Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 153<br />
02. (289) L’expression désigne, d’après Ou Tch’eng (commencement du IIe siècle), les cinq<br />
degrés de noblesse, kong, heou, po, tse, nan. Pour d’autres explications, voyez Legge.<br />
02. (290) Par cette phrase, Yu montre qu’il a su distinguer entre les bons et les mauvais,<br />
récompenser les uns et punir les autres.<br />
02. (291) Choen déclare Yu digne de lui succéder. — Le sens que nous donnons à cette phrase<br />
n’est point celui que lui attribuent les commentateurs chinois ; mais il nous paraît être imposé<br />
par la suite des idées (cf. note 291) ; en outre nous ferons remarquer que nous avons eu à<br />
traduire le texte de Se-ma Ts’ien et non celui du Chou king ; nous avons donc cherché à<br />
pénétrer, non la signification du Chou king traditionnel, mais celle que Se-ma Ts’ien attribuait<br />
à sa citation et qu’il indique par les modifications mêmes qu’il fait subir à l’original.<br />
02. (292) La musique dont il est question est celle qui se faisait dans le temple ancestral ; aussi<br />
les mânes des ancêtres viennent-ils assister à la cérémonie.<br />
02. (293) Le mot siao désigne proprement une flûte à plusieurs tuyaux ; mais l’expression siao<br />
chao est le nom de la musique de Choen. — Sur les neuf airs, cf. note 01.337.<br />
02. (294) Dans les trois strophes qui suivent, la tête représente l’empereur, les jambes et les<br />
bras sont ses ministres. — Dans la première strophe, les rimes sont, dans le système de Toan<br />
Yu-ts’ai, au p’ing cheng de la première catégorie (H. T. K. K., ch. DCLX, p. 1 v°) ; dans la<br />
seconde strophe, les rimes sont au p’ing cheng de la dixième catégorie (loc. cit., p. 9 v°) ; dans<br />
la troisième strophe, les rimes sont au p’ing cheng, de la dix-septième catégorie (loc. cit., p.<br />
15 r°).<br />
02. (295) Fin du chap. I et Tsi.<br />
02. (296) L’expression, chen tchou = proprement : président des dieux, s’explique par le fait<br />
qu’on appelait président (tchou ou tchou jen) celui qui présidait aux rites et aux cérémonies<br />
religieuses.<br />
— Le titre de président des dieux (qui attestait, chez celui qui le possédait, le droit de sacrifier<br />
aux dieux de toutes les montagnes et de tous les cours d’eau de l’empire et non pas seulement<br />
à telle ou telle divinité déterminée) était l’apanage de l’empereur. Ainsi, dans le chapitre du<br />
Chou king intitulé Hien yeou i té (trad. Legge, p. 214), pour exprimer l’idée que le Ciel<br />
cherche un nouveau souverain, il est dit que le Ciel cherche quelqu’un qui possède la pure<br />
vertu pour en faire le président des dieux. Dans le Che king (décade Cheng min, trad. Legge,<br />
p. 492) le duc de Chao souhaite au roi Tch’eng d’aller jusqu’au bout de sa destinée en restant<br />
président des dieux. Dans le Li ki (chap. Tsi fa, trad. Legge, Sacred Books of the East, t.<br />
XXVIII, p. 203),. on lit :<br />
« Celui qui exerce l’empire sacrifie aux cent dieux (c’est-à-dire à tous les<br />
dieux) ; les seigneurs n’honorent que leurs dieux locaux.<br />
— Cf. plus haut, note 01.228.<br />
02. (297). Mencius, V, a, 6, trad. Legge, p. 234 ; [trad. Couvreur].<br />
02. (298) Yang-tch’eng, c’est-à-dire la ville au sud (de la montagne) était ainsi appelée<br />
parce qu’elle était située à 23 li au sud de la fameuse montagne Song ; elle était à 35 li au<br />
sud-est de l’actuelle sous-préfecture de Teng-fong, préfecture et province de Ho-nan.<br />
02. (299) On a vu plus haut (note 101) que Hia était le nom du fief que possédait Yu avant<br />
qu’il fait empereur. Le nom du royaume devint celui de la dynastie.<br />
02. (300) Les descendants de Kao-yao avaient pour nom de famille Yen. Leou est aujourd’hui<br />
la préfecture secondaire de Leou-ngan, province de Ngan-hoei ; Yng correspond à la<br />
sous-préfecture de Yng-chan, dans le territoire de cette même préfecture secondaire. Hiu<br />
correspond à la préfecture secondaire de ce nom, dans la province de Ho-nan.