Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 138<br />
communiquent entre elles par des ramifications compliquées avant leur confluent définitif à<br />
Ou-tch’ang.<br />
02. (178) On appelait Yun-mong une contrée marécageuse qui s’étendait au nord du Yang-tse,<br />
depuis la sous-préfecture de Kien-li dans la préfecture de King-tcheou, jusqu’à celle de<br />
Yun-mong dans la préfecture de Té-ngan. Peut-être distinguait-on deux lacs, celui de Yun et<br />
celui de Mong, ce qui justifierait la leçon du Chou king. Quoi qu’il en soit, ce qui est certain<br />
c’est que, même en admettant que Yun et Mong soient deux lacs, ils devaient être tous deux au<br />
nord du Yang-tse ; c’est par erreur que M. Legge place Kiang-hia (aujourd’hui dans la<br />
sous-préfecture de Yun mong) et Hoa-yong (aujourd’hui dans la sous-préfecture de Kien-li) au<br />
sud du Yang-tse.<br />
02. (179) L’arbre tch’oen paraît être le même que celui qui est mentionné par le Pen ts’ao sous<br />
le nom de [] : ce dernier est le Cedrela sinensis (Bretschneider, Jour. China Br. of the R. As.<br />
Soc., vol. XXV, p. 354).<br />
— K’ong Ngan-kouo identifie l’arbre kan avec l’arbre Cudrania triloba (Bretschneider, loc.<br />
cit., p. 332) ; le bois de cet arbre était fort dur et servait à faire des arcs.<br />
— L’arbre koai paraît à M. Bretschneider (loc. cit., p. 339) être le Juniperus chinensis.<br />
— L’arbre po est une sorte de cyprès, le Thuya orientalis (Bretschneider, loc. cit., p. 336).<br />
02. (180) Ce sont deux sortes de bambous dont on se servait pour faire des flèches (cf.<br />
Bretschneider, art. cit., n° 564).<br />
— L’arbre hou était employé aux mêmes usages ; M. Bretsohneider (ibid., n° 543) renonce à<br />
l’identifier.<br />
02. (181) Les trois royaumes sont synonymes de la province de King ou peut-être seulement<br />
d’une partie de cette province. Les commentateurs chinois n’expliquent pas d’une manière<br />
satisfaisante l’origine de cette expression.<br />
02. (182) Cette herbe devait être une sorte de graminée : elle avait trois côtes ; elle était<br />
employée pour filtrer le vin dans le sacrifice que l’empereur rendait à ses ancêtres (M.<br />
Bretschneider, n° 459).<br />
02. (183) Cf. note 176.<br />
02. (184) D’après le chapitre CXXVIII des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, cette tortue vit mille<br />
années ; elle est longue d’un pied deux pouces. — On en faisait chauffer l’écaille et les<br />
craquelures qui se produisaient à la surface étaient interprétées par les devins. — Le mot<br />
paraît avoir ici le sens d’offrande extraordinaire. L’animal en question étant rare, on ne<br />
l’apporte que lorsqu’on a eu la chance de le trouver.<br />
02. (185) Le texte des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> répète le mot [] devant le mot Hán, ce qui rend le<br />
sens de la phrase plus clair que dans le Chou king ; pour aller de la province de King à la<br />
capitale, on naviguait, suivant le lieu d’où on partait, soit sur le Kiang, soit sur le T’o, soit sur<br />
le Tch’en ; mais il fallait ensuite de toute nécessité remonter le cours de la rivière Han ; puis<br />
on devait faire un portage par terre pour passer du bassin du Han dans celui du Lo, affluent du<br />
Hoang-ho.<br />
02. (186) La montagne King était la limite de cette province au sud ; le Hoang-ho l’était au<br />
nord ; à l’est, la province de Yu était contiguë de celle de Siu. Elle devait comprendre la<br />
majeure partie de la province de Ho-nan et les parties avoisinantes des provinces de Tche-li,<br />
Chan-tong, Ngan-hoei et Hou-pe.<br />
02. (187) La rivière Lo prend sa source dans la sous-préfecture de Lo-nan, préfecture de<br />
Chang, province de Chàn-si. Elle pénètre dans le Ho-nan sur le territoire de la sous-préfecture<br />
de Lou-che ; elle passe au sud de Ho-nan-fou et se jette dans le Hoang-ho, non loin de la<br />
sous-préfecture de Fan-choei, préfecture de K’ai-fong.