Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 173<br />
de temple (cf. note 03.165) ; la confusion a été souvent faite par les auteurs européens entre<br />
ces deux séries d’appellations ; c’est ainsi que Mayers, dans les tables placées à la fin de son<br />
Chinese Reader’s Manual, mentionne comme noms de temple une foule de titres posthumes ;<br />
pour prendre un exemple, l’empereur sous le règne duquel vécut Se-ma Ts’ien eut pour titre<br />
posthume Hiao-ou, mais son nom de temple fut Che-tsong.<br />
04. (150) T’ai wang.<br />
04. (151) C’est le mot que nous traduisons par « devoir », afin de donner à la phrase une<br />
tournure d’affirmation moins absolue (cf. note 146).<br />
— C’est lorsque Tan-fou quitta Pin pour venir au pied de la montagne K’i et que son peuple le<br />
suivit que se manifesta pour la première fois la destinée royale de la famille (cf. p. ╓214 ).<br />
04. (152) T’ai-kong-wang est le surnom de Lu Chang qui avait été conseiller du roi Wen.<br />
Quand le roi Wen rencontra cet homme dans des circonstances assez singulières (cf. Mém.<br />
hist., chap. XXXII), il lui dit que son père, l’illustre duc, avait prévu et espéré sa venue ; c’est<br />
pourquoi le surnom de Lu Chang fut T’ai-kong-wang, ce qui signifie : L’illustre duc l’a<br />
espéré. Lu Chang passe pour l’ancêtre des princes de Ts’i.<br />
— La charge que lui conféra le roi Ou fut celle de che chang fou, c’est-à-dire grand<br />
précepteur.<br />
04. (153) Tan, duc de Tcheou, était le frère cadet du roi Ou. Cf. Mém. hist., chap. XXXIII.<br />
04. (154) Sur Che, duc de Chao, cf. Mém. hist., chap. XXXIV.<br />
04. (155) Kao, duc de Pi, passe pour l’ancêtre des princes de Wei. Cf. Mém. hist., chap. XLIV.<br />
Pi est aujourd’hui la sous-préfecture de Hien-yang, préfecture de Si-ngan, province de Chànsi.<br />
04. (156) C’est à partir des mots « La neuvième année... » que commence la grande harangue<br />
aux yeux des critiques qui estiment que le texte authentique de ce chapitre du Chou king se<br />
trouve en partie dans les lignes qui vont suivre et non dans le Chou king traditionnel (cf. notre<br />
Introduction, chap. III, partie 1 ; — voyez aussi le fragment de la grande harangue cité par<br />
Se-ma Ts’ien au chap. XXXII des Mém. hist., — et les essais de reconstitution de la grande<br />
harangue par Kiang Cheng, H. T. K. K., ch. CCCXCIV, p 1 et suiv., et Wang Koang lou, H. T.<br />
K. K., ch. CCCCXIV, p. 1 et suiv.).<br />
— Qu’est-ce que la neuvième année dont il est ici question ? Si l’on fait abstraction de tous<br />
les autres textes, il faut évidemment entendre que c’est la neuvième année du règne du roi<br />
Ou ; c’est bien là le sens que Se-ma Ts’ien devait avoir en vue. Cependant la question a été<br />
fort compliquée par les commentateurs qui ont rapproché du texte de Se-ma Ts’ien celui de la<br />
préface du Chou king (d’après lequel la grande harangue aurait été prononcée la onzième<br />
année) et celui de la grande harangue elle-même dans le Chou king traditionnel (texte d’après<br />
lequel il faudrait rapporter ces événements à la treizième année). La onzième et la treizième<br />
année sont comptées par les commentateurs à partir du moment où le roi Wen reçut le mandat<br />
céleste, c’est à-dire neuf ans avant la mort de ce souverain. Cette question est une des plus<br />
difficiles de la chronologie chinoise et je ne crois pas qu’on ait les moyens de la résoudre<br />
d’une manière satisfaisante.<br />
04. (157) D’après P’ei Yn, Pi serait le nom du lieu où fut enterré le roi Wen (cf. Mencius, IV,<br />
b,1 ; trad. Legge ; [trad. Couvreur]). — Mais Se-ma Tcheng appelle l’attention sur le mot [] =<br />
en haut, qui se trouve dans la phrase et en conclut que Pi est ici le nom d’une constellation.<br />
C’est à la constellation Pi et non à la tombe de son père que le roi Ou offre un sacrifice.<br />
04. (158) Cf. note 02.233.<br />
04. (159) Cf. note 02.315.