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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 149<br />

02. (248) Le grain décortiqué a plus de valeur sous un moindre volume que le grain non<br />

décortiqué ; une redevance d’une certaine valeur en grain décortiqué est donc d’un transport<br />

plus facile que la même redevance en grain non décortiqué ; c’est ce qui explique pourquoi ce<br />

sont les sujets les plus éloignés qui paient leur impôt en riz décortiqué.<br />

02. (249) Ce sens est celui qui est indiqué par Kiang Cheng (H. T. K. K., ch. CCCXCII, p. 46<br />

r°) ; on apporte des présents au lieu des céréales que livraient les zones plus rapprochées de la<br />

capitale.<br />

02. (250) Le texte des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> est [] « ceux qui ont des charges dans l’État ». Le<br />

texte du Chou king donne la leçon [] mais la plupart des commentateurs expliquent [] comme<br />

ayant le sens de [] (H. T. K. K., ch. CCCXCII, p. 46 r°) ; l’explication de Ts’ai Tch’en (Chou<br />

king, ch. V, p. 26 v°), qu’a suivie M. Legge en traduisant ce terme par « les royaumes des<br />

barons », me paraît insoutenable, car les barons sont compris au nombre des seigneurs qui<br />

occupent la zone suivante.<br />

02. (251) Ce domaine est celui qui assure la paix de l’empire et sert d’intermédiaire entre le<br />

monde civilisé et le monde barbare ; dans la première zone de ce domaine, on polit les murs<br />

encore rudes des hommes par l’instruction ; dans la seconde zone, on les tient en bride au<br />

moyen des soldats.<br />

02. (252) Les Man sont, dans ce texte, des peuples barbares plus éloignés que les I : on a vu<br />

que, dans d’autres textes, les Man sont les barbares du sud et les I ceux de l’est (cf. p. 68),<br />

02. (253) Ce sens de est celui qui est indiqué par Ma Yong. M. Legge l’entend comme<br />

désignant des criminels condamnés à un exil plus lointain encore que les bannis dont il a été<br />

question dans le domaine de la paix.<br />

02. (254) Nous suivons pour le sens et la ponctuation de cette phrase les indications du<br />

commentaire de Tcheng Hiuen (H. T. K. K., ch. CCCXCII, p. 47 v°). La traduction serait<br />

alors :<br />

« Au nord et au sud il parvint ; sa renommée et ses enseignements pénétrèrent<br />

jusqu’aux quatre mers.<br />

Mais la phrase « Au nord et au sud il parvint » est bien peu satisfaisante, car on est en droit de<br />

se demander jusqu’où il parvint, puisqu’à l’est et à l’ouest le texte dit très nettement jusqu’où<br />

il alla.<br />

02. (255) Le mot i = fin, est ici l’équivalent du caractère ki = aller droit.<br />

02. (256) Cette phrase commence par les mots et la phrase précédente finit par les deux mêmes<br />

mots. Certaines éditions de Se-ma Ts’ien ne laissent subsister qu’une seule fois cette<br />

expression. Le commentateur de l’époque de Kien-long, Tchang Tchao pense (Che ki, ch. II,<br />

annot. crit., p. 2 r°) que la première phrase devait se terminer par le mot [] et la phrase<br />

suivante commencer par [] : si l’on admet cette correction de texte, l’empereur confère à Yu<br />

un insigne en jade noir afin d’annoncer au Ciel (et non pas au monde) que son œuvre était<br />

bien accomplie. Ce sens est en effet plus satisfaisant.<br />

— Dans le texte du Chou king, c’est Yu qui présente à l’empereur l’insigne de jade noir pour<br />

lui annoncer qu’il a terminé ses travaux ; la leçon des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> est préférable, car<br />

les insignes sont conférés par l’empereur à ses sujets et l’inverse ne saurait avoir lieu. —<br />

Cette phrase termine le Yu kong.<br />

02. (257) Chou king : Kao yao mo.<br />

02. (258) Dans la traduction de cette dernière phrase, nous suivons le sens indiqué par Tch’en<br />

Ta-yeou (Chou king, ch. III, p. 23 r°) qui seul nous paraît faire un mot-à-mot rigoureux. Le<br />

caractère est pris dans le sens qu’il a fréquemment de « ce qui peut passer, ce qui est bon,<br />

digne d’approbation ». Kao-yao, sur la demande de Yu, développe sa pensée ; il montre que si

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