Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 118<br />
01. (284) Les cinq enseignements sont, comme la phrase suivante l’indique clairement, ceux<br />
qui concernent les devoirs des pères, des mères, des frères aînés, des frères cadets et des<br />
enfants.<br />
01. (285) L’empereur Hong « est identifié par les commentateurs avec Hoang-ti (cf. note 102).<br />
01. (286) Les quatre scélérats dont il va être question sont identifiés par les commentateurs<br />
avec les quatre criminels dont il a été parlé plus haut (cf. n. 248). Hoen-toen, c’est-à-dire<br />
Chaos, ne serait autre que Hoan-teou ; K’iong-k’i, c’est-à-dire le Vaurien-trompeur, ne serait<br />
autre que Kong-kong ; Tao-ou, c’est-à-dire le Soliveau, ne serait autre que Koen et T’ao-t’ié,<br />
c’est-à-dire le Glouton, ne serait autre que San-miao. Quoique ces rapprochements n’aient pas<br />
grande valeur en eux-mêmes, il est évident que nous avons affaire à deux formes différentes<br />
d’une seule et même légende.<br />
01. (287) Chao-hao est l’empereur que la chronologie du T’ong kien kang mou place avant<br />
Tchoan-hiu et après Hoang-ti. Il ne trouve pas place dans la liste des cinq empereurs telle que<br />
la donnent les <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>. Chao hao est considéré comme présidant à l’ouest (cf.<br />
ma première trad. du Traité sur les sacrifices fong et chan, p. 9), et comme le métal<br />
correspond à l’ouest dans la théorie des cinq éléments, on appelle souvent Chao-hao « le<br />
ciel-métal »<br />
01. (288) Les deux caractères t’ao ou désignent, l’un une souche d’arbre, l’autre un arbre sans<br />
branches. Nous les traduisons par « soliveau », ce mot ayant acquis, grâce à La Fontaine, le<br />
sens d’une épithète assez désobligeante. — Il est assez curieux que ces deux mêmes mots t’ao<br />
ou aient servi à désigner les Annales du pays de Tch’ou ; on ne sait pas quelle en est la<br />
raison ; quoi qu’il en soit, voici le passage de Mencius (trad. Legge, p. 203) qui nous donne ce<br />
renseignement :<br />
« Le Cheng (proprement : Chariot) de Tsin, le T’ao ou de Tch’ou et le Tch’oen<br />
ts’ieou de Lou sont des ouvrages identiques.<br />
01. (289) D’après Kia K’oei, Tsin-yun était un descendant de Chen-nong.<br />
01. (290) Quoiqu’il ne fût pas fils d’un empereur, on le mettait sur le même pied que les trois<br />
criminels fils d’empereurs.<br />
01. (291) Les démons ne sont autres que les barbares ; on a vu, plus haut (cf. note 124), qu’au<br />
temps de la dynastie Yn, le pays des Hiong-nou était appelé Koei-fang, c’est-à-dire région des<br />
démons.<br />
01. (292) Tout ce paragraphe est une répétition de ce qui a été dit plus haut.<br />
01. (293) Yu était le fils de ce Koen qui fut banni comme l’un des quatre grands criminels ; il<br />
fut le fondateur de la dynastie des Hia (cf. Mém. hist., chap. II) ; avant d’être empereur il était<br />
comte du fief de Hia et c’est pourquoi on l’appelle quelques lignes plus bas le comte Yu.<br />
D’après Kong Yng-ta (Chou king ; ch. II p. 26 v°), Yu aurait été comte du fief de Tch’ong<br />
aujourd’hui sous-préfecture de Hou, préfecture de Si-ngan, province de Chàn-si.<br />
01. (294) Kao-yao (le second caractère doit se prononcer ici yao et non t’ao) est identifié avec<br />
l’un des huit fils capables de Tchoan-hiu (cf. p.╓ 77 ). On verra plus loin que Yu voulait lui<br />
léguer l’empire, comme il l’avait lui-même reçu de Choen, mais que la mort prématurée de<br />
Kao-yao mit à néant ce projet.<br />
01. (295) Sié est l’ancêtre de la dynastie Chang ou Yn (Mém. hist., chap. III).<br />
01. (296) Heou-tsi, c’est-à-dire le prince Millet, est le titre donné dans le Choen tien à K’i,<br />
ancêtre de la dynastie Tcheou, et ne semble se rapporter qu’à la charge de ministre de<br />
l’Agriculture qui lui fut confiée par Choen.