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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 134<br />

nous traduisons, cette rivière se serait jetée dans le Tsi ; mais nous avons vu que le Tsi, tel que<br />

le décrit le Yu kong, a cessé d’exister.<br />

02. (151) La mer était la limite de cette province à l’est ; la rivière Hoai, au sud ; le T’ai-chan<br />

au nord. Quant à la limite occidentale, elle n’est pas mentionnée ; le Eul ya dit : « A l’est de la<br />

rivière Tsi, c’est la province de Siu » ; mais il est à remarquer d’une part que, dans le Eul ya,<br />

la province de Siu compnrend aussi celle de Ts’ing dont il a été question plus haut, et d’autre<br />

part que l’ancien cours de la rivière Tsi est fort difficile à déterminer exactement ; on ne peut<br />

donc s’appuyer sur ce texte pour dire que le Tsi était la limite occidentale de la province de<br />

Siu telle qu’elle est décrite dans le Yu kong.<br />

— Cette province devait comprendre le sud du Chan-tong et le nord du Kiang-sou et du<br />

Ngan-hoei.<br />

— Par suite d’une faute d’impression, le nom de cette province est écrit Ts’eu (= Ts’iu) dans<br />

la traduction de M. Legge ; mais dans les notes il est décrit correctement Seu (= Siu).<br />

02. (152) La rivière Hoai prend sa source dans les montagnes de Tong-pe, à la limite commune<br />

des provinces de Ho-nan et de Hou-pe. Elle coule de l’ouest à l’est.<br />

Au temps de Yu, quand le Hoang-ho ne déversait dans le golfe du Pe-tche-li, le Hoai se jetait<br />

directement dans la mer. Quand le Hoang-ho changea de cours et vint aboutir dans la<br />

province de Kiang-sou, son embouchure fut l’ancienne embouchure de la rivière Hoai et cette<br />

dernière ne fut plus considérée que comme un des affluents du grand Fleuve. Enfin depuis<br />

1854, le Hoang-ho coule au nord du Chan-tong : le Hoai n’arrive plus jusqu’à la mer ; il se<br />

déverse dans le lac Hong-tse, qui communique avec le lac Kao yeou et celui-ci alimente le<br />

Grand Canal.<br />

— La rivière I prend sa source aux montagnes I, dans le Chan-tong, passe dans la souspréfecture<br />

de I-choei, puis dans la préfecture secondaire de I. Au temps de Yu, elle devait se<br />

jeter dans la rivière Hoai non loin de Hoai-ngan-fou. Aujourd’hui, d’après M. Richthofen<br />

(China, I, 338), un de ses bras se rend dans le Grand Canal, tandis qu’un autre se réunit au<br />

réseau de canaux qui relie à la mer les cours inférieurs de tous les fleuves de cette contrée.<br />

— Se-ma Ts’ien remplace le mot [] du Chou king par le mot [] qui a le même sens, mais est<br />

d’un usage plus fréquent.<br />

02. (153) Mong et Yu sont les noms de deux montagnes. La montagne Mong se trouve à 4<br />

kilomètres environ au sud de la sous-préfecture de Mong-yn, préfecture de Ts’ing-tcheou<br />

province de Chan-tong. — La montagne Yu était située à l’extrémité nord-est de la province<br />

de Kiang-sou, dans la sous-préfecture de Kan-yu, préfecture de Hoai-ngan.<br />

02. (154) Le lac Ta-yé n’existe plus aujourd’hui ; il devait se trouver, d’après Ts’ai Tch’en, sur<br />

le territoire de l’actuelle sous-préfecture de Kiu-ye, préfecture de Yen-tcheou, province de<br />

Chan-tong.<br />

— Se-ma Ts’ien remplace le mot tchōu du Chou king par le mot []. Kong Yng-ta explique le<br />

mot du Chou king et Kong Ngan-kouo celui du Che ki de la même manière : tous deux<br />

désignent un lieu où l’eau se fixe.<br />

02. (155) Tong-yuen correspond à la préfecture secondaire de Tong-p’ing, préfecture de Yentcheou,<br />

province de Chan-tong.<br />

— Tong-yuen (la plaine orientale) était ainsi appelé parce qu’il se trouvait à l’est de la rivière<br />

Tsi et en effet, au temps de l’empereur King de la dynastie Han, le royaume de Tong-p’ing qui<br />

occupait ce territoire était aussi appelé royaume de Tsi-tong<br />

02. (156) D’après le commentaire de Li Tao-yuen au Choei king, les terres de cinq couleurs<br />

étaient fournies par la sous-préfecture de Tchou-tch’eng, préfecture de Ts’ing-tcheou,<br />

province de Chan-tong. Ces terres étaient un objet rituel dont on se servait dans la cérémonie<br />

de l’investiture conférée par le Fils du ciel aux seigneurs : sur l’autel du dieu de la terre, à la

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