Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 192<br />
04. (385) D’après Kia K’oei, ce duc de Kouo était un descendant de Kouo ; d’après Wei Tchao,<br />
c’était un descendant de Kouo-tchong. Kouo-tchong et Kouo-chou étaient tous deux fils du<br />
duc Ki et par conséquent frères du roi Wen (cf. Tso tchoan, 5 e année du duc Hi ; trad. Legge,<br />
p. 145, § 9 ; [trad. Couvreur]). Kouo-tchong reçut en fief le Kouo oriental (à l’ouest de la<br />
sous-préfecture de Se-choei, préfecture de Kai-fong, province de Ho-nan) ; Kouo-chou reçut<br />
en fief le Kouo occidental (à 60 li à l’est de la sous-préfecture de Pao-hi, préfecture de<br />
Fong-siang, province de Chàn-si). Il est difficile de savoir qui a raison, de Kia K’oei ou de<br />
Wei Tchao.<br />
04. (386) Après ces mots, on lit dans le Kouo yu un assez long discours qui est supprimé par<br />
Se-ma Ts’ien.<br />
04. (387) Cette localité, dont le nom signifie précisément « (le champ de) mille meou », se<br />
trouvait à la limite est du Chān-si, dans la préfecture secondaire de Leao. Une allusion est<br />
faite à cette bataille dans le Tso tchoan, 2 e année du duc Hoan.<br />
04. (388) Kouo yu : Tcheou yu, 9 e discours.<br />
04. (389) Les royaumes du sud sont ceux qu’arrosent la rivière Han et la rivière Min<br />
considérée comme le cours supérieur du Yang-tse-Kiang (cf. Che king, 10 e ode de la décade<br />
siao-min, 6 e strophe ; trad. Legge, p. 358; [trad. Couvreur]). Wei Tchao dit que les mots<br />
désignent les soldats qui furent tués par les Kiang Jong. Mais Wang Yuen-soen remarque<br />
qu’on ne saurait désigner les Kiang Jong sous le nom de royaumes du sud ; peut-être<br />
l’identification de Ts’ien-meou avec une localité du Chān-si est-elle erronée et faut-il placer<br />
ce lieu dans le sud.<br />
04. (390) Wang Yuen-soen (Kouo yu fa tcheng, chap. I, p. 23 v°) montre que toutes les<br />
identifications qu’on a faites de T’ai-yuen avec des localités qui portent aujourd’hui ce nom<br />
sont erronées ; selon lui, la position exacte de T’ai-yuen ne peut pas être déterminée ; elle<br />
devait être au nord de la province où se trouvait la capitale.<br />
04. (391) Chan-fou est l’appellation, et Tchong le nom de famille de ce personnage qui était<br />
marquis de Fan.Une ode du Che king célèbre ses mérites (6 e de la décade tang ; trad. Legge,<br />
p. 541; [trad. Couvreur]).<br />
04. (392) Se-ma Ts’ien ne reproduit pas tout le discours qui se trouve ici dans le Kouo yu. A la<br />
fin de ce texte, le Kouo yu ajoute : « et le roi Yeou fut donc battu et anéanti », c’est-à-dire que<br />
la perte du roi Yeou, fils du roi Siuen, aurait été la conséquence du recensement fait par son<br />
père contre l’avis de Tchong Chan-fou.<br />
04. (393) Tchang Cheou-kié rapporte, d’après le tch’oen ts’ieou de Tcheou la légende suivante<br />
sur la mort du roi Siuen :<br />
« Le roi Siuen mit à mort le comte de Tou, quoiqu’il fût innocent. Trois ans plus<br />
tard, le roi Siuen assembla des seigneurs pour chasser à Pou. Au milieu du jour<br />
le comte de Tou se dressa sur la gauche du chemin ; il avait un vêtement et un<br />
bonnet rouges et il tenait à la main un arc et des flèches rouges ; il tira sur le roi<br />
Siuen et l’atteignit au cœur ; le roi eut l’épine dorsale brisée et mourut.<br />
04. (394) Kouo yu : Tcheou yu, 10 e discours.<br />
04. (395) Au lieu de [], le Kouo yu écrit : (le pays des) Tcheou occidentaux ; dans les deux<br />
textes, le sens est le même ; le pays dont il s’agit est celui où se trouvait la ville de Hao (cf. p.<br />
241, n. 2) qui était la capitale des Tcheou avant qu’ils eussent émigré du côté de l’orient.<br />
04. (396) Les trois rivières furent soulevées par un tremblement de terre ; ces trois rivières<br />
sont : la rivière Wei, la rivière King (cf. note 02.207) et la rivière Lo ; celle-ci est aussi un<br />
cours d’eau du Chàn-si ; elle se jette dans le Hoang-ho à peu près au même point que la<br />
rivière Wei, en sorte que plusieurs commentateurs la considèrent comme un affluent de