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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 141<br />

02. (202) La montagne Si-k’ing est une chaîne fort étendue qui s’étend à travers la région du<br />

Koukou-nor et le Kan-sou jusqu’à la préfecture de Kong-tch’ang ; il en sera parlé plus en<br />

détail dans la description orographique qui suivra.<br />

— La rivière Hoan est identifiée par les commentateurs chinois avec la rivière Blanche ; si<br />

cette identification est exacte, le Choei king a tort de dire que la rivière Hoan prend sa source<br />

au sud des monts Si-k’ing ; en effet, la rivière Blanche prend sa source dans le Se-tch’oan, au<br />

pied des montagnes Min ; elle traverse l’extrémité sud du Kan-sou, puis rentre dans le<br />

Se-tch’oan et, sur le territoire de la sous-préfecture de Tchao-hoa, elle se jette dans la rivière<br />

Kia-ling ; c’est cette dernière (qu’on appelle quelquefois le Han occidental, cf. note 195), dont<br />

le cours supérieur est désigné sous le nom de Ts’ien dans notre texte. Ainsi les porteurs de<br />

tribut devaient aller par terre des monts Si-k’ing jusqu’à la rivière Hoan (ou rivière Blanche) ;<br />

ils descendaient ce cours d’eau jusqu’à Tchao-hoa ; de là ils remontaient la rivière Kia-ling<br />

(ou rivière Ts’ien) jusqu’au point où son cours se trouvait le plus rapproché de celui de la<br />

rivière Han (dont l’une des branches supérieures est la rivière Mien il de notre texte) ; ils<br />

faisaient alors un portage par terre pour passer d’un bassin dans l’autre. De la rivière Han, le<br />

texte ne nous dit pas comment on pouvait gagner le Wei, affluent du Hoang-ho ; il devait être<br />

nécessaire cependant de faire encore un transport par terre.<br />

02. (203) Cf. note 193.<br />

02. (204) Le Ho est appelé ici occidental parce qu’il s’agit de la partie du Hoang-ho située à<br />

l’ouest de la province de Ki où se trouvait la capitale.<br />

02. (205) La province de Yong devait comprendre la majeure partie du Chàn-si et du Kan-sou<br />

actuels.<br />

02. (206) Le nom de la rivière Jo est écrit [] dans le Chouo wen. Ce cours d’eau passait,<br />

lisons-nous plus loin, à Ho-li . Ho-li est le nom de la chaîne de montagnes le long de laquelle<br />

se déroule aujourd’hui la Grande Muraille, depuis Kan-tcheou jusqu’à Sou-tcheou, dans le<br />

Kan-sou, La rivière Jo doit donc être identifiée avec le Hei-ho qui passe à Kan-tcheou et se<br />

dirige du sud-est au nord-ouest (ce qui explique la phrase : la rivière Jo se dirigea vers l’ouest.<br />

Le Hei-ho se réunit en dehors de la Grande Muraille à la rivière Tola (T’ao-lai) ; après leur<br />

jonction, elles portent le nom d’Etsina ; celle-ci se dirige vers le nord et aboutit au lac Sogok<br />

(Souo-k’o-ngo-mo ; ce lac est aussi appelé lac d’Etsina ; sous les Han, c’était le marais de<br />

Kiu-yen).<br />

— Quoique la rivière Jo ou Hei ho n’ait été comprise dans les limites de l’empire qu’au temps<br />

de l’empereur Ou (140-87 av. J.-C.), il n’est pas surprenant que les Chinois l’aient connue dès<br />

l’époque du Yu kong ; en effet, le bassin de cette rivière a de tout temps été une des grandes<br />

routes par lesquelles se sont précipitées les invasions barbares ; on n’a qu’à lire le récit de la<br />

lutte des empereurs Han contre les Hiong-nou pour s’en convaincre et d’ailleurs le seul fait<br />

qu’on a construit la Grande Muraille tout le long de cette rivière prouve qu’on avait senti la<br />

nécessité d’en défendre l’accès. Dès les temps les plus reculés, les Chinois ont donc dû, soit<br />

repousser les assaillants venus de ce côté, soit lancer eux-mêmes des expéditions par cette<br />

voie et c’est ainsi que nous expliquons que cette rivière soit mentionnée dans le Yu kong.<br />

02. (207) Dans notre traduction du mot [], nous adoptons le sens indiqué par le Chouo wen qui<br />

dit : On appelle [] deux rivières qui se réunissent.<br />

— La rivière Wei est un des principaux cours d’eau du Chàn-si ; elle prend sa source dans la<br />

sous-préfecture de Wei-Yuen, préfecture de Lan-tcheou, province de Kan-sou ; elle passe à<br />

Kong-tch’ang-fou dans la même province ; dans le Chàn-si, elle passe au nord de Si-ngan<br />

fou ; elle se jette dans le Hoang-ho au point exact où il change son cours du nord au sud pour<br />

prendre la direction de l’ouest à l’est.<br />

— La rivière King est un affluent de gauche de la rivière Wei ; elle prend sa source dans la<br />

sous-préfecture de P’ing-leang, préfecture de P’ing-leang, province de Kan-sou ; dans la

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