Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 123<br />
01. (330) Nous suivons ici le sens indiqué par Tchang Cheou-kié. Le ciel dont il est question<br />
est le ciel physique ; on observe l’ordre établi par le ciel en se conformant aux saisons.<br />
01. (331) Encore aujourd’hui la coutume de faire subir un examen triennal à tous les<br />
fonctionnaires est de règle. Tous les trois ans, le gouverneur de chaque province rédige un<br />
rapport sur ses subordonnés (cf. notes 202 et 219).<br />
01. (332) On a vu plus haut que le peuple de San-miao avait été transporté par Choen du sud<br />
dans l’ouest ; Kiang Cheng explique que, les San-miao se montrant encore insubordonnés<br />
dans leur nouvelle résidence, on fut obligé d’user envers eux de nouveaux moyens de rigueur.<br />
— Tout ce qui précède avait trait à la nomination des fonctionnaires ; on ne comprend guère<br />
ce que vient faire ici cette phrase isolée.<br />
01. (333) La confusion entre la division de l’empire en douze provinces et la division en neuf<br />
provinces apparaît manifestement dans cette phrase (cf. note 242).<br />
01. (334) Sur les travaux des Yu, voyez les Annales principales des Hia.<br />
01. (335) Sur le domaine des terres incultes, qui était à 2,500 li de la capitale au nord, au sud, à<br />
l’est et à l’ouest et avait par conséquent 5000 li de côté, cf. le Tribut de Yu, ad fin [p. ╓ 148 ].<br />
01. (336) Tout ce passage est fort altéré et les leçons des Rites de Tai l’aîné (chap. Ou ti té, p.<br />
3 v°) ne contribuent guère à l’éclaircir. Se-ma Tcheng propose de corriger le texte de la<br />
manière suivante [….]. Il faut alors traduire :<br />
« Au sud, il soumit Kiao-tche et Pei-hou ; à l’ouest, les Jong de l’ouest, Si-tche,<br />
Kiu-seou, les Ti-k’iang ; au nord, les Jong des montagnes, Pei-fa et Si-tchen ; à<br />
l’est, les barbares Tch’ang et Niao.<br />
— Le Kiao-tche correspond au Tong-king actuel (cf. note 150) ; le Pei-hou, d’après un<br />
commentaire du Eul ya cité par le K’ang hi tse tien, est identique à la commanderie de Je-nan<br />
sous les Han, c’est-à-dire au Quang-nam actuel, dans l’empire d’Annam ; le Pei-hou est<br />
mentionné dans la sixième strophe de l’inscription que Ts’in Che-hoang-ti fit faire en l’an 219<br />
avant J.-C. sur la terrasse Lang-ya (cf. Annales principales de Ts’in Che-hoang-ti).<br />
— Les Jong de l’ouest sont les barbares qui habitaient le Kan-sou actuel ; le Si-tche est appelé<br />
Sien-tche et le Kiu-seou est appelé Kiu-yu dans les Rites de Tai l’aîné ; ces deux pays sont<br />
aussi mentionnés dans le Yu kong (province de Yong) ;<br />
— les Ti-k’iang (ou, suivant quelques uns, les Ti et les K’iang) sont des barbares souvent<br />
assimilés aux Jong, mais qui paraissent avoir habité surtout le Se-tch’oan occidental et le<br />
Tibet. Le Pei-fa est cité par le livre des Han antérieurs comme un pays du nord ; le Si-tchen a<br />
été identifié assez arbitrairement par Tcheng Hiuen avec les Sou-tchen, ou Jou-tche qui<br />
régnèrent en Chine sous le nom de dynastie Kin et sont regardés comme les ancêtres des<br />
Mandchous actuels.<br />
— Les barbares Tch’ang nous sont inconnus ; dans le nom des barbares niao, certains<br />
commentateurs proposent de corriger Niao en tao ; il faut alors traduire les barbares des îles ;<br />
ces îles seraient soit l’archipel Japonais, soit l’archipel des îles de la Sonde.<br />
Je rapporte tout ce paragraphe à Choen parce qu’il lui est formellement attribué dans les Rites<br />
de Tai l’aîné.<br />
01. (337) La musique de Yu comprenait neuf chants successifs, chantés chacun sur un ton<br />
différent.<br />
01. (338) L’apparition d’êtres singuliers est regardée par les Chinois comme un présage de bon<br />
augure.<br />
01. (339) Cf. Chou king, chap. I et Tsi, trad. Legge [css : édition/rechercher : ‘phoenix’], Chinese<br />
Classics, t. III, p. 88 ; [trad. Couvreur].