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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 156<br />

tous les mécontents, vainquit Tcho et proclama empereur Chao-k’ang, fils de<br />

l’empereur Siang. Ainsi se termina le règne des usurpateurs.<br />

02. (322) Le nom de cet empereur se prononce aussi Hoang.<br />

02. (323) On trouve, dans le Tchou chou ki nien, un écho de cette bizarre légende ; cf. Legge,<br />

Chinese Classics, t. III, Prolég., p. 124.<br />

02. (324) Celui qui entretient les dragons était un fonctionnaire à la cour de l’empereur Choen.<br />

D’après le Tso tchoan, Chou-ngan, prince de Liou, eut un descendant qui s’appelait<br />

Tong-fou ; celui-ci savait apprivoiser et nourrir les dragons ; c’est à ce titre qu’il fut au service<br />

de Choen ; Choen lui conféra le nom de famille Tong et le surnom de « Celui qui entretient les<br />

dragons » (T’ong kien tsi lan, chap. II, p. 10 r°).<br />

02. (325) T’ao-t’ang n’est autre que l’empereur Yao (cf. note 01.166). Les descendants de Yao<br />

ne furent point empereurs et tombèrent donc en déchéance ; c’est pourquoi l’un d’eux,<br />

Lieou-lei, apprit l’art d’élever les dragons.<br />

02. (326) « Celui qui dirige les dragons » ne saurait être à proprement parler un sing, comme<br />

le dit ici Se-ma Ts’ien ; c’est un titre devenu un nom de famille.<br />

02. (327) Les princes de Che-wei (sous-préfecture de Hoa, préfecture de Wei-hoei, province de<br />

Ho-nan) passaient pour des descendants de Tchou-yong (cf. note 00.133). D’après Kia K’oei,<br />

ce ne serait que sous la dynastie Yn, au temps de l’empereur Ou-ting, que le prince de Che-wei<br />

fut supprimé et que son apanage fut donné au descendant de Lieou-lei.<br />

02. (328) Il faut entendre : à son insu.<br />

02. (329) Lieou-lei s’enfuit à Lou (aujourd’hui sous-préfecture de Lou-chan, préfecture<br />

secondaire de Jou, province de Ho-nan) ; ses descendants eurent le nom de famille Fan.<br />

02. (330) Ce nom de Li-koei est assez suspect ; en effet, d’une part K’ong Ngan-kouo, dans<br />

son commentaire au Loen yu (H. T. K. K., ch. XXII, p. 18 r°), nous apprend que le nom<br />

personnel de T’ang, fondateur de la dynastie Yn, était Li et les historiens modernes, auteurs du<br />

Tong kien kang mou et du Tong kien tsi lan, ont fait de Li, sur la foi de cette autorité, le nom<br />

de T’ang et non celui de Kié ; d’autre part, Se-ma Ts’ien lui-même nous dit, au chapitre<br />

suivant, que le père de T’ang s’appelait Tchou-koei. Ainsi le nom de Li-koei paraît être formé<br />

du nom de T’ang suivi de celui de son père. D’ailleurs, il serait assez singulier que Kié fût le<br />

seul de tous les souverains de la dynastie Hia dont le nom se terminât par un des dix<br />

caractères cycliques kia, i, ping, ting... ; ce n’est que sous la dynastie Yn que les noms des<br />

souverains présentent cette particularité. Nous croyons donc que Se-ma Ts’ien fait une<br />

confusion en donnant à Kié le nom de Li-koei.<br />

02. (331) D’après Hoang-fou Mi, Hia-T’ai, ou la terrasse de Hia, était à Yang-ti, aujourd’hui<br />

préfecture secondaire de Yu, préfecture de K’ai-fong, province de Ho-nan. — Cette légende<br />

de l’emprisonnement de T’ang qui devait fonder une nouvelle dynastie est évidemment<br />

calquée sur celle de l’emprisonnement du chef de l’ouest par Tcheou-sin, dernier souverain de<br />

la dynastie Yn (voyez le chapitre suivant, ad fin.).<br />

02. (332) Ming-t’iao est le nom d’une colline escarpée dans la sous-préfecture de Ngan-i,<br />

préfecture secondaire de Kié, province de Chàn-si.<br />

— Le Chou king (chapitre Tchong hoei tche kao) dit d’autre part que Kié fut exilé à<br />

Nan-tch’ao aujourd’hui sous-préfecture de Tch’ao, préfecture de Lu-tcheou, province de<br />

Ngan-hoei).<br />

— Le T’ong kien tsi lan concilie ces deux témoignages en disant que Kié fut battu à<br />

Ming-t’iao, mais qu’il s’enfuit et fut exilé à Nan-tch’ao.

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