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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 146<br />

nous amènent au lac Tong-ting (cf. note 176) et quant au plateau de Fou-ts’ien, le<br />

commentateur P’ei Yn s’appuie sur un texte du Kouo yu pour l’identifier avec la montagne Po<br />

yang, près du lac du mème nom, dans le Kiang-si.<br />

02. (230) Ici, comme plus haut (cf. note 219), Se-ma Ts’ien ajoute une phrase au texte du Chou<br />

king, et cette phrase (il parcourut les neuf cours d’eau) nous oblige à faire intervenir Yu ; mais<br />

elle est une interpolation évidente ; il en est de même du mot qui se trouve en tète de<br />

quelques-unes des phrases de la description hydrographique qui suit ; nous ne pouvons pas, à<br />

cause des règles de la syntaxe chinoise, traduire ce mot par « cours de (tel ou tel fleuve) »,<br />

comme le fait M. von Richthofen ; nous devons lui donner pour sujet Yu, comme le propose<br />

M. Legge, mais, une fois cette concession faite à l’élément légendaire, nous croyons que Yu<br />

est entièrement absent dans toutes les autres phrases qui nous décrivent le cours des fleuves et<br />

non les voyages de ce personnage.<br />

— Comme dans la description orographique qui précède, nous suivrons ici pas à pas M. de<br />

Richthofen dont les savantes analyses ont découvert dans ce texte, sous le fatras des<br />

commentaires chinois, une lumineuse exposition du système hydrographique de la Chine<br />

réparti en neuf bassins, à savoir : la rivière Jo, la rivière Hei, le Hoang-ho, la rivière Han, le<br />

Yang-tse-Kiang, la rivière Tsi, la rivière Hoai, la rivière Wei et la rivière Lo.<br />

02. (231) Cf. note 206. Les sables mouvants sont le grand désert à l’ouest de Kia-yu-koan.<br />

02. (232) Cf. note 193.<br />

02. (233) Sur le Tsi-che et Long-men, cf. note 216 : sur la montagne Hoa ou Tei-hoa, cf. note<br />

192 ; la montagne Hoa marque le point où le Hoang-ho tourne de la direction sud vers l’est.<br />

— La montagne Ti tchou est celle qui est au milieu du Hoang-ho, en amont de la souspréfecture<br />

de Yuen-k’iu, province de Chān-si ; cf. note 222.<br />

— Le gué de Mong se trouve entre la sous-préfecture de Mong-tsin sur la rive droite du<br />

fleuve, et celle de Mong sur la rive gauche, à l’ouest de la préfecture de Hoai-k’ing, province<br />

de Ho-nan ; c’est un lieu célèbre dans les Annales chinoises.<br />

— C’est peu après son confluent avec la rivière Lo que le Hoang-ho quittait le lit où il coule<br />

aujourd’hui et se dirigeait vers le nord-est ; la montagne Ta-p’ei est au nord de la<br />

sous-préfecture de Siun, elle-même au nord-est de la préfecture de Wei-hoei, province de Honan.<br />

— La rivière Kiang est identifiée avec le cours supérieur de la rivière Tchang actuelle ; la<br />

rivière Tchang est constituée par la jonction de deux branches, le Tchang clair, et le Tchang<br />

bourbeux ; toutes deux ont leur source dans le Chān-si, la première au nord de la préfecture<br />

secondaire de Leao, la seconde à l’ouest de la préfecture de Lou-ngan ; elles se réunissent au<br />

lieu appelé Kiao tchang-k’eou, tout au nord du Ho-nan ; le Tchang ainsi formé devait, au<br />

temps du Yu kong, se jeter dans le Hoang-ho sur le territoire de la préfecture de Koang-p’ing,<br />

province de Tche-li.<br />

— Sur le lac Ta-lou, cf. note 129. — Sur les neuf Ho, cf. note 132.<br />

— Le nom du Ni-ho donne à entendre que les neuf fleuves s’y réunissaient en heurtant leurs<br />

cours opposés ; M. von Richthofen (I, p. 323) pense que les diverses branches du Ho se<br />

réunissaient peu avant de se jeter dans la mer, de la même manière que nous voyons de nos<br />

jours tout un système compliqué de cours d’eau confluer à T’ien-tsin ; M. von Richthofen<br />

admet que l’embouchure unique du Ho devait être au delà même de T’ien-tsin, dans les<br />

environs de la montagne Kié-che (cf. note 130).<br />

02. (234) Le mont Pouo-tchong dont il est ici question est celui qui se trouve dans la province<br />

de Chān-si, cf. note 227. — En traversant le territoire de la préfecture secondaire de Kiun —<br />

(en amont de la préfecture de Siang-yang, province de Hou pe), le Han prenait le nom de<br />

rivière de Ts’ang-lang, suivant certains commentateurs parce qu’il se trouvait là une grande

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