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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 188<br />

04. (335) Ce passage établit une moyenne de la criminalité : sur trois mille coupables, il y en a<br />

mille qui ont mérité la marque ; mille, l’ablation du nez ; cinq cents, l’ablation des rotules ;<br />

trois cents, la castration ; deux cents, la mort.<br />

04. (336) On a vu plus haut (note 318) que le Chou king appelle ce même texte le code<br />

criminel de Lu.<br />

04. (337) Nous avons vu (p. ╓250 ) que le roi Mou avait cinquante ans lorsqu’il prit le pouvoir ;<br />

il aurait donc atteint l’âge de cent cinq ans. Ce témoignage est d’accord avec le texte du Chou<br />

king (code criminel de Lu, au début) qui dit que le roi Mou avait cent ans lorsqu’il réforma la<br />

législation.<br />

— Dans ce chapitre, Se-ma Ts’ien passe sous silence la fameuse légende du voyage du roi<br />

Mou dans les contrées occidentales et de sa visite à la reine d’Occident ou plutôt, s’il faut en<br />

croire les plus anciens textes, au chef barbare appelé Si wang mou. Cette légende nous a été<br />

conservée dans le petit livre intitulé Mou t’ien tse tchoan ; le Mou t’ien tse tchoan a été traduit<br />

en anglais par le Dr Eitel (China Review, vol. XVII, p. 223-240 et 247-258). Se-ma Ts’ien fait<br />

cependant allusion à ce voyage au commencement des Annales principales des Ts’in ; nous en<br />

reparlerons plus longuement dans nos notes à ce chapitre.<br />

04. (338) Kouo yu : Tcheou yu, 2 e discours.<br />

04. (339) La rivière King prend sa source dans la montagne Ki-t’eou, sous-préfecture de<br />

P’ing-Leang, province de Kan-sou. Elle se jette dans la rivière Wei, non loin de la<br />

sous-préfecture de Kao-ling, préfecture de Si-ngan, province de Chàn-si.<br />

04. (340) Wei Tchao dit que ce prince de Mi avait pour nom de famille Ki mais c’est une<br />

erreur. Il y avait deux États de Mi ; l’un, dont le prince avait pour nom de famille Ki, se<br />

trouvait à 70 li à l’est de la sous-préfecture actuelle de Mi, préfecture de Kai-fong, province de<br />

Ho-nan. L’autre, dont le prince avait pour nom de famille Ki, était dans la sous-préfecture de<br />

Ling-ta, préfecture de P’ing-leang, province de Kan-sou ; c’est l’État de Mi-siu dont il a été<br />

parlé plus haut (cf. note 141) ; c’est celui dont il est question dans ce passage, puisque la<br />

tombe du duc K’ang se trouve à 50 li à l’ouest de la sous-préfecture de Ling-T’ai (Wang<br />

Yuen-soen : Kouo yu fa tcheng, chap I, p. 11 v°).<br />

04. (341) Le sens du mot [] est épouser sans l’assentiment du préposé aux mariages. Voyez<br />

l’article consacré à ce fonctionnaire dans le Tcheou li (trad. Biot, t. I, p. 307) et le passage de<br />

cet article cité par le Dictionnaire de K’ang-hi, au mot pen.<br />

— Le mariage du prince de Mi était contraire aux rites parce qu’il avait épousé des femmes du<br />

même nom de clan que lui ; en effet nous savons que le nom d’une de ces trois femmes était<br />

Po-ki, le second caractère de ce nom représentant le nom de clan ; cette femme avait donc le<br />

même nom de clan que le prince (cf. la note précédente). Le texte qui nous donne le nom de<br />

Po-ki se trouve dans le Tcheou yu. 2 e partie, 1 er discours ; nous y lisons : « (L’État de) Mi-siu<br />

fut perdu par Po-ki. » Wang Yuen-soen, dans son commentaire à ce passage (Kouo yu fa<br />

tcheng, chap. II, p. 2 r°) dit que les princes de l’État de Mi et ceux des autres États qui eurent<br />

un sort analogue se perdirent tous pour avoir épousé des femmes qui avaient le même nom de<br />

clan qu’eux.<br />

04. (342) Le caractère [], quand il désigne trois femmes, a, dit le Chouo wen, le sens de beau.<br />

04. (343) D’après les anciens rites, le roi n’avait pas le droit de prendre à la chasse plus de<br />

deux animaux. Cet exemple est invoqué par la mère du prince de Mi pour lui montrer que le<br />

nombre de trois est excessif.<br />

04. (344) Cette phrase est rendue fort obscure par la présence de la négation ; je crois que cette<br />

négation est une interpolation maladroite d’un copiste qui aura voulu établir entre les trois<br />

phrases une sorte de symétrie. Le texte du Kouo yu ne comporte pas la négation.

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