Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 175<br />
04. (169) Le jour ou ou est aussi celui qui est indiqué dans le Chou king traditionnel, mais ces<br />
événements y sont rapportés à la treizième année et non à la onzième, comme cela résulterait<br />
de Se-ma Ts’ien.<br />
04. (170) Le caractère [] est ici l’équivalent du caractère [] = s’appliquer avec ardeur. C’est<br />
cette dernière leçon que donne Wang Koang-lou. Pour cet emploi du mot tse, cf. Mencius,<br />
VII, a, 25 ; trad. Legge, p. 340.<br />
04. (171) Kiang Cheng (H. T. K. K., ch. CCCXCIV, p. 7 v°) remarque que Se-ma Ts’ien donne<br />
expressément ce qui suit comme étant la grande harangue et qu’en outre P’ei Yn explique ce<br />
texte au moyen des commentaires de Ma Yong (79-166 ap. J.-C.) et de Tcheng Hiuen (127-<br />
200 ap. J.-C.), ce qui prouve que, sous les Han, c’était bien là ce qu’on regardait comme la<br />
grande harangue ; quoique le Chou king traditionnel présente en son lieu et place une<br />
rédaction entièrement différente.<br />
04. (172) La trop fameuse Ta-ki (cf. note 03.201).<br />
04. (173) Les trois principes sont le ciel, la terre et l’homme. Voyez la même expression dans<br />
la harangue à Kan, note 02.313.<br />
04. (174) Mot à mot : les pères du roi et les frères cadets nés de la même mère. Cette<br />
expression désigne d’une manière générale les parents consanguins et utérins de Tcheou.<br />
04. (175) D’après Tcheng K’ang-tch’eng, la revue des troupes au gué de Mong avait été une<br />
première tentative ; celle que le roi Ou allait faire était donc la seconde ; si elle échouait, une<br />
troisième attaque serait impossible. Le sens de la phrase serait donc : c’est une entreprise<br />
qu’on ne peut tenter deux fois, — et le roi, se reprenant, ajoute : ou plutôt trois fois, si l’on<br />
considère que c’est déjà le second essai que nous faisons.<br />
04. (176) D’après Siu Koang, le second mois dont il est ici question est le mois marqué du<br />
signe tch’eou ; c’est le douzième mois dans la supputation qui a cours aujourd’hui. Dans le<br />
calendrier des Tcheou, c’était le deuxième mois ; dans le calendrier des Yn, c’était le <strong>premier</strong>.<br />
04. (177) Chou king : Mou che.<br />
04. (178) La campagne de Mou s’étendait au sud de la sous-préfecture de K’i, préfecture de<br />
Wei-hoei, province de Ho-nan. — Sur la bataille décisive qui se livra en ce lieu, voyez aussi<br />
les stances 7 et 8 de la fameuse ode ta ming du Che king, trad. Legge, p. 436 ; [trad.<br />
Couvreur]<br />
04. (179) Chang est la capitale de la dynastie de ce nom ; elle se trouvait à peu de distance de<br />
la sous-préfecture de K’i (cf. la note précédente ; sous les Han, ce fut la sous-préfecture de<br />
Tchao-ko. La plaine de Mou était à 70 li au sud de la capitale ; à parler exactement, elle n’était<br />
donc pas dans la banlieue de la ville, puisque cette banlieue n’avait que 50 li ; je ne crois pas<br />
cependant qu’il faille pour cela altérer le sens de la phrase, comme le fait Tcheng<br />
K’ang- tch’eng qui dit : Sur le point d’aller livrer bataille dans la banlieue de Chang, il<br />
s’arrête dans la campagne de Mou (en dehors de la banlieue) et fait une harangue.<br />
04. (180) La grande hache jaune était ainsi nommée parce qu’elle était couverte d’or. D’après<br />
K’ong Ngan-kouo, le roi tient de la main gauche la hache pour montrer qu’il n’a pas<br />
l’intention de tuer en ce moment et de la main droite le fanion pour montrer qu’il a quelque<br />
chose à annoncer.<br />
04. (181) Se-ma Ts’ien donne la leçon [a], tandis que, le Chou king écrit [b] ; avec ce second<br />
texte, il faut traduire : Chefs illustres des royaumes alliés.<br />
04. (182) Sur le se t’ou, le se ma et le se k’ong, cf. note 161.<br />
04. (183) L’expression [] signifie « multitude secondaire » et désigne les officiers<br />
immédiatement au-dessous du se t’ou, du se ma et du se k’ong.