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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 119<br />

— Dans d’autres textes, Heou-tsi nous apparaît comme une divinité étroitement associée à<br />

celle de Heou-t’ou, le prince Terre ; le dieu des moissons et celui de la terre sont au nombre<br />

des divinités les plus anciennes de la Chine ; elles n’étaient que des hommes divinisés ; au<br />

temps des Hia le dieu de la terre était Keou-long, fils de Kong-kong, et le dieu des moissons<br />

était Tchou) (cf. note 00.154), fils de Tchoan-hiu ; lorsque T’ang le Victorieux substitua sa<br />

dynastie à celle des Hia il voulut remplacer ces anciens dieux ; il ne put changer le dieu de la<br />

terre dont le culte était sans doute trop invétéré ; mais il mit K’i (qui devait être l’ancêtre des<br />

Tcheou), à la place de Tchou (Ts’ien Han chou, chap. Kiao se tche, p. 2 r°).<br />

— Le fait que, dans le texte du Choen tien reproduit par Se-ma Ts’ien, le titre de Heou-tsi est<br />

donné à K’i prouve que ce texte est postérieur à l’époque où K’i fut substitué à Tchou ; nous<br />

avons eu déjà l’occasion de signaler d’autres faits qui tous concourent à prouver que la<br />

composition du Yao tien et du Choen tien ne peut remonter plus haut que la dynastie Tcheou<br />

(cf. n. 233).<br />

01. (297) Po-i passe pour l’ancêtre des princes de Ts’i.<br />

01. (298) K’oei Long et Choei ne nous sont guère connus que par le texte du Choen tien que<br />

Se-ma Ts’ien va reproduire quelques lignes plus bas.<br />

01. (299) Les commentateurs chinois identifient I avec Po-i qui est l’ancêtre des Ts’in d’après<br />

Se-ma Ts’ien (Mém. hist., ch. V) ; mais le rapprochement ne paraît pas se justifier par des<br />

raisons bien solides. — P’ong-tsou nous est inconnu.<br />

01. (300) Chou king : Choen tien. [et Legge [css : édition/rechercher : ‘5.’]]<br />

01. (301) Cf. note 221.<br />

01. (302) C’est-à-dire qu’il ouvrit les quatre portes de la capitale, pour que les hommes<br />

vinssent des quatre points cardinaux à la cour, et qu’il connût par eux ce qui se passait dans<br />

les quatre directions, comme s’il le voyait de ses yeux et l’entendait de ses oreilles. Ce<br />

passage semble bien confirmer l’opinion que les chefs des quatre montagnes étaient au<br />

nombre de quatre (cf. note 199).<br />

01. (303) Les douze pasteurs (de peuples) sont les chefs des douze provinces (cf. note 242).<br />

01. (304) L’empereur n’est autre que Yao dont le bon gouvernement doit servir de règle aux<br />

douze chefs.<br />

01. (305) Le nom de la charge d’intendant des travaux publics est ici se-k’ong : un peu plus<br />

bas, on verra que Choei est nommé à une charge identique qui est appelée kong-kong ; les<br />

commentateurs chinois se perdent dans de subtiles explications pour établir une différence<br />

entre ces deux charges ; ils disent que le se-k’ong n’exerçait ses fonctions qu’en vertu d’une<br />

délégation spéciale et temporaire, tandis que le kong-kong rentrait dans les cadres de<br />

l’administration régulière.<br />

— En réalité, se-k’ong est le nom qui fut donné sous la dynastie Tcheou (cf. Tcheou-li, article<br />

du fonctionnaire de l’hiver) au fonctionnaire qui était appelé autrefois kong-kong ; le fait que<br />

ces deux dénominations d’époques différentes se trouvent réunies dans un même texte du<br />

Chou king prouve simplement que ce texte date du moment où le titre de se-k’ong était en<br />

vigueur et où on se rappelait l’ancien titre de kong-kong sans savoir qu’il était au fond<br />

identique à celui de se-k’ong.<br />

01. (306) D’après l’explication traditionnelle, les travaux de Yu sont rapportés à l’époque du<br />

règne de Yao : la phrase serait donc au passé. La gloire que Yu s’est acquise précédemment<br />

par ses travaux le fait élever par Choen à la première dignité de l’empire, celle de conseiller<br />

chargé d’aider l’empereur dans toutes les affaires.<br />

— Mais Se-ma Ts’ien considère ce passage comme exprimant la nomination de Yu aux fonctions<br />

de régulateur des eaux et des terres ; comme on le verra plus loin, c’est à la suite de cette<br />

nomination que Yu exécute ces travaux.

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