Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 142<br />
province de Chàn-si, elle arrose la préfecture de P’in et se jette dans la rivière Wei au nord-est<br />
de Si-ngan-fou.<br />
02. (208) Les rivières Ts’i et Tsiu, ont été l’objet de longues disrussions entre les érudits<br />
chinois (cf. Choei king tchou che, chap. XVI, p. 25 v° et suiv.). De leurs travaux il résulte :<br />
1. que les rivières Ts’i et Tsiu du Yu kong ne doivent pas être confondues avec les<br />
rivières Tsiu et Ts’i du Che king (III, 1, première strophe de la 3 e ode, traduction<br />
Legge, p. 437) ; les rivières citées par le Che king se trouvaient entre la préfecture<br />
secondaire de P’in et la montagne K’i (à l’est de Fong-siang-fou), c’est-à-dire<br />
qu’elles étaient à l’ouest de la rivière King ; au contraire, les deux rivières citées par<br />
le Yu kong sont, comme on le verra quelques pages plus loin, à l’est de la rivière<br />
King ;<br />
2. même à l’est de la rivière King, deux identifications sont encore possibles, les uns<br />
disant avec K’ong Ngan-kouo que les rivières Ts’i et Tsiu se réunissent pour former<br />
la rivière Lo qui passe par les préfectures secondaires de Fou et de T’ong et confond<br />
son confluent dans le Hoang-ho avec celui de la rivière Wei ; les autres soutenant que<br />
la rivière Tsiu est la branche occidentale et la rivière Tsi la branche orientale du cours<br />
d’eau qui traverse la sous-préfecture de Fou-p’ing et vient aboutir dans la rivière Wei<br />
à l’est de la sous-préfecture de Lin-t’ong. C’est cette dernière opinion qu’adopte M.<br />
Legge et que nous croyons aussi la plus plausible,<br />
02. (209) D’après le Kouo ti che, la rivière Fong prend sa source à la montagne Tchong-nan<br />
dans la sous-préfecture de Hou, au sud-ouest de Si-ngan-fou ; cette rivière était donc un<br />
affluent de droite du Wei.<br />
02. (210) La montagne King se trouvait sur le territoire de la sous-préfecture de Fou-p’ing,<br />
préfecture de Si-ngan ; c’est là que, suivant la légende, Hoang-ti et plus tard Yu lui-même<br />
fondirent des trépieds. Cette montagne ne doit pas être confondue avec celle qui portait le<br />
même nom dans la province de King (cf. note 173) ; c’est sur celle de la province de King que<br />
Pien Ho trouva la pièce de jade qui devint si célèbre sous le nom de l’anneau de Ho (cf.<br />
Mayers, Manual, n° 551 ; <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, chap. LXXXI).<br />
— La montagne K’i est au nord de la sous-préfecture de Ki-chan, préfecture de Fong-siang ;<br />
c’est celle ntème que quelques commentateurs ont voulu à tort retrouver dans la montagne K’i<br />
mentionnée à propos de la province de Ki (cf. note 123).<br />
— Sur le sacrifice lu, cf. note 196.<br />
02. (211) Le Tchong-nan est, d’après le Ti li kin che, une chaine de montagnes qui s’étend à<br />
l’est depuis la sous-préfecture de Lan-lien (au sud-est de Si-ngan-fou), jusque dans le<br />
territoire de la préfecture de Fong-siang, à l’ouest.<br />
— Le nom de la montagne Toen-ou est écrit Choen-ou dans le Chou king ; cette hauteur<br />
devait faire partie de la chaîne du Tchong-chan, car elle se trouvait dans la sous-préfecture de<br />
Mei, préfecture de Fong-siang, mais sur la rive droite de la rivière Wei.<br />
— La montagne Niao-chou était située à la source de la rivière Wei, dans la sous-préfecture de<br />
Wei-yuen, province de Kan-sou.<br />
— Le texte ne nous dit pas ce qui fut fait sur ces trois montagnes et probablement la phrase<br />
n’était à l’origine que la simple énumération des hauteurs de la province ; si on veut rattacher<br />
cette phrase à ce qui précède et à ce qui suit, il faut admettre que le mot lu est sous-entendu ;<br />
Yu fit des sacrifices sur le Tcheng-nan, le Toen-ou et le Niao-chou comme il l’avait fait sur les<br />
monts King et K’i.<br />
02. (212) Le mot [] a ici le sens de « terrain haut et plat ». On sait que ce mot a aussi le sens de<br />
« source ». S’il a deux acceptions si différentes, c’est parce qu’il représente en réalité deux