Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 103<br />
01. (168) De près il était comme le soleil qui réchauffe tout de son ardeur bienfaisante ; de loin<br />
il était comme les nuées qui couvrent le ciel et répandent une pluie fertilisante.<br />
01. (169) Le mot [] désigne, dans l’acception où il est pris ici, une sorte de bonnet qui fut en<br />
usage jusque sous la dynastie des Hia.<br />
01. (170) Chou king : Yao tien.<br />
01. (171) Le mot [] est remplacé dans le texte du Chou king par le mot [] et la phrase doit être<br />
alors traduite : il savait mettre en lumière les hommes capables et vertueux.<br />
01. (172) Les neuf degrés de parenté comprennent tous les parents par agnation depuis le<br />
trisaïeul jusqu’à l’arrière-arrière-petit-fils. Une autre interprétation veut introduire dans les<br />
neuf degrés des parentés collatérales et des parentés par les femmes ; mais la première opinion<br />
est la plus généralement adoptée.<br />
01. (173) Le mot [] employé ici par Se-ma Ts’ien dans le Chou king ; mais ces deux caractères<br />
sont tous deux pris par abus pour représenter un ancien caractère inusité dont le sens est [] =<br />
distinguer, séparer (Chang chou heou ngan, dans H. T. K. K., chap. CCCCIV, p. 4 v°).<br />
01. (174) C’est sur l’autorité de K’ong Ngan-kouo que nous traduisons [] comme signifiant les<br />
cent fonctionnaires.<br />
01. (175) Nous signalons ici (à partir des mots « par l’amour qu’il eut... » jusqu’aux mots<br />
« éclairés et intelligents ») un fragment en vers dans le texte du Yao tien. Les deux <strong>premier</strong>s<br />
vers ont pour rimes [] et [] qui, dans la théorie de Toan Yu-ts’ai, sont au jou cheng de la<br />
troisième catégorie (H. T. K. K., ch. DCLX, p. 4 v°) ; les deux derniers vers ont pour rimes []<br />
et [] qui sont au p’ing cheng de la onzième catégorie (loc. cit., p. 11 r°). — Les deux phrases<br />
qui suivent dans le texte du Chou king forment aussi deux vers qui ont pour rimes [] et [] au<br />
p’ing cheng de la huitième catégorie ; mais elles ont été modifiées dans le texte de Se ma<br />
Ts’ien.<br />
01. (176) Dans ce passage et les suivants, il va être question de six personnages : deux d’entre<br />
eux sont Hi et Ho ; les quatre autres sont deux frères cadets de Hi et deux frères cadets de Ho.<br />
Ces quatre derniers sont préposés aux quatre saisons, comme il ressort du texte même du<br />
Chou king. Quant aux deux <strong>premier</strong>s, ils avaient à s’occuper, s’il faut en croire Tcheng Hiuen,<br />
l’un du ciel, l’autre de la terre, c’est-à-dire l’un du principe yang et l’autre du principe yn,<br />
dont dépendent les quatre saisons ; une légende rapportait que l’empereur Kou avait préposé<br />
un certain Tchong au ciel et un certain Li à la terre ;’Tcheng Hiuen en conclut que Hi et Ho<br />
étaient les descendants de Tchong et de Li.<br />
01. (177) Les Yu-i (=barbares Yu), ou la localité appelée Yu-i, devaient se trouver à l’extrémité<br />
de la presqu’île de Chan-tong. Le second des Hi présidait ainsi au côté de l’est et au<br />
printemps. Nous n’avons aucune raison d’adopter l’opinion qui placerait Yu-i dans le<br />
Leao-tong ou en Corée, car une telle position, suivant la judicieuse remarque de Wang<br />
Koang-lou, n’aurait pas été l’est, mais le nord-est.<br />
01. (178) Proprement : les occupations de l’est. .<br />
01. (179) Le jour moyen du printemps est celui qui est également éloigné du jour le plus court<br />
de l’hiver et du jour le plus long de l’été ; c’est donc l’équinoxe du printemps.<br />
01. (180) Le mot niao = oiseaux, désigne proprement une partie du firmament. Le ciel était<br />
divisé en quatre régions que symbolisaient quatre animaux : à l’est correspondait le dragon ; à<br />
l’ouest, le tigre ; au nord, la tortue et au sud l’oiseau (K. T. K. K., chap. CCCCIV, p. 10 r°).<br />
Sept des vingt-huit constellations zodiacales étaient comprises dans chacune de ces régions ;<br />
d’après K’ong Ngan-kouo, le milieu du printemps était marqué par le fait que les sept<br />
constellations du côté sud étaient visibles vers le soir. Cependant dans deux des paragraphes<br />
suivants, c’est une constellation et non un groupe de constellations dont la culmination sert à<br />
marquer les grandes époques de l’année ; on a donc cherché à déterminer quelle était la