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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 177<br />

04. (195) D’après Siu Koang, le mot [] est ici l’équivalent de [] qui désigne une espèce<br />

d’anirnal féroce (H. T. K.. K., ch. CCCXCIV, p. 16 r°).<br />

04. (196) En ne rattachant pas cette phrase à ce qui précède, je suis la division des paragraphes<br />

indiquée par les éditeurs des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> et par Kiang Cheng. Il faut avouer<br />

cependant que, puisque la plaine de Mou se trouvait déjà dans la banlieue de Chang, on ne<br />

comprend pas bien pourquoi le roi Ou donne l’ordre à ses soldats d’entrer maintenant dans<br />

cette banlieue (cf. note 178). C’est pourquoi Wang Koang-lou rapporte cette phrase à ce qui<br />

précède et il faut alors traduire comme l’a fait M. Legge : Soyez comme des tigres... ici, dans<br />

la banlieue de Chang. Mais le sens n’est guère plus satisfaisant.<br />

04. (197) J’ai suivi le sens indiqué par Wang Sou (H. T. K. K., ch. CCCCXIV, p. 15 r°). Tchen<br />

K’ang-tch’eng explique : « Ne mettez pas à mort avec cruauté ceux qui fuient. » Mais, malgré<br />

les autorités dont cette interprétation peut se réclamer, elle me paraît faire violence au sens<br />

des mots.<br />

04. (198) Tcheou chou, § 36, K’o Yn. Cette phrase et celles qui, dans ce qui suit, sont mises<br />

entre crochets, se retrouvent, avec quelques variantes, dans le livre intitulé Tcheou chou. Ce<br />

livre est mentionné dans le I wen tche du Ts’ien Han chou et il est probable qu’il existait<br />

avant Se-ma Ts’ien ; les parties qui nous en ont été conservées sont réimprimées dans le Han<br />

Wei ts’ong chou. C’est par erreur qu’on appelle quelquefois ce livre Ki tchong Tcheou chou,<br />

car il ne se trouve point au nombre des ouvrages qui furent retrouvés dans une tombe<br />

princière à Ki, en l’an 281 de notre ère.<br />

04. (199) Le grand précepteur ou che chang fou n’est autre que Lu Chang (cf. note 152). Sur le<br />

rôle de Lu Chang à la bataille de Mou, cf. l’ode ta ming du Che king, trad. Legge, p. 436 ;<br />

[trad. Couvreur].<br />

04. (200) C’était une coutume dans l’antiquité d’envoyer un certain nombre de braves<br />

provoquer l’ennemi pour engager la bataille. Le Tso tchoan raconte une anecdote curieuse qui<br />

montre bien comment se pratiquait cet usage (12 e année du duc Siuen, trad. Legge, 1 e col., §<br />

2 ; [trad. Couvreur]).<br />

04. (201) On appelait [], dit Siu Koang, une unité militaire qui se composait de 350 chars de<br />

guerre, de 26,250 fantassins et de 3,000 guerriers vaillants comme des tigres. — Cette<br />

explication semble s’inspirer du passage où Mencius (VII, b, 4 ; trad. Legge, p. 356 ; [trad.<br />

Couvreur]) dit que lorsque le roi Ou triompha des Yn, il avait avec lui 300 chars de guerre et<br />

3,000 guerriers vaillants comme des tigres. — Mais ce témoignage de Mencius ne s’accorde<br />

pas avec celui de Se-ma Ts’ien, d’après qui le roi Ou avait 4,000 chars de guerre ; c’est<br />

pourquoi j’ai mis le terme « grand bataillon » au pluriel.<br />

04. (202) Dans ce passage et dans ce qui suit, nous avons sans doute des fragments du chapitre<br />

Ou tch’eng du Chou king. Quoique le texte du Chou king traditionnel soit fort différent, il<br />

présente cependant quelques phrases analogues ; ici en particulier il donne une leçon plus<br />

claire que celle de Sema Ts’ien : les <strong>premier</strong>s rangs retournèrent leurs armes et attaquèrent<br />

ceux qui étaient derrière eux.<br />

04. (203) Cf. p. 200, n. 2.<br />

04. (204) Se-ma Tcheng s’étonne fort de cette phrase : il est indigne du roi Ou, dit-il, de se<br />

prosterner devant le peuple ; en outre, pourquoi se prosternerait-il devant le peuple, alors qu’il<br />

s’est borné à saluer les seigneurs ?<br />

04. (205) Proprement : avec son épée légère. Le Tcheou chou écrit King-lu, qui est le nom<br />

propre d’une épée.<br />

04. (206) L’une de ces deux femmes était Ta-ki, d’après l’annotateur du Tcheou chou.<br />

04. (207) Ces étendards étaient ceux que portaient les hommes d’avant-garde pour annoncer la<br />

venue du souverain et faire écarter la foule. Le nom complet paraît être, non pas han, mais

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