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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 147<br />

ile ainsi appelée. — Les trois Che — — ont donné lieu à de nombreux commentaires ;<br />

d’après le Choei king, c’était le nom d’une localité qui était dans la sous-préfecture de K’i, (au<br />

nord de l’actuelle sous-préfecture de I-tch’eng, préfecture de Siang-yang, province de Houpe)<br />

; suivant Tcheng Muen on appelait les trois Che trois petits affluents du Han qui arrosaient<br />

le territoire de la préfecture de Ngan-lou ; Se-ma Tcheng se rattache à cette dernière opinion.<br />

— Sur la montagne Ta-Pié, cf. p. 139, n. 3. — Le marais de Hoei (nous l’avons vu plus haut<br />

désigné sous le nom de Hoai — cf. p. 67, n. 2) n’est qu’un autre nom du lac P’ong-li ou<br />

Po-yang ; peut-être ici est-il plus particulièrement la partie supérieure du lac, les marais qui<br />

lui donnent en quelque sorte naissance. Il est assez curieux d’ailleurs de voir comment<br />

l’hydrographie chinoise continue à suivre le cours du Han, même après son confluent avec le<br />

Yang-tse-Kiang, en lui rattachant le système du lac Po-yang et en le retrouvant dans la<br />

branche septentrionale du Kiang ; c’est une idée admise par la géographie chinoise que des<br />

fleuves peuvent se traverser sans se confondre. — Sur le Kiang septentrional, cf. p. 119, n. 2.<br />

02. (235) Nous avons déjà souvent eu l’occasion de remarquer que la rivière Min, est regardée<br />

par les Chinois comme formant le cours supérieur du Yang-tse-Kiang. C’est donc le grand<br />

Fleuve dont nous avons ici la description.<br />

— Sur la montagne Min, cf. p. 1 W n. 1. — Dans le territoire de la préfecture de Tch’eng-tou,<br />

capitale du Se-tch’oan, le grand Fleuve, c’est-à-dire la rivière Min) se divise en une multitude<br />

de ramifications qui se réunissent plus bas en deux branches principales, l’une qui est la<br />

continuation du grand Fleuve, l’autre qui en reste séparée jusqu’à son confluent avec le<br />

Yang-tse-Kiang, auprès de la préfecture secondaire de Lute, et qui porte, comme au temps du<br />

Yu kong, le nom de T’o t`-û îl :. Ce singulier phénomène de bifurcation est très nettement<br />

indiqué dans notre texte. — Li est le nom d’une préfecture secondaire à l’ouest du lac Tong<br />

t’ing, province de Ho-nan ; elle prend son nom de la rivière Li qui, venant de la préfecture<br />

secondaire de Houo-fong, dans le Hou-pe, vient aboutir dans le lac Tong-t’ing. — Sur<br />

l’identification des neuf Kiang avec le lac Tong-t’ing, cf. p. 121, n. 4. Le Fong-ling ou colline<br />

de l’Est est dans la ville préfecturale de Yo-tcheou laquelle se trouve à la jonction du lac<br />

Tong-t’ing avec le Yang-tse-Kiang. — Le Hoei n’est autre que le lac Po-yang (cf. la note précédente)<br />

; ce lac est mentionné aussi bien à propos du Han qu’à propos du Kiang, parce qu’il<br />

se trouve sur la partie de leur parcours qui leur est commune, c’est-à-dire après leur jonction à<br />

Han-yang et avant leur nouvelle séparation sous les noms de Kiang septentrional et de Kiang<br />

central.<br />

02. (236) Sur le cours du Tsi, cf. note 131. — A sa sortie de la montagne Wang-ou, le Tsi<br />

s’appelait Yen ; mais il ne devait pas tarder à perdre ce nom, comme le prouve l’existence de<br />

la sous-préfecture de Tsi-yuen (c’est-à-dire source du Tsi), dans la préfecture de Hoai-k’ing,<br />

province de Ho-nan. Le Tsi se jetait dans le Ho tout près de la sous-préfecture de Mong. A<br />

une grande distance de là, en face de la sous-préfecture de Ou-tché, le Hoang-ho, au moment<br />

de tourner vers le nord, laissait échapper vers le sud-est un embranchement qui était considéré<br />

comme la continuation de la rivière Tsi ; cet embranchement formait l’étang de Yong (cf. note<br />

188).<br />

— L’étang de Ko est dans le voisinage immédiat de la ville préfecturale de Ts’ao-tcheou à<br />

l’extrême ouest du Chan-tong ; comme l’étang de Yong et celui de Ko sont tous deux sur le<br />

bord même du Hoang-ho actuel, il est évident que le Hoang-ho coule maintenant dans l’ancien<br />

lit du Tsi.<br />

— D’après le texte du Yu kong, il est évident que la colline — appelée T’ao-kieou devait se<br />

trouver entre les lacs de Fong et de Ko ; on ne saurait donc la placer auprès de la<br />

sous-préfecture actuelle de Ting-t’ao, car celle-ci est au sud-est et non à l’ouest de l’étang de<br />

Ko ; on ne peut pas savoir quelle était sa situation exacte.<br />

— Sur la rivière Wen, cf. note 150. — L’embouchure du Tsi devait être celle de l’actuel Siao<br />

ts’ing-ho.<br />

02. (237) Sur le mont T’ong-pe, cf. note 225.

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