Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 121<br />
Ces deux châtiments sont infligés en rase campagne ;<br />
3. le couteau et la scie punissent les crimes moyens (c’est-à-dire les criminels qu’on<br />
décapite, qu’on coupe en morceaux ou à qui on enlève le nez) ;<br />
4. le foret et l’instrument à marquer punissent les crimes moins graves du même genre<br />
(c’est-à-dire les criminels à qui on enlève les rotules ou qu’on marque au visage).<br />
Ces deux sortes de châtiments sont infligés en présence du souverain, à la cour ;<br />
5. le fouet et les verges punissent les crimes peu importants.<br />
Ce châtiment est infligé sur la place publique.<br />
Ainsi la rase campagne, la cour et la place publique sont les trois lieux où l’on subit les cinq<br />
châtiments.<br />
01. (316) Le sens de cette phrase est que le lieu du bannissement peut être fixé à un<br />
éloignement plus ou moins grand de la capitale ; il y avait cinq éloignements fixés par la loi et<br />
répartis sur trois zones concentriques de plus en plus distantes de la capitale.<br />
01. (317) Le juge qui prononce les peines doit savoir discerner la gravité des fautes.<br />
01. (318) Le caractère doit être prononcé che + wei — choei (H. T. K. K., ch. CCCXC, p.<br />
49 r°).<br />
01. (319) Le nom de cette fonction est ici kong-kong ; cf. note 305.<br />
01. (320) Le titre de cette fonction est tchen-yu ; dans le Chou king, cette phrase est prononcée<br />
par Choen lui-même ; c’est pourquoi plusieurs commentateurs ont cru que le mot yu désignait<br />
à lui seul la fonction et que tchen était le pronom possessif de la première personne. Le texte<br />
de Se-ma Ts’ien semble prouver que tchen-yu sont deux mots inséparables qui représentent le<br />
nom de la charge ; c’est d’ailleurs aussi l’interprétation que donne Tcheng Hiuen (H. T..K. K.,<br />
ch. CCCXC, p. 50 r°). Cependant un peu plus loin (p. 88, ligne 14), Se-ma Ts’ien, d’accord<br />
avec les autres commentateurs, désigne cette charge par le seul mot yu.<br />
— Sur les travaux de défrichement qui sont attribués à I, cf. Mencius, III, a, 4, Legge, p. 126<br />
; [trad. Couvreur].<br />
01. (321) Les noms Tchou, Hou, Hiong et P’i signifient littéralement le Sapin, le Tigre, l’Ours<br />
et l’Ours rayé, et donnent à la cour de Choen, comme le fait remarquer M. Legge, quelque<br />
ressemblance avec un conseil de chefs Peaux-Rouges. — Hou et Hiong sont mentionnés par<br />
le Tso tchoan au nombre des huit Excellents, fils de Kao-sin (cf. p.╓ 77 ).<br />
01. (322) Les trois cérémonies rituelles sont le culte rendu aux dieux du ciel, aux ësprits de la<br />
terre et aux mânes des hommes.<br />
01. (323) Le Chou king écrit simplement po = comte. Il fait donc de I le nom de ce personnage.<br />
et de po son titre. Au contraire, Se-ma Ts’ien ne disjoint jamais les deux caractères po et i et<br />
semble les considérer comme un nom propre unique (cf. p. 80, n. 1).<br />
01. (324) Cette charge est celle du ta tsong po dans le Tcheou li. Le chapitre Po koan piao du<br />
livre des Han antérieurs nous apprend que l’usurpateur Wang Mang (9-23 ap. J.-C.) rétablit<br />
l’ancien titre de che tsong qui est donné dans ce texte.<br />
01. (325) Les fils de l’État, d’après Tcheng Hiuen ; c’est-à-dire les fils de ceux qui prennent<br />
part au gouvernement de l’État, depuis le souverain jusqu’aux ta-fou.<br />
01. (326) Tout ce paragraphe, dans le Choen tien, est mis dans la bouche de Choen ; il faut le<br />
traduire alors par une série de définitions : « La poésie est l’expression de la pensée ; le chant<br />
prolonge cette expression..., etc. »