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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 143<br />

anciens caractères très distincts à l’origine, mais que l’orthographe actuelle a unifiés (H. T. K.<br />

K., ch. CCCXCII, p. 3 v°).<br />

02. (213) L’étang de Tou-yé (le Che ki écrit tou partout où le Chou king écrit tchou) se trouvait<br />

situé, d’après les commentateurs, sur le territoire de la sous-préfecture de Tchen-fan, au nord<br />

de la préfecture secondaire de Leang, province de Kan-sou. Il est à remarquer que, sous les<br />

<strong>premier</strong>s Han, le territoire de Leang-tcheou appartenait à la tribu Hiong-nou de Hieou-tch’ou ;<br />

l’empereur Ou fut le <strong>premier</strong> qui le rattacha à l’empire en 115 avant J.-C. et en fit la<br />

commanderie de Ou-wei ; il est donc hautement improbable que l’étang de Tou-yé fût connu<br />

des Chinois à I’époque où l’on écrivit le Yu kong : il faut, ou que nous ayons affaire ici à une<br />

interpolation, ou que les commentateurs aient identifié arbitrairement le nom de Tou-yé au<br />

moyen de notions qu’on ne put avoir qu’après le règne de l’empereur Ou.<br />

02. (214) On a vu plus haut que le peuple de San-miao passait pour avoir été transféré dans le<br />

pays de San-wei par Choen (cf. note 01.254).<br />

02. (215) Ces trois sortes de pierres étaient fort estimées, mais on ne peut savoir exactement<br />

quelle en était la nature. D’après K’ong Ngan-kouo les pierres k’ieou et lin étaient des espèces<br />

de jades, tandis que le long-han était une pierre qui ressemblait aux perles.<br />

02. (216) Le nom de Tsi-che (pierres entassées) est donné à deux chaînes de montagne : l’une,<br />

qui est la plus importante, est au sud du lac Kouhou-nor, sur la rive gauche du Hoang-ho ; la<br />

seconde est beaucoup plus à l’ouest ; elle est située au nord de la préfecture secondaire de Ho<br />

Îfa, préfecture de Lan-tcheou, province de Kan-sou, et marque la fin du cours montagneux du<br />

Hoang-ho ; c’est de cette dernière qu’il est ici question, puisque c’est seulement après l’avoir<br />

dépassée au lieu appelé Tsi-che-koan (passe du Tsi-che que le Fleuve devient navigable. —<br />

La montagne long-men est au nord de Han-tch’eng, préfecture de T’ong-tcheou, province de<br />

Chàn-si.<br />

02. (217) D’après Ts’ai Tch’en, les gens qui naviguaient (apparemment sur le Hoang-ho),<br />

depuis le Tsi-che-chan jusqu’à Long-men, étaient les habitants du nord de la province de<br />

Yong ; les autres, c’est-à-dire les habitants du sud-ouest, les retrouvaient au confluent de la<br />

rivière lh’ei avec le Hoang-ho, parce qu’ils venaient en descendant la rivière R’ei.<br />

02. (218) Les Koen-loen doivent ètre les habitants du massif montagneux lui portait ce nom.<br />

On a vu mentionnés plus haut (p. 89), les Jong de l’ouest, les Si-tche et les Kiu-seou. —<br />

D’après l’histoire des T’ang, le pays de Tang-hiang au temps des T’ang, correspondait à<br />

l’ancien Si-tche.<br />

02. (219) Ici commence la seconde partie du tribut ; elle se compose d’abord d’une description<br />

des montagnes et des cours d’eaux. M. von Richthofen (China ; t. I, p. 303, n. 11 veut qu’on<br />

traduise la phrase de Se-ma Ts’ien : tao kieou chan comme signifiant : « disposition des neuf<br />

chaînes de montagnes. » Mais pour qu’une telle traduction fût possible, il faudrait qu’on eût<br />

en chinois kieou chan lao ; la règle de position nous oblige à faire du mot tao un verbe actif<br />

dont le complément direct est kieou chan et dont le sujet ne peut être Yu. La phrase tao kieou<br />

chan est analogue à la phrase ton kieou chan que nous avons rencontrée plus haut (p. 101 ;<br />

pour niveler (ton) les neuf montagnes, Yu les parcourt (tao).<br />

— Cette réserve faite, nous adoptons pour ce qui suit l’interprétation de M. von Richthofen ;<br />

ce savant a montré avec une rare ingéniosité que les neuf montagnes et les neuf fleuves ne<br />

sont pas des termes vagues, mais que le Yu kong décrit exactement neuf chaînes de montagnes<br />

et neuf cours d’eau et que, dans tout ce traité de géographie physique, l’intervention de Yu<br />

n’est point supposée.<br />

— On voit quelle est la position que nous prenons entre MM. Legge et von Richthofen ; M.<br />

Legge mentionne Yu partout ; M. von Richthofen ne le voit nulle part ; nous les concilions en<br />

distinguant dans le Yu kong une partie légendaire qui se rapporte à Yu et une partie<br />

scientifique qui en est indépendante : à côté de phrases où le sujet est Yu, nous en découvrons<br />

d’autres qui sont de simples énoncés scientifiques. Si notre traduction a quelque incohérence,

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