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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 140<br />

l'ouest et que, lorsqu'ils s'étaient graduellement avancés vers l'est, ils avaient gardé le souvenir<br />

de leur ancienne résidence (China, t. I, p. 317) ; à nos yeux, au contraire, la fausse idée qu'ils<br />

se faisaient de la rivière Hei montre que les régions de l'ouest leur étaient presque entièrement<br />

inconnues et qu'ils n'en parlaient que par ouï-dire.<br />

02. (194) Le massif des montagnes Min sert de ligne de démarcation entre le Kan-sou, le<br />

Se-tchouan et la région du Koukou-nor ; la rivière Min (considérée par les Chinois comme le<br />

cours supérieur du Yang-tse-Kiang) y prend sa source.<br />

— Le nom de Pouo ou Pouo-tchong est donné à deux montagnes :<br />

l’une, qui est celle dont il est ici question, est au sud de la préfecture secondaire de<br />

Ts’in, province de Kan-sou ; une branche de la rivière Kia-ling, appelée le Han<br />

occidental, y prend sa source.<br />

L’autre montagne Pouo-tchong est au nord de la préfecture secondaire de<br />

Ming-Kiang, province de Chàn-si ; la rivière Han (qui n’a rien de commun avec le<br />

Han occidental) y prend sa source.<br />

02. (195) D’après K’ong Ngan-kouo, le T’o et le Tch’en dont il est ici parlé seraient<br />

ceux-mêmes que nous avons vus mentionnés à propos de la province de King. Si nous<br />

rejetons cette opinion comme insoutenable, nous n’en sommes guère plus avancés, car un<br />

regard jeté sur la carte nous fera voir que les systèmes du Kiang et du Han ne s’anastomosent<br />

point dans la province de Leang. Peut-être les noms de T’o et de Tch’en sont-ils appliqués ici<br />

à des ramifications qui font communiquer entre eux le Kiang et un autre de ses affluents, par<br />

exemple le Kia-ling-Kiang ; mais ce n’est là qu’une pure hypothèse.<br />

02. (196) Se-ma Tcheng dit que la montagne Mong se trouvait dans la sous-préfecture de<br />

Han-hia (aujourd’hui Ya-ngan, préfecture secondaire de Ya, province de Se-tch’oan), mais<br />

qu’il ne sait pas où était la montagne Ts-ai. Hou Wei suppose que la montagne Ts’ai était plus<br />

au sud, dans le groupe des Ngo-mei-chan, à l’ouest de Kia-ting-fou.<br />

— Le mot lu désigne le sacrifice fait aux montagnes.<br />

02. (197) Certains commentateurs veulent voir dans Ho-i soit le nom d’une contrée, soit les<br />

noms de deux rivières ; les autres soutiennent qu’il faut donner au mot i son sens ordinaire de<br />

barbares et traduire : « les barbares qui habitent les bords de la rivière Ho ». Il n’est pas<br />

douteux que cette dernière interprétation ne donne le sens primitif de l’expression ; mais on<br />

peut admettre aussi que, longtemps après la disparition des barbares, le nom de Ho-i était resté<br />

attaché à la contrée qu’ils avaient autrefois occupée. Il nous semble peu vraisemblable que ce<br />

soit dans les régions encore habitées par des barbares que Yu aille mettre les champs en<br />

culture et élever des digues.<br />

02. (198) Cette traduction s’appuie sur l’autorité de K’ong Ngan-kouo. M. Legge remarque<br />

que, si on l’adopte, le sol de la province se trouve déterminé seulement quant à sa couleur et<br />

non quant à sa qualité ; c’est pourquoi il adopte la manière de voir de Ma Yong qui veut que le<br />

mot li signifie « léger et fin ». La seule objection à faire à cette interprétation est que le mot li<br />

n’a jamais eu ce sens.<br />

02. (199) Les redevances étaient, suivant les saisons de l’année, au septième, au huitième ou<br />

au neuvième rang ; en moyenne donc, on pouvait les considérer comme étant au huitième<br />

rang ; telle est l’explication de l’expression.<br />

02. (200) D’après K’ong Ngan-kouo, est le nom d’une sorte de jade ; Tcheng Hiuen écrit ce<br />

même mot avec la clef du métal et prétend y voir le nom d’une excellente qualité d’or.<br />

02. (201) D’après les indications données par le traité géographique (Ti li tche) du Livre des<br />

<strong>premier</strong>s Han, l’argent se trouvait au sud-ouest de l’actuelle sous-préfecture de I-Pin,<br />

préfecture de Siu-tcheou, province de Se-tch’oan.

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