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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 116<br />

01. (269) On trouve un écho de cette légende dans Mencius (II, a. 8, trad. Legge, p. 82 ; [trad.<br />

Couvreur]) qui dit :<br />

« Depuis le temps où Choen labourait, semait, façonnait des vases et pêchait,<br />

jusqu’au moment où il devint empereur, il ne manqua jamais de prendre<br />

exemple sur autrui.<br />

L’identification de la montagne Li est incertaine ; les uns la placent dans la préfecture actuelle<br />

de P’ou-tcheou, province de Chàn-si ; d’autres, au sud-est de la préfecture secondaire de P’ou<br />

préfecture de Ts’ao-tcheou, province de Chan-tong, tout auprès de l’étang de Lei dont il est<br />

fait mention à la phrase suivante ; d’autres la trouvent dans la sous-préfecture de Yu-yao,<br />

préfecture de Chao-hing, province de Tche-Kiang ; d’autres enfin y voient une montagne de la<br />

sous-préfecture de Hoai-lai, préfecture de Siuen-hoa, province de Tche-li. On remarque ici la<br />

même dispersion des légendes que dans le cas du lieu de naissance de Choen.<br />

01. (270) Cheou-k’ieou est, d’après certaines légendes, le lieu de naissance de Hoang-ti.<br />

C’était une hauteur à l’est de la sous-préfecture de K’iu-feou, préfecture de Yen-tcheou,<br />

province de Chan-tong.<br />

01. (271) L’emplacement de Fou-hia n’est pas indiqué d’une manière exacte par les<br />

commentateurs. Tcheng Hiuen se borne à dire qu’il se trouvait sur le territoire du pays de Wei,<br />

lequel comprenait la pointe sud du Tche-li et les parties avoisinantes du Ho-nan et du Chantong.<br />

— Dans le livre de Mencius on lit (IV, b. 1, Legge, p. 192 ; [trad. Couvreur]) :<br />

« Mong-tse dit : Choen naquit à Tchou-fong, il se transporta à Fou-hia ; il<br />

mourut à Ming-t’iao.<br />

01. (272) Ce texte confirme la traduction que nous avons donnée plus haut :<br />

Cf. note 210.<br />

« Choen... dirigea et rendit humbles ces deux femmes, en sorte qu’elles<br />

observèrent les rites des épouses.<br />

01. (273) Cf. p.╓ 72 . Ces répétitions montrent à nu le procédé de composition de Se ma Ts’ien<br />

qui coud bout à bout des légendes diverses sans se préoccuper de mettre de l’unité dans son<br />

récit :<br />

01. (274) Le mot que nous traduisons par « ville » est le mot []. C’est par allusion à cette<br />

légende que Choen est appelé dans Mencius (V, a. 2, Legge, p. 222 ; [trad. Couvreur]) le<br />

prince créateur de villes.<br />

01. (275) Cf. Mencius (V, a. 1. Legge, p. 219 ; [trad. Couvreur]) :<br />

« L’empereur fit que ses enfants, neuf fils et deux filles, les divers<br />

fonctionnaires, des bœufs et des moutons, des magasins et des greniers fussent<br />

mis au service de Choen...<br />

01. (276) D’après Se-ma Tcheng les deux larges chapeaux jouèrent le rôle d’un parachute et<br />

empêchèrent Choen de se blesser quand il se précipita du haut du grenier. Le Lié niu tchoan<br />

dit que ce furent les deux filles de Yao qui enseignèrent à Choen l’art de voler comme un oiseau.<br />

01. (277) Ce passage se trouve avec des variantes dans Mencius (V. a. 2, Legge, p. 222-223 ;<br />

[trad. Couvreur]) :<br />

« Ses parents envoyèrent Choen réparer le grenier ; ils enlevèrent l’échelle et<br />

Kou-seou incendia le grenier. Ils l’envoyèrent creuser un puits ; il sortit par côté<br />

et ils comblèrent le puits. Siang dit :<br />

— Le stratagème de couvrir (de terre) le prince créateur de villes (cf. note 274),<br />

c’est moi qui en ai tout le mérite. Que les bœufs et les moutons soient à mon

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