Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 191<br />
04. (370) D’après Wei Tchao, ils récitaient les poésies des ducs du palais, des hauts dignitaires<br />
et des divers officiers. D’après le I wen tche du livre des Han antérieurs, le mot signifie :<br />
réciter sans chanter.<br />
04. (371) Ils chantaient les avertissements et les critiques.<br />
04. (372) L’expression pĕ kōung dans le sens de « les cent fonctionnaires » se trouve dans le<br />
Chou king (Yao tien, trad. Legge, p. 22 ; Lo kao, trad. Legge, p. 439).<br />
04. (373) Ils n’avaient pas accès auprès du souverain en personne et c’est pourquoi ils lui<br />
faisaient transmettre leurs requêtes.<br />
04. (374) Wang Yuen-soen a bien établi, contre l’avis de Wei Tchao, que [] désigne le roi luimême<br />
et non les instructions des annalistes et des aveugles.<br />
04. (375) Le duc de Chao explique ici la comparaison dont il s’est servi quelques lignes plus<br />
haut, quand il a dit que les bouches du peuple étaient comme la terre qui produit ce dont on se<br />
sert, ce dont on s’habille et ce dont on se nourrit.<br />
04. (376) Le Kouo yu ajoute ici la phrase : « Comment pourrait-on y faire obstacle ? »<br />
04. (377) Tel est le sens indiqué par Wei Tchao.<br />
04. (378) La ville de Tche se trouvait dans la préfecture secondaire de Houo, préfecture de<br />
P’ing-yang, province de Chān-si.<br />
04. (379) Ce nom de Tsing est écrit [] dans le livre des Han antérieurs.<br />
04. (380) Kouo yu : Tcheou yu, 5 e discours.<br />
04. (381) L’expression hong ho signifie « la commune harmonie ». D’après ce que nous dit Sema<br />
Ts’ien, les ducs de Tcheou et de Chao auraient exercé simultanément la régence, comme<br />
leurs ancêtres, Tan, duc de Tcheou, et Che, duc de Chao, l’avaient fait au temps du roi<br />
Tch’eng.<br />
— Cependant Tchoang-tse et le Tchou chou ki nien disent que Kong est le nom d’un fief et<br />
Ho le nom personnel du comte de ce pays ; ce serait donc Ho, comte de Kong, qui aurait<br />
exercé la régence et non les ducs de Tcheou et de Chao. — Les historiens modernes adoptent<br />
la version de Se-ma Ts’ien.<br />
— La première année kong ho (841 av. J.-C.) est une date fort importante, car elle est celle à<br />
partir de laquelle, d’après Se-ma Ts’ien, commence la chronologie exacte. Nous indiquerons<br />
dorénavant entre parenthèses les dates avant notre ère auxquelles correspondent les<br />
indications données par Se-ma Ts’ien. Cf. note 500.<br />
04. (382) Cette visite fait l’objet du septième discours dans le <strong>premier</strong> chapitre du Tcheou yu.<br />
Le duc Ou, de Lou, avait deux fils ; il désirait que le cadet, Hi, lui succédât au détriment de<br />
l’aîné Kouo. Le roi Siuen y consentit, malgré les représentations de Tchong Chan-fou. Hi prit<br />
dont le pouvoir ; ce fut le duc I ; neuf ans après son avènement, Po-yu, fils de Kouo, le tua et<br />
prit le pouvoir (cf. Mém. hist., chap. XXXIII).<br />
04. (383) Kouo yu : Tcheou yu, 6 e discours.<br />
04. (384) Le meou est une mesure de superficie qui, dans l’antiquité, avait 100 pas de côté, le<br />
pas étant lui-même de 6 pieds. — On lit dans le Li ki (trad. Legge, Sacred Books of the East,<br />
t. XXVIII, p. 222)<br />
« C’était ainsi qu’autrefois le Fils du ciel avait son champ de mille meou, dans<br />
lequel il tenait lui-même la charrue, portant le chapeau carré avec des attaches<br />
rouges. Les seigneurs avaient aussi leur champ de cent meou, dans lequel ils<br />
faisaient de même, portant le même chapeau avec des attaches vertes.