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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 152<br />

Cheng (H. T. K. K., ch. CCCXCI, p. 18 r°) propose d’adopter la leçon qui est indiquée par le<br />

chap. Lu li tche du Ts’ien Han chou — les chants des sept principes.<br />

02. (279) Plusieurs commentateurs se fondent sur un passage du grand commentaire de Fou<br />

Cheng, pour dire que cette expression désigne quatre catégories de ministres :<br />

ceux de devant étaient appelés i = (celui qui propose ou supprime) le doute ;<br />

ceux de derrière étaient appelés tch’eng = celui qui aide ;<br />

ceux de gauche étaient appelés fou = celui qui seconde ;<br />

ceux de droite étaient appelés pi = celui qui soutient.<br />

02. (280) Le début seul de cette phrase se trouve dans le Chou king. Se-ma Ts’ien est ici plus<br />

obscur encore que le livre classique,<br />

02. (281) Dans le Chou king, il n’y a pas la phrase « l’empereur dit... » et les paroles qui<br />

suivent se trouvent donc dans la bouche de Yu.<br />

— La leçon de Se-ma Ts’ien semble être la meilleure, car elle est confirmée par un texte de la<br />

monographie du roi Yuen de Tch’ou, dans le Ts’ien Han chou et par deux textes du Loen heng<br />

de Wang Tch’ong (H. T. K. K., chap. CCCXCI, p. 22 r° et v°).<br />

— Ajoutons que le Chou king ne présente plus ici aucun sens suivi, tandis que la rédaction de<br />

Se-ma Ts’ien est à la rigueur intelligible ; voici comment on peut, je crois, exposer<br />

l’enchainement des idées : Choen se propose de prendre Yu pour successeur ; Yu commence<br />

par montrer qu’il en est digne en rappelant ses travaux antérieurs ; il disserte ensuite sur les<br />

devoirs du souverain et fait voir ainsi qu’il en comprend l’importance ; Choen appelle son<br />

attention sur le soin extrême avec lequel il devra choisir les hommes dont il fera ses ministres,<br />

car ce sont les ministres qui font réussir le gouvernement. Yu approuve cette parole. Choen lui<br />

fait alors une dernière recommandation (c’est le passage où nous nous sommes arrêtés en ce<br />

moment) ; il craint que Yu ne transmette l’empire à son fils (le fils de Choen, Chang-kiun),<br />

quoiqu’il en soit indigne ; prenant Tan-tchou, fils de Yao, comme exemple, il engage Yu à ne<br />

point favoriser la mauvaise conduite d’hommes de cette sorte et à en user envers Chang-kiun<br />

comme lui-même, Choen, en a usé envers Tan-tchou. Yu répond en rappelant que dans toute<br />

sa vie passée, il a mis son devoir au-dessus de ses affections et a su distinguer entre les<br />

hommes de bien et les méchants. Choen le reconnaît alors capable de lui succéder.<br />

02. (282) Quoique les eaux débordées eussent été ramenées dans le lit des fleuves, Tan-tchou<br />

voulait encore aller en bateau là où la terre ferme avait réapparu.<br />

02. (283) Les jours sin, jen, koei et kia sont quatre jours consécutifs (les trois derniers d’une<br />

série de dix jours et le <strong>premier</strong> de la série suivante) ; le texte de Se-ma Ts’ien est donc fort<br />

étrange, car le fils de Yu serait né le lendemain de son mariage et, comme le fait gravement<br />

remarquer Kiang Cheng, « c’est bien court. » Le texte du Chou king est plus admissible, car il<br />

donne simplement à entendre que Yu n’eut que quatre jours pour se marier.<br />

02. (284) T’ou-chan est le nom d’une principauté que l’opinion généralement admise par les<br />

commentateurs place dans la sous-préfecture actuelle de Hoai-yuen, préfecture de Fong-yang,<br />

province de Ngan-hoei.<br />

02. (285) K’i succéda plus tard comme empereur à son père, Yu.<br />

02. (286) Sur les cinq domaines, cf. note 246. On a vu que le domaine le plus lointain devait<br />

avoir 5 000 li de côté.<br />

02. (287) Pour un lecteur non prévenu, il est évident que les douze maîtres sont les douze<br />

pasteurs de peuples dont il a été parlé plus haut, note 01.303. Les Chinois épiloguent à l’infini<br />

sur ce texte parce qu’ils veulent mettre d’accord le chiffre de douze provinces attribué à l’empire<br />

de Choen et le chiffre de neuf provinces dont il est question dans le Tribut de Yu (cf.p.<br />

65, n. 2). Voyez Legge, Chou king, p. 85-86.<br />

02. (288) L’expression « les quatre mers » désigne ici les barbares des quatre points cardinaux.

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