Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 169<br />
CHAPITRE IV. LES TCHEOU<br />
04. (101) Sur l’appellation de heou tsi — prince Millet, donnée à K’i, cf. note 01.296 — Le<br />
texte des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> est connu : Tcheou Heou tsi ; mais il est à remarquer que K’i<br />
n’eut pas de son vivant le nom de Tcheou et qu’il ne peut être considéré que comme l’ancêtre<br />
de la famille de ce nom. C’est seulement Tan-fou, qui fut le grand-père de Wen-wang et qui<br />
est plus connu sous le nom de T’ai-wang, qui fixa sa résidence à Tcheou-yuen (dans la<br />
sous-préfecture de K’i-chan, préfecture de Fong-siang, province de Chàn-si) et donna par<br />
suite à son royaume le nom de Tcheou.<br />
04. (102) T’ai correspond à la sous-préfecture de Ou-kong, préfecture secondaire de K’ien,<br />
province de Chàn-si. Les princes de ce petit État avaient pour nom de clan Kiang et c’est<br />
pourquoi certains commentateurs disent que, dans le nom de Kiang yuen, Kiang est le nom de<br />
clan et Yuen le surnom. D’autres auteurs sont d’avis que Kiang yuen est un titre posthume.<br />
— Sur les quatre femmes de l’empereur K’ou, cf. note 01.162.<br />
04. (103) Le caractère K’i signifie « abandonner ».<br />
04. (104) Chou king : Choen tien.<br />
04. (105) Cf. p.╓ 82 .<br />
04. (106). note 102.<br />
04. (107) Le nom de clan Ki est celui qu’avait eu Hoang-ti (cf. note 01.105).<br />
04. (108) T’ao-t’ang n’est autre que Yao (cf. note 01.166) ; Yu n’est autre que Choen (cf. note<br />
01.206). Quant à Hia, ce nom, qui est celui de toute une dynastie, ne désigne ici que le <strong>premier</strong><br />
des souverains Hia, Yu le Grand.<br />
04. (109) D’après le commentateur Ts’iao Tcheou, le titre de Heou-tsi aurait été donné à<br />
plusieurs représentants successifs de la famille Tcheou et Pou-tchou ne serait pas le propre fils<br />
de Ki, mais son descendant éloigné. En effet, si l’on admet avec Se-ma Ts’ien que Heou-tsi est<br />
un personnage unique qui fut le père de Pou-tchou, on trouve que, depuis Heou-tsi jusqu’à<br />
Wen-wang exclusivement, il n’y a que quatorze générations ; d’autre part cependant, depuis<br />
Yao et Choen jusqu’à Wen-wang, il s’est écoulé, d’après la chronologie du T’ong kien kang<br />
mou, environ 1,200 années et, d’après celle du Tchou chou ki nien, environ 1,000 années ; par<br />
conséquent, chacun des quatorze représentants de la famille Tcheou n’aurait pu en moyenne<br />
avoir son fils aîné qu’à l’âge de quatre-vingt-cinq ou de soixante-dix ans. C’est pourquoi<br />
Ts’iao Tcheou suppose qu’il y eut plusieurs personnes qui portèrent successivement le titre de<br />
Heou-tsi.<br />
— En réalité, la difficulté que nous signalons ici prouve simplement le désaccord qui existe<br />
entre les listes généalogiques par lesquelles on a prétendu reconstituer l’histoire de ces temps<br />
éloignés.<br />
04. (110) D’après Wei Tchao, l’empereur était alors T’ai-k’ang. Cf. p. ╓ 166 .<br />
04. (111) Se-ma Tcheng considère Pou-tchou comme le sujet de cette phrase ; Pou-tchou aurait<br />
abandonné la surveillance du millet et ne s’en serait plus occupé. Il me semble plus logique de<br />
prendre, comme le fait Wei Tchao, le roi pour sujet.<br />
04. (112). Le Kouo ti tche dit : L’ancienne ville de Pou-tchou est à 3 li au sud de la<br />
sous-préfecture de Hong-hoa, dans l’arrondissement de K’ing.<br />
— La géographie administrative de l’époque yuen-ho (806-820 ap. J.-C.) dit aussi : La tombe<br />
de Pou-tchou est à 2 li à l’est de la sous-préfecture de Choen-hoa) (qui est identique à la<br />
sous-préfecture de Hong-hoa ; le nom fut changé en l’an 756), dans l’arrondissement de<br />
K’ing.