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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 112<br />

Chou king, les chefs des quatre montagnes et les pasteurs n’interviennent que comme témoins<br />

et c’est aux nobles que sont donnés les insignes.<br />

01. (231) L’expression siun cheou est expliquée par un texte de Mencius (Legge, Chinese<br />

Classics, t. II, p. 35) :<br />

« Quand le Fils du ciel allait chez les seigneurs, cela s’appelait siun cheou : siun<br />

cheou signifie parcourir les lieux dont ils avaient reçu la garde.<br />

— Le Tai-tsong n’est autre que le T’ai-chan, la célèbre montagne au nord de T’ai-ngantcheou,<br />

province de Chan-tong.<br />

— D’après Ma Yong, on plaçait une victime sur le bûcher.<br />

01. (232) Cf. note 227. L’ordre auquel il est fait allusion est le suivant, d’après Fou Cheng qui<br />

développe un passage des Ordonnances royales du Li ki :<br />

on sacrifiait aux cinq pics (du centre et des quatre points cardinaux) avec les rites qui<br />

conviennent aux trois ducs ;<br />

aux quatre grands cours d’eau, avec les rites des seigneurs ;<br />

on sacrifait aux autres montagnes et rivières avec les rites des comtes, vicomtes et<br />

barons suivant leur importance.<br />

01. (233) Les tubes sont les douze tubes musicaux qui servent de principes à toutes les<br />

mesures ; on en trouvera la théorie exposée en détail dans le XXVe chapitre des <strong>Mémoires</strong><br />

<strong>historiques</strong>. Il est à remarquer que ce système compliqué et savant ne saurait remonter à une<br />

haute antiquité. D’une manière générale, le chapitre du Chou king qui traite de Choen<br />

rapporte à ce souverain toute une série d’institutions qui sont d’une date évidemment plus<br />

tardive et fait de son règne comme le raccourci de l’organisation politique de la dynastie<br />

Tcheou ; nous y trouvons en effet les cinq ordres de noblesse, les mesures ayant pour principe<br />

les tubes musicaux, les rites politiques du Tcheou li, les cinq sortes de châtiments et les<br />

dispositions mitigées du code pénal, toutes choses que les commentateurs n’expliquent qu’en<br />

recourant aux textes de l’époque des Tcheou.<br />

01. (234) D’après le Tcheou li, les cinq rites sont les suivants :<br />

1. les rites de réjouissance par lesquels on rend hommage aux mânes et aux divinités<br />

célestes et terrestres des royaumes et principautés ;<br />

2. les rites de tristesse par lesquels on s’afflige sur les malheurs des royaumes et<br />

principautés ;<br />

3. les rites de l’hospitalité par lesquels on établit d’étroites relations entre les royaumes<br />

et principautés ;<br />

4. les rites militaires, par lesquels on allie les royaumes et principautés ;<br />

5. les rites de félicitation, par lesquels on apparente les dix mille tribus. Cf. Tcheou li,<br />

trad. Biot, t. I, p. 419 et suiv.<br />

01. (235) Les cinq jades étaient les insignes conférés aux diverses classes de seigneurs. Cf.<br />

note 229.<br />

01. (236) Ces soies étaient ou rouge clair ou bleu foncé ou jaunes, suivant le rang des<br />

personnes qui les offraient.<br />

01. (237) Les deux animaux vivants étaient l’agneau que présentaient les hauts dignitaires et<br />

l’oie sauvage que présentaient les grands officiers. L’animal mort était le faisan que<br />

présentaient les simples fonctionnaires.

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