<br />
Hiang, dans le Ou hing tche du Ts’ien Han chou, estime que c’était une écume de sang.