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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 151<br />

solution de continuité ; c’est une confirmation du fait déjà connu que ces deux chapitres n’en<br />

formaient qu’un seul dans le texte moderne du Chou king.<br />

02. (269) Chou king : I et Tsi.<br />

02. (270) Cf. n. 116. — Dans le texte du Chou king, tout ce développement est remplacé par la<br />

phrase : Je me servis des quatre modes de locomotion.<br />

02. (271) Cf. note 114.<br />

02. (272) Tous les commentateurs disent que cette nourriture fraîche est de la viande. Le mot<br />

paraît en effet avoir à l’origine le sens de viande fraîche ou crue. — Sur I, cf. note 01.299.<br />

02. (273) Le kiuen était un canal de 1 pied de largeur et de 1 pied de profondeur ; le koei était<br />

un canal de 16 pieds de largeur et de 16 pieds de profondeur ; entre ces deux dimensions il y<br />

avait le soei de 2 pieds de largeur sur 2 de profondeur, le keou de 4 pieds de largeur sur 4 de<br />

profondeur, le siu = de 8 pieds de largeur sur 8 de profondeur.<br />

— Notre texte, en citant les canaux de la plus petite et ceux de la plus grande catégorie, donne<br />

à entendre qu’il s’agit de tous les canaux.<br />

02. (274). Cf. note 01.296.<br />

02. (275) Le sens de cette phrase est simple et clair dans le texte de Se-ma Ts’ien ; la leçon du<br />

Chou king [] est plus obscure ; les uns (H. T. K. K., ch. CCCXCI, p. 13 v°) … expliquent<br />

l’expression comme signifiant : la nourriture qui a des tiges, c’est-à-dire les céréales ; —<br />

d’autres opposent la nourriture qu’on ne se procure qu’avec effort, c’est-à-dire les produits de<br />

la culture, à la nourriture fraîche dont il a été question plus haut, c’est-à-dire aux produits<br />

de la chasse et de la pêche.<br />

02. (276) Tout ce passage est d’une intelligence assez difficile ; le texte présente de notables<br />

différences avec celui du Chou king. Le sens général est le suivant : les fonctions d’empereur<br />

ont la plus grande importance ; si celui qui les remplit est attentif à ses devoirs, il aura le<br />

calme pour lui-même parce qu’il aura atteint le but de sa destinée ; par une conséquence<br />

naturelle, ses ministres seront vertueux et tout l’empire sera d’accord avec ses désirs,<br />

témoignant ainsi, en vertu de l’axiome : Vox Populi vox Dei, qu’il règne par droit divin ; le<br />

Ciel prouvera d’ailleurs de nouveau qu’il l’a investi de ce droit en le comblant de bienfaits.<br />

— Dans la dernière phrase, le mot [] est le signe du futur (cf. Stan. Julien, Syntaxe chinoise, t.<br />

I, p. 173).<br />

02. (277) Après que Yu a montré à l’empereur quelle est l’importance de sa charge, l’empereur<br />

à son tour rappelle à ses ministres la gravité de leurs fonctions.<br />

02. (278) Les ministres doivent donner toute leur attention aux manifestations visuelles et<br />

auditives de la régularité. Pour la vue, on a imaginé de peindre sur les vêtements de cour<br />

divers symboles (douze exactement ; les <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> ne citent que les <strong>premier</strong>s, le<br />

soleil, la lune et les étoiles, qui étaient réservés aux vêtements impériaux) et l’ordre dans<br />

lequel ces symboles doivent apparaître aux audiences de la cour est fort important, car ils sont<br />

la marque visible de l’harmonie ; les ministres ont donc à veiller à ce que le cérémonial<br />

concernant les objets qu’on voit soit observé avec exactitude. Pour l’ouïe, la musique et les<br />

chants sont la pierre de touche du bon ou du mauvais gouvernement ; ils sont la marque<br />

auditive de l’harmonie ; les ministres doivent donc écouter avec attention la musique et les<br />

chants.<br />

— Dans ce passage fort difficile, le texte de Chou king paraît n’avoir pas toujours été bien<br />

compris par Se-ma Ts’ien lui-même ; c’est ainsi que les trois caractères par lesquels il<br />

remplace la phrase observer les qualités et les défauts du gouvernement) du Chou king, n’ont,<br />

de l’aveu de Se-ma Tcheng, absolument aucun sens ; il faut reconnaître d’autre part que la<br />

leçon du Chou king à son tour ne se comprend qu’à grand renfort de commentaires ; Kiang

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