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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 133<br />

02. (141) La montagne Tai n’est autre que le célèbre T’ai-chan — préfecture secondaire de<br />

T’ai-ngan, province de Chan-tong.<br />

02. (142) Les limites indiquées dans ce passage sont fort vagues ; certains critiques chinois<br />

croient cependant pouvoir préciser toutes les préfectures et sous-préfectures qui sont situées<br />

dans cette province ; nous ne les suivrons pas dans leur minutie qui n’est qu’un trompe-l’qeil ;<br />

d’une manière générale, la province de Ts’ing comprenait toute la partie du Chan-tong au sud<br />

de la rivière Tsi. D’après une théorie mentionnée par Tchang Cheou-kié, cette province aurait<br />

eu une étendue beaucoup plus considérable, car on lui aurait rattaché les pays qui s’étendent<br />

au nord et à l’est de la presqu’île du Chan-tong, par delà le golfe du Pe-tche-li. Cette bizarre<br />

assertion se fonde sur le fait que Choen aurait détaché une partie de la province de Ts’ing et<br />

l’aurait érigé en province de Yng : or, la province de Yng comprenait la contrée située à l’est et<br />

à l’ouest de la rivière Leao et s’étendait jusqu’en Corée.<br />

Nous ne sommes pas obligés, comme les commentateurs chinois, de pousser l’ingéniosité<br />

jusqu’aux limites de l’absurde, pour concilier entre elles les légendes de Choen et celles de<br />

Yu. Si nous nous en tenons strictement au texte du Yu kong, la province de Ts’ing était<br />

nettement circonscrite dans la presqu’île du Chan tong et ne passait pas d’un bond jusqu’au<br />

Leao-tong.<br />

02. (143) Le territoire de Yu-i est cité dans le chap. Yao-tien du Chou king (cf. Annales<br />

principales des cinq empereurs, p.╓ 44 ). Il correspond à la préfecture secondaire de Ning-hai,<br />

à l’extrémité de la presqu’île du Chan-tong. Pour les commentateurs qui, comme Se-ma<br />

Tcheng, admettent que la province de Ts’ing comprenait aussi le sud de la Mandchourie, Yu-i<br />

désignerait les territoires à l’ouest de la rivière Leao.<br />

02. (144) La rivière Wei est marquée sur les cartes modernes chinoises ; elle prend sa source<br />

dans la montagne Ki-ou, passe à Tchou tch’eng et se jette dans la mer au nord de la<br />

sous-préfecture de Tch’ang-i, préfecture de Lai-tcheou.<br />

— La rivière Tse se jette dans la mer plus à l’ouest, après avoir arrosé I-tou, Lin-tse, Lo-ngan<br />

et Cheou koang.<br />

02. (145) Cette phrase ne se trouve pas dans le Chou king.<br />

02. (146) Lin Tche-k’i veut que le mot ts’ouŏ ait ici le sens spécial qui lui est attribué dans la<br />

description de la province de Leang où il désigne certaines pierres à polir la jade. Le mot []<br />

jouerait alors le même rôle que le mot wêi dans la description de la province de Yang où nous<br />

lisons que le tribut consiste en tels et tels objets et en bois (cependant, dans le texte de Se-ma<br />

Ts’ien ces deux mots sont omis). Cette opinion peut fort bien se soutenir.<br />

02. (147) Le nom des barbares Lai s’est conservé dans celui de la préfecture de Lai-tcheou,<br />

province de Chan-tong ; il existe d’autre part, plus à l’est, une montagne Lai, dans la<br />

sous-préfecture de Hoang, préfecture de Teng-tcheou. Ce peuple devait donc occuper toute<br />

l’extrémité de la presqu’île du Chan-tong, à partir de Lai-tcheou.<br />

— Nous suivons l’avis de la grande majorité des commentateurs en ne donnant pas au mot<br />

wei le sens spécial de « cultiver la terre » qu’il a parfois dans le Yu kong ; la caractéristique<br />

des barbares est de n’être pas cultivateurs.<br />

02. (148) Les mannes doivent être celles de la province et non celles des barbares, car dans la<br />

description des provinces de Yen et de Yu, on parle des mannes sans qu’il ait été question de<br />

barbares.<br />

02. (149) D’après le Eul ya, le mot ién désigne une espèce de mûrier qui croît sur les<br />

montagnes ; Se-ma Ts’ien écrit [], qui doit avoir le même sens.<br />

02. (150) La rivière Wen prennd sa source dans la sous-préfecture de Lai-tchou, puis passe tout<br />

près de T’ai-ngan tcheou ; une partie de ses eaux se jette dans le Hoang-ho après avoir<br />

traversé Tong-p’ing Tcheou ; une autre partie alimente le Grand Canal. D’après le texte que

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