Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 190<br />
« Il a peu de chances de parvenir jusqu’à la fin de sa (destinée)<br />
et la phrase répond à celle que nous avons plus haut :<br />
« Comment Votre Altesse pourrait-elle mener longtemps cette conduite ?<br />
A l’appui de sa thèse, Wang cite deux passages du Tso tchoan : 7 e année du duc Hi, trad.<br />
Legge, p. 149 et 11 e année du duc Siuen, trad. Legge, p. 310, où le sens de tchong et de koei<br />
est identique. Cette explication me paraît un peu subtile.<br />
04. (361) Kouo yu : Tcheou yu, 3 e discours.<br />
04. (362) Parmi les odes du Che king il en est quelques-unes qui sont considérées comme<br />
contenant des reproches au roi Li ; ce sont l’ode Min lao (9 e de la décade cheng min ; trad.<br />
Legge, p. 495 ; [trad. Couvreur]) et l’ode Tang (IIe de la décade Tang ; trad. Legge, p. 505;<br />
[trad. Couvreur]) qui sont attribuées au duc Mou, de Chao ; l’ode Pan (10 e de la décade cheng<br />
min, trad. Legge, p. 499; [trad. Couvreur]) attribuée au comte de Fan et l’ode Sang yeou (3 e<br />
de la décade Tang ; trad. Legge, p. 519; [trad. Couvreur]) attribuée au comte de Joei.<br />
04. (363) Le duc de Chao était le descendant de ce Che, duc de Chao, qui reçut le titre<br />
posthume de Kang et joua un grand rôle au temps des rois Ou et Tch’eng. Cette famille avait<br />
le fief de Yen qui était un marquisat, mais en même temps, elle jouissait des revenus de la<br />
terre de Chao (aujourd’hui le relais de Chao, sous-préfecture de Ki-chan, préfecture de<br />
Fong-siang, province de Chàn-si) ; c’est pourquoi le chef de la maison pouvait être appelé<br />
indifféremment duc de Chao ou marquis de Yen. C’est de la même manière que les ducs de<br />
Lou avaient pour fief le pays de Lou, mais avaient aussi les revenus de la terre de Yong<br />
(aujourd’hui sous-préfecture de Fong-siang, province de Chànsi) et étaient nommés pour<br />
cette raison ducs de Tcheou.<br />
— D’après Wei Tchao, le duc de Chao qui vivait au temps du roi Li a pour nom personnel<br />
Hou In et pour titre posthume Mou ; d’après Se-ma Ts’ien (Mém. hist., chap. XXXIV), c’était<br />
le marquis de Yen dont le titre posthume est Hoei ; je ne vois pas comment on peut accorder<br />
ces deux témoignages.<br />
04. (364) Le [] dont il est ici question n’est pas celui du prince, c’est-à-dire ses ordres ou son<br />
gouvernement, mais celui du peuple, c’est-à-dire sa destinée ou son sort.<br />
04. (365) Les connaissances surnaturelles du devin lui permettaient de découvrir ceux qui<br />
parlaient mal du roi,<br />
04. (366) Je traduis ici le mot [] par « duc du palais », parce qu’il désigne uniquement les trois<br />
grands personnages appelés « les trois ducs », et non les ducs de la hiérarchie féodale. Cf.<br />
note 03.208.<br />
04. (367) Les divers officiers sont appelés « divers » parce qu’ils se distinguent en trois<br />
catégories.<br />
04. (368) Le Kouo yu donne, au lieu du mot [], le mot [] et il faut alors traduire : ceux qui<br />
n’ont pas d’yeux présentent les chants.<br />
Sous les Tcheou, les aveugles étaient préposés à la musique (Tcheou li, trad. Biot, t. I, p. 405).<br />
On les divisait, suivant la nature de leur cécité, en trois classes : ceux qui n’avaient pas d’yeux<br />
étaient appelés kou ;ceux qui avaient conservé la prunelle de leurs yeux étaient appelés mong ;<br />
ceux qui avaient des yeux sans prunelles étaient appelés seou .<br />
04. (369) D’après Wei Tchao, les annalistes dont il est ici parlé sont les annalistes de<br />
l’extérieur ; le Tcheou nous apprend que ces fonctionnaires étaient préposés aux Livres des<br />
trois Souverains et des cinq Empereurs.