Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 183<br />
04. (286) Aujourd’hui, sous-préfecture de Po p’ing, préfecture de Ts’ing-tcheou, province de<br />
Chan-tong.<br />
04. (287) Le Tcheou ancestral est la ville de Hao (cf. Legge, Chou king, p. 525).<br />
04. (288) Chou king : Préface.<br />
04. (289) Cf. note 01.336.<br />
04. (290) Ce comte de Yng (ou de Yong, car les deux prononciations sont indiquées par le<br />
Dictionnaire de K’ang-hi) ne m’est connu que par ce texte.<br />
04. (291) Le mot [], d’après Tcheng Hiuen, a le sens de : sur le point de mourir.<br />
04. (292) Le mot [], d’après Yng Chao, a ici le sens de [] = établir, disposer.<br />
04. (293) Tch’eng-tcheou est le nom qui était alors donné à la ville de Lo-yang.<br />
04. (294) D’après le Ti wang che ki, c’est sur la rivière Han que le roi Tchao trouva la mort ;<br />
les gens du pays qui le haïssaient, le firent entrer dans un bateau dont les planches étaient<br />
jointes avec de la colle ; au milieu de la rivière, les planches se disjoignirent et le roi fut noyé.<br />
04. (295) Le sens exact de l’expression a donné lieu à de nombreuses discussions qui sont fort<br />
bien résumées par M. Legge, Chou king, p. 583-584 ; d’après M. Legge, la fonction désignée<br />
par cette expression serait celle de grand chambellan. Ici cependant le mot pou a un<br />
complément direct et est un verbe ; il faut donc le prendre dans le sens de « diriger,<br />
conduire ».<br />
04. (296) Kouo yu : Tcheou yu, 1 er discours.<br />
04. (297) Cf. note 140. — Le discours qui va suivre a pour but de dissuader le roi de faire une<br />
expédition guerrière contre les K’iuen Jong ; il est le développement de deux arguments : en<br />
<strong>premier</strong> lieu, les anciens rois de la dynastie des Tcheou n’étaient pas des rois guerriers ; ils<br />
s’occupaient d’instruire et de nourrir le peuple ; si le roi Ou a combattu la dynastie des Yn, ce<br />
n’est pas par amour de la guerre, c’est par pitié pour les souffrances du peuple. En second<br />
lieu, les K’iuen Jong ne doivent pas être attaqués ; en effet ils sont rangés dans la catégorie<br />
des vassaux barbares : or, les règlements royaux veulent que lorsque les vassaux barbares<br />
manquent à leurs devoirs on leur adresse une proclamation, mais ils ne veulent pas qu’on les<br />
combatte ; d’ailleurs les K’iuen Jong n’ont pas manqué au devoir des vassaux barbares qui est<br />
de venir à la cour à chaque nouvel avènement. Le roi Mou a donc tort de projeter une attaque<br />
contre les K’iuen Jong. — Nous rappellerons ici que la plupart des discours de la section<br />
Tcheou yu, dans le Kouo-yu, ont été traduits par M. de Harlez, Journal asiatique, nov.-déc-<br />
1893 et janv.-fév. 1894.<br />
04. (298) D’après le Dictionnaire de K’ang-hi, le mot [], qui se prononce d’habitude tsi, a ici le<br />
même son que le caractère tchai. Le pays de Tchai était compris dans le domaine impérial ; si<br />
on s’en rapporte au Kouo ti tche, il avait son centre à 15 li au nord-est du relais de poste de<br />
Koan-tch’eng, préfecture secondaire de Tcheng, province de Ho-nan.<br />
— Le duc de Tchai était un descendant du duc de Tcheou, car nous lisons dans le Tso tchoan<br />
(24 e année du duc Hi ; trad. Legge, p. 192 ; [trad. Couvreur]) : les princes de Fan, Tsiang,<br />
Hing, Mao, Tsou et Tchai étaient des descendants du duc de Tcheou.<br />
— D’après Yng Chao, Meou-fou était l’appellation du duc de Tchai ; ce personnage est cité<br />
dans le Mou t’ien t’se tchoan (cf. trad. Eitel, China Review, t. XVII, p. 227, 2 e col.) sous le<br />
nom de Tchai-fou, c’est-à-dire (Meou)-fou, (duc de) Tchai.<br />
04. (299) Le duc Wen est le titre posthume qu’on décerna à Tan, duc de Tcheou.<br />
04. (300) Mot à mot : pour faire un déploiement dans cette grandeur.