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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 115<br />

01. (256) Le mot crime, condamnation, est écrit dans Se-ma Ts’ien [] ; c’est l’ancienne<br />

orthographe du mot ; mais Ts’in Che-hoang-ti trouva que ce caractère ressemblait trop au<br />

caractère hoang = souverain, qui faisait partie de son titre et c’est pourquoi il ordonna qu’on<br />

l’écrivit à l’avenir [] (H. T. K. K., ch. CCCXC, p. 38 v°).<br />

01. (257) Chou king : Choen tien. [et Legge [css : édition/rechercher : ‘twenty’]]<br />

01. (258) D’après ce texte et un autre que nous trouverons plus loin, il est clair que Se-ma<br />

Ts’ien compte quatre-vingt-dix-huit années (70 + 28) depuis le moment où Yao prit le pouvoir<br />

jusqu’à sa mort. Si l’on s’en rapporte cependant au texte seul du Chou king, il faudra dire avec<br />

Ts’ai Tch’en (Chou king, ch. II, p. 23 v°), que Yao régna d’abord soixante-dix-sept ans, qu’il<br />

mit ensuite Choen à l’essai pendant trois ans, enfin qu’il lui délégua son pouvoir pendant<br />

vingt-huit ans ; Yao aurait donc régné cent un ans.<br />

01. (259) D’après Hoang-fou Mi, la mère de Tan-tchou était une fille de la tribu San-i, qui<br />

s’appelait Niu-hoang.<br />

01. (260) Se-ma Tcheng dit : Lorsque le fils succède au père, c’est la méthode ordinaire ;<br />

lorsqu’on cherche un sage pour lui céder le pouvoir, c’est la méthode qui tient compte des<br />

circonstances.<br />

01. (261) Mencius, liv. V, 1 e partie, ch. V.<br />

01. (262) Le Nan-ho, ou Ho du sud, est, d’après P’ei Yn, la plus méridionale des neuf branches<br />

du Hoang-ho. On trouvera dans notre traduction du Tribut de Yu (Mém. hist., chap. II) une<br />

note sur les neuf branches du Ho. D’après Tchang Cheou-kié, l’expression Ho du sud signifie<br />

simplement que le Hoang-ho était au sud de la capitale de Yao, laquelle était située à 15 li au<br />

nord-est de la préfecture secondaire de Fou, province de Chan-tong.<br />

Tchang Cheou-kié remarque en outre qu’à 15 li au nord-ouest de la préfecture secondaire de<br />

P’ou, il y a les ruines de la ville appelée Yen tchou, ce qui signifie « l’obstacle fait à Tchou » ;<br />

il explique ce nom en rappelant une légende qui se trouve dans des livres écrits sur bambou :<br />

Yao s’étant perverti, Choen l’aurait emprisonné, puis il aurait mis des obstacles et des<br />

barrières devant Tan-tchou pour l’empêcher de revoir son père.<br />

01. (263) Le terme qui désigne la capitale est ici, proprement : le royaume du milieu. On voit<br />

que cette expression, qui signifie maintenant la Chine tout entière par opposition aux nations<br />

voisines, s’appliquait à l’origine à la résidence impériale.<br />

01. (264) L’appellation Tch’ong-hoa est expliquée par K’ong Ngan-kouo comme signifiant<br />

« gloire renouvelée » ; parce que Choen fit preuve des mêmes vertus que Yao. Une autre<br />

interprétation que nous trouvons, entre autres, dans Hoai-nan-tse et dans le commentaire des<br />

Annales écrites sur bambou (Legge, Chinese Classics, t. III, prolég., p. 114) veut que tch’ong<br />

hoa, signifiant.’ » double éclat », fasse allusion au fait que Choen avait une double prunelle.<br />

01. (265) Le caractère k’iao, nous dit Tchang Cheou-kié, se prononce ici sans aspiration.<br />

01. (266) Dans cette généalogie ne figure pas un certain Mo qui est cité par le Tso tchoan (8 e<br />

année du duc Tchao ; cf. Legge, Chinese Classics, t. V, p. 62 ), comme un des ancêtres de<br />

Choen ; aussi quelques critiques ont-ils mis en doute la valeur de la généalogie dressée par Sema<br />

Ts’ien.<br />

01. (267) D’après Hoang-fou Mi, la mère de Yu s’appelait Ou-teng.<br />

01. (268) La province de Ki est la plus septentrionale des neuf provinces de Yu (cf. le Yu<br />

kong) ; elle comprenait en gros les provinces de Chàn-si et de Tche-li ; cependant, la petite<br />

portion du Chan-tong qui est au nord de Hoang-ho en faisait aussi partie ; ce texte ne nous<br />

permet donc pas de déterminer si le lieu de naissance de Choen était, aux yeux de Se-ma<br />

Ts’ien, dans le Chàn-si ou dans le Chan-tong (cf. note 206).

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