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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 166<br />

03. (200) Tcheng Hiuen, se fondant sur un passage de Tch’oen ts-ieou de Lu Pou-wei, dit que<br />

K’i et Sin avaient la même mère, mais que cette femme ne fut promue au rang d’impératrice<br />

qu’après la naissance de K’i ; c’est donc le fils qu’elle eut après son élévation, c’est-à-dire<br />

Sin, qui fut considéré comme l’héritier, quoiqu’il fût le cadet.<br />

— D’après Mencius, K’i et un autre personnage nommé Pi-kan, dont il sera question plus<br />

loin, étaient les oncles de Sin et par conséquent les fils de l’empereur T’ai-ting (Mencius, VI,<br />

a. 6 ; trad. Legge, p. 277 ; [trad. Couvreur]).<br />

03. (201) Ta-ki était une prisonnière que Tcheou avait emmenée après avoir défait le prince de<br />

Sou, dont les États étaient dans la sous-préfecture de Tsi yuen, préfecture de Hoai-k’ing,<br />

province de Ho-nan. Le nom de famille des princes de ce royaume était Ki c’est pourquoi il<br />

est dit dans le Kouo yu que, dans le nom de Ta-ki, Ta est le surnom et Ki le nom de famille.,<br />

03. (202) Si on s’en rapporte à un passage du traité de la Musique (<strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, ch.<br />

XXIV, vers la fin), il faudrait lire : maître Yen, au lieu de : maître Kiuen. L’anecdote racontée<br />

dans ce texte du traité de la Musique est fort curieuse.<br />

03. (203) Le Pei-li est cité dans le traité sur les Sacrifices fong et chan (p. 15 de ma première<br />

trad.) comme le lieu d’où l’on tirait une céréale employée pour ces cérémonies. Mais je n’ai<br />

pas pu déterminer où se trouvait ce pays.<br />

03. (204) La Terrasse du Cerf était étendue de 3 li et haute de 1000 pieds ; d’après le T’ong<br />

hien tsi lan (ch. II, p. 27 r°), on en voit encore les traces dans la sous-préfecture de K’i,<br />

préfecture de Wei-hoei, province de Ho-nan.<br />

03. (205) Le grenier de Kiu-kiao était au nord-est de la sous-préfecture de K’iu-tcheou,<br />

préfecture de Koang-p’ing, province de Tche-li.<br />

03. (206) Cha-k’ieou était au nord-est de la sous-préfecture de P’ing-hiang préfecture de<br />

Choen-té, province de Tche-li.<br />

03. (207) Ce supplice est décrit de la manière suivante par le T’ong kien tsi lan (ch. II, p. 27<br />

v°) : une colonne de cuivre était enduite de graisse, puis placée horizontalement au-dessus<br />

d’un brasier ; les condamnés devaient marcher le long de cette colonne et lorsqu’ils tombaient<br />

dans le brasier, le roi et Ta-ki s’en amusaient.<br />

03. (208) Nous retrouverons souvent dans l’histoire chinoise cette expression san kong qui<br />

désigne les trois plus hauts fonctionnaires après le souverain. Je la traduis par l’expression<br />

« ducs du palais », afin de distinguer ces personnages de ceux des seigneurs qui avaient le<br />

titre de « ducs ».<br />

03. (209) Le Chef de l’ouest, Tch’ang, est le père de Ou-wang, fondateur de la dynastie des<br />

Tcheou, et reçut lui-même le titre posthume du Wen-wang. Dans l’expression [..], le mot si<br />

n’est pas un nom de lieu et désigne l’ouest en général ; c’est pourquoi le mot po ne peut être<br />

pris dans le sens précis de « comte ».<br />

03. (210) La ville de Kieou se trouvait dans la sous-préfecture de Ché, préfecture de Ho-nan.<br />

Certains textes remplacent, le nom de Kieou par celui de Koei.<br />

03. (211) Le nom de la ville de Ngo est écrit parfois Yu ; or il avait une ancienne ville de Yu<br />

dans la sous-préfecture de Ho-nei, préfecture de Hoai-k’ing, province de Ho-nan (T’ong kien<br />

tsi lan, ch. II, p. 27 v°).<br />

03. (212) Le fief de Tch’ong est aujourd’hui la sous-préfecture de Ngo, préfecture de Si-ngan,<br />

province de Chàn-si. Sous les Hia, ce fief avait été celui de Hou.<br />

03. (213) Yeou-li était à 9 li au nord de la sous-préfecture de T’ang-yn, préfecture de<br />

Tchang-té, province de Ho-nan.

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