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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 144<br />

n’est-elle pas par là-même une image plus fidèle du texte ? plutôt que de chercher à satisfaire<br />

la logique par une interprétation unilatérale ne vaut-il pas mieux suivre pas à pas la<br />

composition de ces vieux écrits anonymes qui ne furent assurément l’œuvre ni d’un seul<br />

homme, ni d’une seule époque, mais qui sont souvent une étrange synthèse de fragments<br />

disparates ?<br />

02. (220) Les montagnes K’ien, K’i et King sont des collines sur la rive gauche de la rivière<br />

Wei, dans la province de Chàn-si : le K’ien est le plus occidental : il donne son nom à la<br />

rivière K’ien et à la sous-préfecture de K’ien-rang (dans la préfecture de Fong-siang) ; sur les<br />

montagnes K’i et King, cf. p. 132, n. 2. — M. von Richthofen rattache à cette phrase les cinq<br />

mots suivants et traduit : « et franchit le Ho à Hou-k’eou » ; mais la position de Hou-k’eou<br />

après le mot Ho me paraît rendre cette traduction inexacte ; je fais donc de ces cinq mots le<br />

commencement de la phrase suivante : « en traversant le Ho (c’est-à-dire en passant du Chànsi<br />

dans le Chān-si), on trouve le Hou-k’eou..., etc. » Il me semble d’ailleurs que le Ilou-k’eoct<br />

se rattache mieux au système du Chān-si qu’à celui du Chān-si.<br />

02. (221) Sur le Hou-k’eou, cf. p. 104, n. 1. — Le Lei-cheou est l’important massif que<br />

contourne le Hoang-ho à P’ou-tcheou, Chān-si. — Le T’ai yo n’est autre que le Hoao-T’aichan<br />

cf. note 124.<br />

02. (222) Les trois montagnes Ti-tchou, Si-tch’eng et Wang-ou sont marquées par les cartes<br />

chinoises au sud de la sous-prefecture de Yang-tch’eng, préfecture de Tsé-tcheou, province de<br />

Chān-si ; elles sont situées à la limite entre les provinces de Chān-si et de Ho-nan et se<br />

succèdent, dans l’ordre de l’énumération, de l’est à l’ouest.<br />

— Les cartes chinoises marquent au beau milieu du Éoang-ho, à quelque distance en amont<br />

de la sous-préfecture de Yuen-k’iu (préfecture secondaire de Kiang, Chān-si), une autre<br />

montagne Ti-tchou ; c’est elle que M. Legge choisit pour l’identifier avec celle qui est<br />

mentionnée dans ce texte ; M. von Richthofen a montré (China, t. I, p. 306, n. 2) qu’il avait<br />

tort et que la montagne Ti-tchou dont il est ici question est à l’est et non à l’ouest de la<br />

montagne Wang-ou.<br />

02. (223) Cette chaîne est celle qui limite la grande plaine du Tche-li à l’ouest et au nord. Elle<br />

porte le nom de T’ai-hang-chan (c’est-à-dire la grande chaîne) depuis la préfecture de Hoaik’ing<br />

dans le Ho-nan jusqu’à la sous-préfecture de houo-lou préfecture de Tcheng-ting,<br />

province de Tche-li. Le Heng-chan (Se-ma Ts’ien écrit Tch’ang-chan, cf. p. 108, n. 1) a donné<br />

lieu à de nombreuses hypothèses de la part des critiques chinois ; MM. Legge et Richlhofen<br />

fixent son emplacement dans la sous-préfecture de K’iu-yang, au nord de la préfecture de<br />

Tchengling, province de Tche-li.<br />

— Pour le Kié-che, cf. p. 108, n. 1. Les contreforts de cette montagne devaient s’avancer dans<br />

la mer et c’est ce qui explique l’expression du texte : « elle entre dans la mer ».<br />

02. (224) Le Niao-chou-chan, comme on l’a vu plus haut (p. 133, n. 1), est à l’ouest de la<br />

préfecture de Kong-tch’ang, province de Kan-sou ; c’est un massif isolé qui ne fait pas, à vrai<br />

dire, partie du système auquel ce texte le rattache ; mais il en est fort rapproché et en est<br />

comme un poste avancé vers le nord.<br />

— Toutes les autres montagnes qui sont ici mentionnées appartiennent au système appelé par<br />

M. von Richthofen le Koen-loen oriental ; le Si-k’ing-chan continue la chaîne du Tsi-che-chan<br />

à l’est du Hoang-ho ; elle passe au nord de T’ao-tcheou (sur la rivière T’ao, province de Kansou),<br />

puis se termine a environ 60 li au sud du Niao-chou-chan. En continuant à suivre les<br />

ramifications de ce système montagneux vers l’est, on trouve la montagne Tchou-yu 70 li à<br />

l’ouest de la préfecture secondaire de Ts’in, province de Kan-sou. Le mont T’ai-hoa (cf. p.<br />

126, n. 1) peut être regardé comme l’extrémité orientale de la branche de ce système qui<br />

ferme sur la rive droite le bassin de la rivière Wei.<br />

02. (225) Le système de cette chaîne est moins net que les autres ; voici cependant comment<br />

on peut l’exposer : Hiong-eul est à l’ouest de la sous-préfecture de Lou-che (préfecture

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