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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 136<br />

« Au nord cette province avait pour limite la rivière Hoai ; au sud elle s’étendait<br />

jusqu’à la mer.<br />

— Si on prenait cette seconde phrase au pied de la lettre, la province de Yang aurait eu une<br />

aire immense qui aurait compris jusqu’à la Cochinchine. Mais M. Legge a bien montré les<br />

raisons qui semblent prouver que cette province ne dépassait pas la chaîne de montagnes<br />

appelée Nan-ling, au nord du Koang-tong.<br />

02. (164) Le lac P’ong-li est plus connu des Européens sous le nom de lac Po-yang (il s’y<br />

trouve en effet une petite île montagneuse de ce nom). Le lac Po-yang est une immense nappe<br />

d’eau qui s’étend dans le nord de la province de Kiang-si, immédiatement au sud du Yang-tse-<br />

Kiang avec lequel elle communique.<br />

— Les oiseaux migrateurs (proprement : les oiseaux du soleil, c’est-à-dire, ceux qui se<br />

conforment aux saisons déterminées par le cours du soleil peur émigrer du nord vers le sud ou<br />

inversement) sont les oies sauvages qui, en hiver, venaient se réfugier dans les provinces<br />

méridionales de l’empire.<br />

02. (165) Les érudits chinois ont beaucoup écrit sur les trois Kiang. On trouvera un écho de<br />

leurs discussions dans les notes de M. Legge au Yu kong (p. 109), dans l’article de M. Edkins<br />

intitulé : On the ancient mouths of the Yang-tse-Kiang (Journ. North. China Branch As. Soc.,<br />

vol. II, 1860, p. 77-84), et dans Richthofen (China, t. I, p. 331-334).<br />

M. Richthofen a étudié la question avec la compétence d’un géologue et voici la conclusion à<br />

laquelle il aboutit :<br />

le Kiang du nord était le Yang-tse-Kiang actuel, de Ou-hou à la mer ;<br />

le Kiang central était une branche du Yang-tse-Kiang qui se détachait à Ou-hou,<br />

traversait le lac T’ai-hou et se jetait dans la mer près de Hang-tcheou-fou ;<br />

le troisième Kiang était le Tche-Kiang (appelé Tsien-tang-Kiang par Richthofen et<br />

Wells Williams, mais je n’ai pas pu découvrir ce nom sur les cartes chinoises) qui<br />

aboutit aussi. à la baie de Hang-tcheou-fou.<br />

02. (166) Le lac de Tchen n’est autre que le T’ai-hou, qui se trouve en partie dans la province<br />

de Kiang-sou et en partie dans celle de Tche-Kiang.<br />

02. (167) Le Chou king écrit [] ; ces mots désignent deux sortes de bambous, le <strong>premier</strong> plus<br />

petit que le second ; Se-ma Ts’ien donne la leçon [] qui est l’explication du <strong>premier</strong> des deux<br />

mots du Chou king.<br />

02. (168) D’après K’ong Ngan-kouo, les métaux des trois sortes étaient l’or, l’argent et le<br />

cuivre ; le reste du tribut consistait en pierres estimées, en bambous, en défenses d’éléphants,<br />

en peau de rhinocéros, en plumes d’oiseaux et en queues de yak. — On se servait de la peau<br />

de rhinocéros pour faire des cuirasses et des queues de yak pour faire des guidons. — Le<br />

Chou king ajoute encore les deux mots [] = et des bois. Mais Se-ma Ts’ien omet cette<br />

mention.<br />

02. (169) Le Che ki et le Chou king s’accordent pour écrire []. La traduction « barbares des<br />

îles » est ici beaucoup plus admissible que lorsqu’il s’agissait de la province de Ki (voyez plus<br />

haut, p. 98, note 3). Tchang Cheou-kié veut qu’il s’agisse du Japon ; mais il est bien peu<br />

croyable que des relations aient existé à une époque aussi reculée entre la Chine et le Japon. Il<br />

serait plus problable qu’il est fait allusion ici soit à l’archipel des Tcheou-chan (Chusan), soit<br />

même à Formose.<br />

02. (170) Cette traduction de [] est justifiée par le sens de l’expression [] dans le Che king<br />

(Legge, Chinese Classics, t. V, p. 346).<br />

02. (171) On doit donner ici à sĭ le sens qu’il a dans l’expression sĭ [] = conférer un ordre (en<br />

parlant de l’empereur).

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