Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 126<br />
02. (103) Le Che pen, cité par Se-ma Tcheng, dit que Koen épousa une fille de la tribu Chen<br />
qui s’appelait Niu-tche ; elle enfanta Kao-mi : Kao-mi serait, d’après le commentateur Song<br />
Tchong, le nom du pays que Yu reçut en fief.<br />
— Se-ma Tcheng, citant le Chou wang pen ki de Yang Hiong (53 av. J.-C.-18 ap. J.-C.), fait<br />
naître Yu auprès de la montagne Che-nieou ; cette hauteur se trouve à l’ouest de la<br />
sous-préfecture de Min-tch’oan, préfecture de Tch’eng-tou, province de Se-tch’oan. Le T’ong<br />
kien tsi lan (chap. II, p. 1 r°) donne le même renseignement, mais en le rapportant au Chou<br />
pen ki de Ts’iao Tcheou (qui vivait au temps de la dynastie Han du pays de Chou, 221-263 ap.<br />
J.-C.).<br />
02. (104) Les Rites de Tai l’aîné (chap. Ti hi sing, p. 4 v°) disent :<br />
« Tchoan-hiu engendra Koen ; Koen engendra Wen-ming qui fut Yu.<br />
De même on lit dans le Che pen que Tchoan-hiu fut le père de Koen. Se-ma Ts’ien est donc<br />
d’accord avec ces deux ouvrages ; au contraire, d’après Pan Kou (chap. Lu li tche, 2 e partie, p.<br />
15 v°), Koen était le descendant de Tchoan-hiu à la cinquième génération, de même que Kouseou,<br />
père de l’empereur Choen.<br />
02. (105) Chou king : Yao tien.<br />
02. (106) Chou king : Choen tien.<br />
02. (107) Chou king : Choen tien.<br />
02. (108) Ta Tai li : chap. VII, Ou ti té.<br />
02. (109) La voix de Yu, dit Se-ma Tcheng, avait le son que rend le tube musical appelé<br />
yng-tchong et pouvait être prise pour l’étalon de la gamme ; de même, pour les mesures de<br />
longueur, « le pas de Yu » était l’unité ; les tireurs de sorts faisaient encore leurs calculs, au<br />
temps des T’ang, avec le pas de Yu.<br />
02. (110) Cf. note 01.299.<br />
02. (111) Cf. note 01.296.<br />
02. (112) Chou king : yu kong.<br />
02. (113) La leçon de Se-ma Ts’ien est fou qui signifie « donner, confier » ; c’est aussi la leçon<br />
des Rites de Tai l’aîné. Yu remet les terres à ses subordonnés pour qu’ils les divisent par<br />
catégories. La leçon du Chou king est « diviser » ; c’est alors Yu lui-même qui divise les<br />
terres.<br />
02. (114) La leçon des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> est une glose de celle du Chou king, ts’ién mŏu;<br />
en effet, le caractère mŏu ne doit pas être pris dans son sens vulgaire de « couper » ; il n’est<br />
ici que le substitut d’un vieux caractère, aujourd’hui perdu ; ce dernier caractère est expliqué<br />
comme signifiant « indications entaillées ». Il s’agit donc bien de marques faites sur les arbres<br />
comme le dit Se-ma Ts’ien (H. T. K. K., chap. CCCXCII, p. 12 r°). Ces marques étaient<br />
destinées à indiquer le chemin.<br />
— Assurément le sens que donne M. Legge [css : édition/rechercher : ‘cut down’] à cette phrase en<br />
traduisant « abattre les arbres » (Chinese Classics, t. III, p. 77) est beaucoup plus clair et plus<br />
satisfaisant pour un lecteur européen ; mais il nous semble qu’on n’a pas le droit de faire si<br />
bon marché des remarquables travaux de la critique chinoise moderne ; cette critique a<br />
démontré que les textes anciens étaient obscurs, et que la simplicité de l’explication traditionnelle<br />
était un leurre ; nous sommes obligés d’accepter ses conclusions, quelques embarras<br />
qu’elles puissent nous créer pour l’interprétation de ces vieux écrits.<br />
02. (115) Mencius (trad. Legge [§7], p. 127; [trad. Couvreur]) dit :