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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 145<br />

secondaire de Chàn, province de Ho-pan) et sépare le bassin de la rivière Tan, affluent de la<br />

rivière Han, de celui de la rivière Lo. Le Hiong-eul se rattache à l’est au système du<br />

Song-chan qui, quoique ayant son pic principal dans la sous-préfecture de Teng-fong, au<br />

sud-est de Ho-pan-fou, s’étend aussi beaucoup plus à l’ouest, comme l’atteste le nom de la<br />

sous-préfecture de Son au sud-ouest de Ho pan-fou, non loin du Hiong-eul ; le Wai-fang était<br />

un des pics du Song-chan ; il séparait ainsi le bassin de la rivière Lo de celui de la rivière Jou.<br />

Le T’ong-pe est dans la sous-préfecture du même nom, au sud-est de la préfecture de<br />

N’an-yang, province de Ho-pan ; il sépare le bassin de rivière Han de celui de la rivière<br />

Hoai ; Enfin le P’ei-wei est identifié avec le Heng-wei, au nord de la sous-préfecture de<br />

Ngan-lou qui fait partie intégrante de la ville préfecturale de Té-ngan, province de Hou-pe<br />

(ne pas confondre cette sous-préfecture de Ngan-lou avec la préfecture de même nom qui est<br />

située plus à l’ouest, sur la rivière Han) ; cette identification du P’ei-wei est indiquée par le<br />

Kouo-ti-tche, par Se-ma Tcheng, Tcheng Hiuen, T’soi Tch’en et en général tous les<br />

commentateurs ; elle est très plausible puisqu’ainsi le P’ei-wei continue la délimitation<br />

orientale du bassin de la rivière Han. Seul l’ouvrage de critique moderne assez médiocre<br />

intitulé Ti li kin che place le P’ei-wei dans la sous-préfecture de Se-choei, province de Chantong<br />

; la seule raison qu’il en donne est l’absurdité inhérente à un passage du pseudo K’ong<br />

Ngan-kouo où il est dit que le P’ei-wei est auprès de la sous-préfecture de \nnn-lou. mais que<br />

la rivière Hoai passe (Chou king, ch. V, p. 4 r°) ; cette absurdité est une des nombreuses<br />

preuves qu’on peut donner de l’inauthenticité du commentaire dit de K’ong Ngan-kouo) ; pour<br />

résoudre la contradiction, le Ti li kin che place la montagne P’ei-wei clans le Chan-tong,<br />

auprès de la rivière Se, autrefois affluent de la rivière Hoai (cf. note 159). Mais on peut<br />

trancher le problème d’une autre manière en ni.tnt simplement l’affirmation attribuée à K’ong<br />

Ngan-kouo et en disant que ni la rivière Hoai ni aucun de ses affluents ne passent auprès du<br />

P’ei-wei dont il est ici question. — Les quatre massifs montagneux mentionnés dans cette<br />

phrase ne constituent pas, si nos identifications sont exactes, une chaîne continue ; mais ils ont<br />

entre eux un étroit rapport puisqu’ils établissent une ligne de démarcation du nord au sud<br />

entre les rivières Lo, Tan et Han qui sont à l’ouest de cette ligne et le bassin de la rivière Hoai<br />

qui est à l’est.<br />

02. (226) Le mot [] (auquel, pour ne pas rompre la suite des idées, je donne arbitrairement pour<br />

sujet la chaîne de montagnes) doit être en réalité une interpolation destinée à intercaler la<br />

tournée de Yu dans cette description orographique qui en est manifestement inciépendante.<br />

02. (227) La montagne Pouo-tchong est à l’ouest de la sous-préfecture de Han-tchong et au<br />

nord de la préfecture secondaire de Ning-hiang, province de Chàn-si ; elle donne naissance à<br />

la rivière Yang qui se grossit de deux cours d’eau de moindre importance au relais de T’aingan<br />

(à l’ouest de la sous-préfecture de Hien) et prend alors le nom de rivière Han.<br />

— La montagne King (cf. note 173) est beaucoup plus bas sur la rive droite du Han ; elle<br />

marque la fin de la partie montagneuse de ce bassin, comme la montagne Pouo-tchong en<br />

marquait le commencement.<br />

02. (228) Le Nei-fàng et le Ta-Pié continuent la délimitation du bassin du Han ; mais ce ne<br />

sont que des collines. Le Nei fang n’a guère que 600 pieds d’élévation au-dessus de la plaine ;<br />

il est, sur la rive droite du Han, au sud-ouest de la ville préfecturale de Ngan-lou, province de<br />

Hou pe. La colline Ta pié est exactement au confluent du Han et chi Yatzg-tse-kictizg, à côté<br />

cle la ville préfectorale de Han-yang.<br />

02. (229) Dans cette phrase sont comprises toutes les montagnes sur la rive droite du Kiang<br />

depuis sa source qui est pour les Chinois celle de la rivière Min. Elles ne forment point un<br />

système continu ; M. von Richthofen a fort bien expliqué la raison de cette incohérence en<br />

disant que le Yu kong rejette dans cette phrase tout l’ensemble des montagnes du sud-ouest et<br />

du sud qui étaient alors presque entièrement ignorées des Chinois. La montagne Min est le<br />

massif au nord du Se-tch’oan ; il donne naissance à la rivière de mcme nom qui est considérée<br />

comme le cours supérieur du Yang-tse-Kiang. Le Heng-chan est généralement identifié avec<br />

la célèbre montagne au nord de Heng Tcheou-fou province de Ho-nan. — Les neuf Kiang

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