26.06.2013 Views

Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 114<br />

« On bannit ceux qui sont dignes d’une mitigation de peine ; il y a les cinq<br />

châtiments.<br />

Il y avait trois catégories de criminels dignes d’une mitigation de peine : les enfants, les<br />

vieillards et les imbéciles. — Les cinq châtiments étaient la marque, l’ablation du nez,<br />

l’ablation des rotules ou des pieds, la castration et la mort. — D’après K’ong Ngan-kouo, les<br />

quatre mots précités ne font qu’une seule phrase et il faut traduire : le bannissement adoucit<br />

les cinq châtiments.<br />

01. (246) D’après le commentaire de K’ong Yng-ta (Chou king, ch. II, p. 20 r°), le fouet et la<br />

verge auraient été les châtiments infligés par les magistrats et les instructeurs, et non pas aux<br />

magistrats et aux instructeurs, comme le dit M. Legge.<br />

01. (247) Ts’ai Tch’en (Chou king, ch. II, p. 31 r°) remarque que les fautes rachetables étaient<br />

les fautes légères, celles qui ne tombaient pas sous le coup des cinq châtiments. Le Choen tien<br />

n’impliquerait donc point le principe condamnable que toutes les fautes, quelque graves<br />

qu’elles soient, peuvent être rachetées à prix d’argent ; ce principe est énoncé pour la<br />

première fois dans le Code pénal du roi Mou, de la dynastie Tcheou, les Châtiments de Lu (on<br />

trouve une partie du chapitre du Chou king intitulé « Les Châtiments de Lu » dans le IVe<br />

chapitre des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>). 1<br />

01. (248) Ce qui suit est une interpolation introduite dans le texte du Chou king ; par cette<br />

addition, Se-ma Ts’ien rappelle, au prix d’une répétition, de quelles fautes Hoan-teou,<br />

Kong-kong, Koen et San-miao s’étaient rendus coupables et il explique ainsi pourquoi ils<br />

méritèrent d’être bannis. On retrouvera plus loin, sous une autre forme, la légende des quatre<br />

grands criminels exilés aux quatre points cardinaux.<br />

01. (249) Par San-miao, il faut entendre le chef du peuple de San-miao, car les commentateurs<br />

sont unanimes à dire que San-miao est le nom d’un pays. Leur assertion s’appuie sur un<br />

passage du Tso tchoan (1 e année du duc Tchao, trad. Legge, p. 577 ; [trad. Couvreur]) et sur<br />

un texte du Tchan kouo ts’é (chap. XIV) où un certain Ou Ki dit que les limites du territoire<br />

de San-miao sont, à gauche, le lac Tong-t’ing (province de Hou-nan) et à droite le lac P’ong-li<br />

(ou lac Po-yang, dans la province de Kiang-si).<br />

— La province de King dont il est question dans le texte de Se-ma Ts’ien, est une des neuf<br />

provinces de Yu ; elle se trouvait au sud du Kiang ou Yang-tse-Kiang et comprenait le lac<br />

Tong-t’ing. — Elle était assez distante de la rivière appelée Hoai ; ce n’est donc pas de cette<br />

rivière qu’il est ici parlé ; selon Se-ma Tcheng, Hoai ou Hoei est un autre nom du lac P’ong-li<br />

ou Po yang.<br />

01. (250) Chou king : Choen tien. Ta Tai li : Ou ti té. Mencius, liv. V, 2 e partie, ch. III.<br />

01. (251) Au lieu de Yeou-ling, le Chou king donne la leçon « l’île de Yeou ». D’après le Kouo<br />

ti tche, le lieu où fut banni Kong-kong se serait trouvé au nord-est de la sous-préfecture de Miyun,<br />

préfecture de Choen tien (Péking).<br />

01. (252) En exilant les quatre coupables au nord, au sud, à l’ouest et à l’est, Choen prétend<br />

faire un exemple destiné à engager au bien les Ti ,les Man ,les Jong et les I c’est-à-dire les<br />

peuples barbares des quatre points cardinaux ; le Chou king n’en fait pas mention.<br />

01. (253) La montagne Tch’ong se trouvait dans le territoire de la sous-préfecture actuelle de<br />

Yong-ting, préfecture secondaire de Li, province de Hou-nan.<br />

01. (254) San-wei est le nom d’une montagne sur les bords de la rivière Tang, au sud de<br />

Toen-hoang, à l’ouest du Kan-sou.<br />

01. (255) D’après le Kouo ti tche, la montagne Yu était sur le territoire de la sous-préfecture de<br />

Lan-chan, préfecture secondaire de I, province de Chan-tong. D’après le T’ong kien tsi lan<br />

(ch. I, p. 17 r°), elle se trouvait dans la sous-préfecture de Kan-yu, préfecture secondaire de<br />

Hai, province de Kiang-sou. Les deux localités sont très voisines.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!