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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 167<br />

— C’est dans sa prison de Yeou-li que Wen-wang passe pour avoir fait ses travaux sur le I<br />

king (cf. note 00.149).<br />

— D’après une légende peu vraisemblable rapportée par le Ti wang che ki de Hoang-fou Mi<br />

(cité par Tchang Cheou-kié), Tcheou aurait fait bouillir le fils aîné de Wen-wang et le lui<br />

aurait donné à manger pendant qu’il était en prison.<br />

03. (214) La rivière Lo dont il est ici question est la rivière Tsiu-lo, dans le Chàn-si (cf. note<br />

02.208, 1 e hypothèse du n° 2). Le pays à l’ouest de la rivière Lo correspond donc à la<br />

sous-préfecture de I-tch’oan et aux territoires avoisinants, préfecture de Yen-ngan, province<br />

de Chàn-si.<br />

03. (215) Le mot dans le texte de Se-ma Ts’ien me paraît inexplicable. Le T’ong hien kang<br />

mou et le T’ong kien tsi lan le remplacent par le mot [] qui signifie « spécial » et est<br />

parfaitement intelligible.<br />

— Wen-wang fut chargé par Tcheou de repousser les barbares de l’ouest.<br />

03. (216) Cette phrase et la glose qu’en donne le T’ong kien hang mou (il fut le chef des<br />

seigneurs des régions occidentales) prouvent que le mot [] n’a pas le sens de « comte » (cf.<br />

note 209).<br />

03. (217) Ngo-lai passe pour un des ancêtres des princes de Ts’in cf. Mém. hist., chap. V, au<br />

commencement) ; son frère, Ki-cheng, fut l’ancêtre des princes de Tchao (Mém. hist., chap.<br />

XLIII, p. 1).<br />

03. (218) On a vu plus haut que, d’après Mencius, Pi-kan était le fils de l’empereur T’ai-ting et<br />

c’est pourquoi il est appelé ici le fils du roi (cf. note 200).<br />

03. (219) Ce pays de Ki est appelé K’i dans le Tchou chou ki nien et dans Fou Cheng, et Li<br />

dans le Chou king (chap. Si po k’an Li). C’est aujourd’hui la sous-préfecture de Li-tch’eng,<br />

préfecture de Lou-ngan, province de Chān-si.<br />

— Se-ma Ts’ien attribue l’expédition contre le pays de Li à Wen-wang ; il en est de même du<br />

Tchou chou ki nien. Au contraire, la chronologie adoptée par le T’ong kien hang mou et le<br />

T’ong hien tsi lan, place cette campagne onze ans après la mort de Wen-wang et l’attribue par<br />

conséquent à son fils Ou-wang. Comme la plupart des problèmes qui résultent des divergences<br />

entre les deux grands systèmes chronologiques du Tchou chou ki nien d’une part et<br />

du T’ong hien hang mou d’autre part, la question est insoluble ; mais il est intéressant de<br />

remarquer une fois de plus l’accord de Se-ma Ts’ien avec le Tchou chou ki nien (cf. notre<br />

Introduction, chap. IV, seconde partie).<br />

03. (220) Notre système de transcription ne pouvant faire aucune distinction entre Tcheou,<br />

nom de la dynastie qui supplanta les Yn, et Tcheou dernier souverain des Yn, nous ajoutons<br />

quelques mots entre parenthèses pour préciser de quel Tcheou il s’agit.<br />

03. (221) Chou king : Si po k’an Li.<br />

03. (222) Le texte des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> est ainsi conçu [….].<br />

Dans le Chou king, le <strong>premier</strong> de ces quatre mots est écrit [] et il faut alors traduire, comme le<br />

fait M. Legge : les plus sages des hommes et la grande tortue n’osent rien prévoir d’heureux.<br />

Kiang-Cheng (H. T. K. K., ch. CCCXCIII, p. 43 r°) propose d’écrire [] par analogie avec un<br />

passage du chap. K’iu li du Li ki (trad. Legge, p. 94) ; mais on ne voit plus le sens que pourrait<br />

avoir cette phrase ; dans le Li ki, en effet, c’est une formule d’invocation : je m’en rapporte à<br />

toi, grande tortue... ; ici au contraire Tsou-i s’adresse au roi. Si nous nous en tenons au texte<br />

de Se-ma Ts’ien, il faut traduire comme nous l’avons fait.<br />

— La tortue dont la carapace servait au Fils du ciel était longue de 1 pied 2 pouces : c’était la<br />

plus grande de toutes.

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