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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 165<br />

5. Le cinquième transfert fut celui qu’opéra P’an-keng en retournant à Po, au sud du<br />

fleuve.<br />

03. (186) Ce discours ne fait point partie du chapitre intitulé P’an keng dans le Chou king.<br />

Comme on le verra quelques lignes plus loin, le P’an keng, d’après Se-ma Ts’ien, n’aurait été<br />

composé qu’après la nort du souverain de ce nom.<br />

03. (187) Le texte des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> est très concis, mais il est éclairci par celui du<br />

Tong kien tsi lan, ch. II, p. 23 r°.<br />

03. (188) La présence de ce sage en si mauvaise compagnie est expliquée par le désir qu’il<br />

avait de se cacher loin du monde.<br />

— La localité de Fou devait se trouver dans la sous-préfecture de P’ing-lou, préfecture<br />

secondaire de Kié, province de Chān-si.<br />

03. (189) Chou king : Préface.<br />

03. (190) On ne connaît ce personnage que par ce texte.<br />

03. (191) Chou king : Kao-tsong yong je.<br />

03. (192) C’est-à-dire que, avertis par le Ciel, les hommes cherchent alors à se corriger.<br />

03. (193) Le roi est le représentant du Ciel sur la terre, car c’est le Ciel qui est le.principe de<br />

tout ordre.<br />

03. (194) Dans ce discours, Tsou-ki interprète l’apparition du faisan comme un avertissement<br />

donné au roi qui commettait la faute de trop multiplier certains sacrifices au détriment de<br />

certains autres. Le texte du Chou king est ici plus clair que celui de Se-ma Ts’ien, car il<br />

spécifie de quelle exagération il s’agit ; Ou-ting se montrait trop zélé pour les sacrifices à son<br />

père défunt, au détriment de ses autres ancêtres qui avaient cependant droit aux mêmes<br />

honneurs, puisque tous étaient également les continuateurs du Ciel.<br />

03. (195) Le nom de temple Kao-tsong attribué à Ou-ting se retrouve dans le chapitre Sang fou<br />

se tche du Li ki qui donne sur ce souverain quelques renseignements conformes à ce que nous<br />

en apprend Se-ma Ts’ien (cf. Legge, Sacred Books of the East, t. XXVIII, p. 468-469).<br />

03. (196) Les Instructions de Kao-tsong sont un chapitre du Chou king qui est mentionné dans<br />

la Préface, mais qui est aujourd’hui perdu. Le jour du sacrifice supplémentaire de Kao-tsong<br />

faisait au contraire partie du texte moderne de Fou Cheng et c’est pourquoi Se-ma Ts’ien a pu<br />

le reproduire. Dans ce dernier titre, le mot indique le sacrifice qui se faisait le lendemain du<br />

jour où avait eu lieu le sacrifice principal ; ce mot se prononce ici yong (T’ong kien tsi lan, ch.<br />

II, p. 23 v°), comme le mot dont il n’est que le substitut (H. T. K. K., ch. CCCXCIII, p.. 38<br />

v°).<br />

03. (197) D’après le Tong kien tsi lan, la capitale de Ou-i se serait trouvée dans la<br />

sous-préfecture actuelle de K’i, préfecture de Wei-hoei, province de Ho-nan.<br />

03. (198) Cf. J. Darmesteter : La flèche de Nemrod en Perse et en Chine (Journal asiatique,<br />

fév.-mars-avril 1885, p. 220-228). D’après M. Darmesteter, ce récit chinois aurait émigré en<br />

Perse où on le retrouve dans le cycle de Kai Ka ous (cf. L’Avesta et Firdousi). La même légende<br />

fut empruntée à la Perse par les Arabes qui lui donnèrent pour héros Nemrod ; Tabari<br />

(839-923) raconte que Nemrod se fit enlever en l’air dans une caisse tirée par des vautours ; il<br />

lança trois flèches contre le ciel qui les lui renvoya teintes de sang. Enfin le Livre du Juste,<br />

compilation d’un Juif espagnol du XIIe siècle de notre ère, dit que lorsque Nemrod bâtissait la<br />

tour de Babel, les hommes, du haut de la tour, tiraient des flèches contre le ciel ; elles<br />

retombaient sanglantes et ils se disaient les uns aux autres : « Ah ! nous avons tué tout ce qui<br />

est dans le ciel. »<br />

03. (199) C’est-à-dire dans le Chàn-si. Sur la rivière Wei, cf. p. 131, n. 1.

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