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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 139<br />

— La rivière I est un affluent de droite du Lo ; les rivières Tch’en et Kien en sont des affluents<br />

de gauche. Voyez pour plus de détails les notes de M. Legge à ce passage du Yu kong, qui<br />

n’offre d’ailleurs pas de difficultés.<br />

02. (188) K’ong Ngan-kouo explique le mot po du Chou king dans son sens ordinaire de<br />

« flot ». Se-ma Tcheng interprète le mot Po du Che ki comme signifiant « eaux débordées ». Il<br />

n’y a donc pas lieu de supposer deux lacs dont l’un s’appellerait Yong et l’autre Po, ni, d’autre<br />

part, d’appeler Yong-po le lac qui a toujours eu simplement le nom de Yong. Le lac de Yong<br />

était desséché et avait cessé d’exister dès l’époque des Han, comme nous l’atteste Tcheng<br />

Hiuen ; il se trouvait sur le territoire des sous-préfectures actuelles de Yong-tse et Yong-yang,<br />

préfecture de Kai-fong, province de Ho-nan.<br />

02. (189) D’après les indications du Kouo ti tche, le lac Ming-tou (ou Mong-tchou, leçon du<br />

Chou king) se trouvait dans la sous-préfecture actuelle de Ting-t’ao, préfecture de<br />

Ts’ao-tcheou, province de Chan-tong. Quant à l’étang de Ko, il est marqué par les cartes<br />

chinoises modernes au lieu même où est située la ville préfecturale de Ts’ao-tcheou.<br />

02. (190) Au lieu du mot, le Chou king écrit sì qui signifie « chanvre ».<br />

02. (191) Sur le sens exact du mot, voyez note 161.<br />

02. (192) Le sud de la montagne Hoa (qui est appelée plus loin T’ai-hoa) était la limite de la<br />

province à l’est. Cette montagne se trouve à peu de distance au sud de la sous-préfecture de<br />

Hoa-yn, préfecture de T’ong-tcheou, province de Chàn-si ; elle est au sud de la rivière Wei, à<br />

60 li environ au sud-ouest du grand coude que fait le Hoang-ho.<br />

02. (193) ► La rivière Hei est donnée ici comme la limite occidentale de la province de<br />

Leang ; au paragraphe suivant, une rivière du même nom est indiquée comme bornant à<br />

l'ouest la province de Yong. Enfin, quelques pages plus loin, dans la description générale des<br />

cours d'eau, nous lisons que la rivière Wei ou rivière Noire passe à San-wei et va se jeter dans<br />

la mer du Sud. Si nous faisons abstraction pour un moment de la foule de renseignements<br />

contradictoires que prétendent nous donner les érudits chinois, nous tirerons de ces textes les<br />

conclusions suivantes : la rivière Hei dont il est parlé dans le Yu kong est unique ; elle limite<br />

successivement à l'ouest les provinces de Leang (Kan-sou) et de Yong (Se-tch'oan) par son<br />

cours dirigé du nord au sud qui se déroule depuis la montagne San-wei (auprès de Toen-hoang<br />

au sud-ouest de Ngan-si-tcheou, Kan-sou) jusqu'à la mer du Sud.<br />

— Maintenant, qu'un pareil cours d'eau n'existe pas en réalité, c'est ce qui est manifeste. Mais<br />

on comprend comment les Chinois ont pu se faire cette idée erronée ; auprès de la montagne<br />

San-wei coule le Tang-ho dont la direction est celle du sud au nord, c'est-à-dire qu'elle est<br />

perpendiculaire à celle des fleuves de Chine (le Tang-ho est un affluent de gauche de la rivière<br />

Pou-loun-ki (Bouloungir) qui se jette dans le lac Kara-nor). D'autre part, à l'ouest du<br />

Se-tch'oan coule du nord au sud le Kin-cha-Kiang dont les Européens font le cours supérieur<br />

du Yang-tse-Kiang). Or, le Tang-ho et le Kin-cha-Kiang se trouvent tous deux dans des<br />

régions que les Chinois ne connaissaient point à l'époque du Yu kong ; ils ne possédaient à<br />

leur sujet que les quelques vagues données qu'ils avaient pu acquérir dans leurs expéditions<br />

contre les peuples barbares de ces contrées ; ils avaient ainsi appris que, soit au nord, soit au<br />

sud, on rencontrait du côté de l'ouest des cours d'eau dont la direction était perpendiculaire à<br />

celle des fleuves de Chine ; ils imaginèrent donc une rivière unique appelée le Hei-choei ou<br />

rivière Noire qui formait à l'ouest la limite du monde connu depuis la montagne San-wei au<br />

nord jusqu'à la mer au sud. C'est bien ainsi que les anciens commentateurs se représentaient la<br />

rivière Hei, comme on peut le voir sur la carte reproduite dans le Chou king de Yong-tcheng ;<br />

ce sont les commentateurs modernes qui, faisant intervenir dans l'interprétation du Yu kong<br />

des données géographiques inconnues autrefois, ont distingué deux rivières Hei, l'une à l'ouest<br />

de la province de Yong, l'autre à l'ouest de la province de Leang.<br />

— M. von Richthofen voit dans la mention de la rivière Hei et de la rivière Jo dont il va être<br />

parlé au paragraphe suivant, la preuve que les Chinois avaient dû primitivement habiter dans

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