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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 135<br />

capitale, il y avait de la terre jaune au centre, de la terre verte à l’est, de la terre rouge au sud,<br />

de la terre blanche à l’ouest, de la terre noire au nord ; on donnait au nouveau seigneur un peu<br />

de la terre qui correspondait à la situation de son fief par rapport à l’un des quatre points<br />

cardinaux ; à son retour dans ses États, le seigneur déposait cette terre sur un autel ; elle<br />

devenait le dieu local qui légitimait son autorité sur la contrée. Cf. le livre des Tcheou trouvé<br />

dans une tombe de Ki (ce livre fait partie de la collection intitulée Han wei ts’ong chou), au §<br />

48. La même coutume existait encore au temps des Han, comme on le verra plus loin en lisant<br />

les lettres d’investiture qui nous ont été conservées au chap. IX des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> et<br />

les Additions de Tchou Chao-suen à ce chapitre.<br />

02. (157) D’après K’ong Yng-ta, le mot hià ne doit pas être séparé ici du mot tĭ ; l’expression<br />

totale désigne une sorte de faisan. Il est probable qu’on recherchait surtout ces -oiseaux pour<br />

leurs plumes. D’après Tcheng Hiuen, le mot hià signifie « de couleurs variées ».<br />

02. (158) La montagne I dont il est ici question se trouvait dans la préfecture secondaire de<br />

P’ei, préfecture de Hoai-ngan, province de Kiang-sou. — L’arbre t’ôung est identifié par M.<br />

Bretschneider (Botanicon sinicum, n° 515) avec le Paulownia imperialis. Le bois de cet arbre<br />

était fort estimé pour faire des boîtes d’instruments de musique à cordes. Le mot solitaires<br />

désigne probablement ceux de ces arbres qui, croissant isolés, étaient de la plus belle venue.<br />

02. (159) La rivière Se prend sa source dans la sous-préfecture de Se-choei ; peu avant<br />

d’arriver à la ville préfecturale de Yen-tcheou, elle se divise en deux branches : l’une, plus<br />

septentrionale, traverse Yen-tcheou-fou et est appelée pour cette raison rivière de la<br />

préfecture ; l’autre coule plus au sud et garde le nom de rivière Se ; toutes deux aboutissent au<br />

Grand Canal.<br />

— La description que Ts’ai Tch’en fait du cours de cette rivière est différente ; d’après lui, la<br />

rivière Se, après avoir pris sa source dans la sous-préfecture de Pien (aujourd’hui<br />

sous-préfecture de Se-choei), aurait passé à P’ong-tch’eng (aujourd’hui préfecture secondaire<br />

de T’ong-chan, préfecture de Siu-tcheou, province de Kiang-sou) et se serait jetée dans la<br />

rivière Hoai à Hia-p’ei (aujourd’hui préfecture secondaire de P’ei préfecture de Siu-tcheou,<br />

province de Kiang-sou), peut-être une partie de ce que nous appelons aujourd’hui le Grand<br />

Canal n’était-elle autrefois que la continuation du cours de la rivière Se.<br />

— Les pierres que cette rivière déposait sur ses bords, ou, suivant d’antres commentateurs,<br />

qui semblaient flotter dans ses eaux, avaient une sonorité toute particulière ; aussi les<br />

employait-on pour en faire des instruments de musique.<br />

02. (160) Les deux mots Hoai i désignent, d’après K’ong Ngan-kouo, deux rivières.<br />

Tcheng-hiuen est, au contraire, d’avis qu’ils signifient : les barbares du Hoai.<br />

02. (161) D’après Ts’ai Tch’en, il s’agirait non de soies fines, comme l’explique<br />

K’ong-Ngan-kouo, mais d’étoffes dont la chaîne est noire et la trame blanche.<br />

02. (162) De la rivière Hoai on gagnait la rivière Se (cf. note 159) et celle-ci, par ses<br />

communications soit avec la rivière Tsi, soit avec la rivière Yong i, pouvait en définitive<br />

conduire jusqu’au Hoang-ho. Mais les éditeurs du Chou king de Yong-tcheng montrent que<br />

cette explication de Ts’ai Tch’en n’est pas très satisfaisante. La question sera toujours de<br />

savoir quelles transformations le Grand Canal a opérées dans l’hydrographie de cette contrée.<br />

— Certains critiques modernes (H. T. K. K., ch. CCCXCII, p. 15 r°) substituent au mot [] le<br />

mot [] en se fondant sur la leçon donnée par le Chouo wen ; l’étang de Ko était au sud, de la<br />

sous-préfecture de Hou-ling aujourd’hui sous-préfecture de Yu-tai, préfecture de Tsi-ning,<br />

province de Chan-tong) ; il communiquait avec la rivière Se. — Mais cette correction de<br />

texte est inadmissible, car il est évident qu’ici, comme dans la description des autres<br />

provinces, on trace la route par laquelle le tribut était apporté au Hoang-ho et par suite à la<br />

capitale.<br />

02. (163) K’ong Ngan-kouo dit :

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