Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 102<br />
— Cette ville passe aussi pour avoir été la capitale de T’ang, fondateur de la dynastie des Yn ;<br />
c’est aujourd’hui la ville de Yen-che, préfecture de Ho-nan, province de Ho-nan.<br />
01. (157) Le mot « neveu » ne rend pas exactement l’expression chinoise. Kao-sin était, à<br />
parler exactement, le fils du cousin germain de Tchoan-hiu.<br />
01. (158) Ta Tai li : Chap. VII, Ou ti té.<br />
01. (159) C’est-à-dire qu’il établit un calendrier pour prévoir l’apparition et la disparition du<br />
soleil et de la lune.<br />
01. (160) Tchang Cheou-kié : les esprits du ciel s’appellent chen : les esprits des hommes<br />
s’appellent koei. — Les puissances surnaturelles que vénérait l’empereur K’ou étaient donc<br />
les dieux célestes et les génies ou âmes des morts.<br />
01. (161) Ta Tai li : Chap. VII, Ou ti té.<br />
01. (162) Le Che pen (Ti hi pien, ch. IV dans l’édition du Tchang che ts’ong chou, p. 7 v°) dit :<br />
« L’empereur K’ou tira les sorts au sujet des fils de ses quatre femmes et<br />
reconnut qu’ils seraient tous empereurs. Sa première femme était une fille de la<br />
famille des princes de T’ai et s’appelait Kiang-yuen elle enfanta Heou-tsi (c’est<br />
l’ancêtre de la dynastie Tcheou). Sa seconde femme était une fille de la famille<br />
des princes de Song et s’appelait Kien-ti ; elle enfanta Sié c’est l’ancêtre de la<br />
dynastie Chang). Sa troisième femme était une fille de la famille Tch’en-fong et<br />
s’appelait K’ing-tou ; elle enfanta l’empereur Yao. Sa quatrième femme était une<br />
fille de la famille Tsiu-tse et s’appelait Tch’ang-i : elle enfanta Tche.<br />
01. (163) Tchang Cheou-kié : Le nom de Fang-hiun signifie : (celui qui sait) imiter la gloire<br />
(de ses ancêtres). — La plupart des commentateurs admettent que ce fut le nom personnel de<br />
Yao.<br />
01. (164) L’empereur Tche n’a trouvé place dans aucun système chronologique ; on voit que<br />
Se-ma Ts’ien le mentionne mais sans le compter au nombre des cinq empereurs ; il en est de<br />
même du T’ong kien kan mou et du T’ong kien tsi lan qui lui attribuent neuf ans de règne,<br />
mais ne le font pas rentrer dans leur liste de souverains ; enfin le Tchou chou ki nien identifie<br />
Tche avec Chao-hao et le place immédiatement après Hoang-ti ; mais ces Annales n’assignent<br />
aucune durée au règne de ce souverain et par conséquent leur série de cinq empereurs reste<br />
identique au fond à celle de Se-ma Ts’ien.<br />
01. (165) Le Hoang lan dit que la tombe de l’empereur K’ou se trouvait au sud de<br />
Toen-k’ieou ; Toen-k’ieou était au sud-ouest de la sous-préfecture de Ts’ing-fong, préfecture<br />
de Ta-ming, province de Tche-li. — Le Hoang lan est le titre d’un livre qui traitait des<br />
sépultures des souverains ; il fut composé au temps de la dynastie Wei (220-264) par Wang<br />
Siang et Mieou Si (Che t’ong t’ong che, chap. V, p. 4 v°).<br />
01. (166) Yao est un titre posthume qui signifie : soutenir le bien et répandre la sainteté. — On<br />
trouve souvent aussi Yao désigné par les noms de T’ang ou de T’ao Tang ; Hoang-fou<br />
l’explique en disant que, sous le règne de l’empereur Tche, Yao fut nommé seigneur du pays<br />
de T’ang ; il avait été auparavant seigneur du pays de T’ao. T’ao correspond à la<br />
sous-préfecture actuelle de Ting-t’ao, préfecture de Ts’ao-tcheou, province de Chan-tong.<br />
T’ang est aujourd’hui la sous-préfecture de même nom, préfecture de Pao-ting, province de<br />
Tche-li.<br />
— Le nom de clan de Yao était Ki. Mais, grâce à la confusion qui s’est établie entre les noms<br />
de clan et les noms de famille (cf. n. 00.103), certains auteurs, tels que Hoang-fou Mi, disent<br />
que le nom de clan de Yao fut le nom de famille I-k’i. I est expliqué comme le nom du lieu où<br />
la mère de Yao l’enfanta ; c’est aujourd’hui la sous-préfecture de I-yang, préfecture de Joutcheou,<br />
province de Ho-nan.<br />
01. (167) Ta Tai li : Chap. VII, Ou ti té.