Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 100<br />
Cette tradition diffère de celle qui est adoptée par Se-ma Ts’ien, puisque celui-ci nous dit que<br />
Lei-tsou enfanta Tch’ang-i et Ts’ing-yang. Elle diffère aussi de celle du Kouo yu suivant<br />
lequel I-kou et Ts’ang-lin sont deux personnages différents, et de celle de Pan Kou qui, dans<br />
le chapitre Kou kin jen piao du livre des Han antérieurs, dit que T’ong-yu enfanta I-kou et que<br />
Mo-mou enfanta Ts’ang-lin.<br />
01. (142) On verra plus loin que Tch’ang-i fut le père de l’empereur Tchoan-hiu et que<br />
Ts’ing-yang fut le grand-père de l’empereur K’ou. — D’après Hoang-fou Mi, Ts’ing-yang<br />
exerça lui-même le pouvoir souverain et fut appelé l’empereur Chao-hao (cf. n. 00.102). Mais<br />
Se-ma Ts’ien ne parle pas de cet empereur dans le <strong>premier</strong> chapitre de son histoire, quoiqu’il<br />
en rappelle le nom dans divers autres endroits (cf. Traité sur les sacrifices fong et chan).<br />
01. (143) Se-ma Tcheng, se fondant sur un passage du Choei king, pense que la rivière Kiang<br />
n’est autre que la rivière Lou-Kiang, cours d’eau qui se trouve dans la province de Se-tch’oan.<br />
D’après Tchang Cheou-kié, la rivière Kiang arrosait l’ancien État de Kiang qui était situé dans<br />
la préfecture secondaire de Yu, province de Ho-nan.<br />
01. (144) Le Choei king tchou che (ch. XXXVI, p. 4 r°) rapporte la même légende. D’après la<br />
description que le Choei king donne de la rivière Jo, ce cours d’eau aurait passé par la<br />
préfecture de Ning-yuen, province de Se-tch’oan ; or la rivière qui arrose cette ville se réunit<br />
plus au sud, dans le territoire de la préfecture secondaire de Hoei-li, au Yang-tse ; mais on sait<br />
que les géographes chinois regardent la rivière Min, comme étant le cours principal du Yangtse<br />
; c’est ce qui explique pourquoi le Choei king considère comme faisant aussi partie de la<br />
rivière Jo toute la section du fleuve appelé encore Yang-tse par les géographes européens,<br />
entre la préfecture secondaire de Hoei-li et la préfecture de Siu-tcheou.<br />
— Tch’ang-i, fils de Hoang-ti, est tenu pour le <strong>premier</strong> ancêtre des princes de Chou.<br />
01. (145) Dans d’autres textes, cette femme est appelée Niu-tch’ou.<br />
01. (146) Hoang-fou Mi dit que Hoang-ti mourut à l’âge de cent onze ans, après avoir régné<br />
cent ans. C’est aussi la durée que les chronologies vulgaires assignent au règne de Hoang-ti.<br />
D’après les indications que donne la géographie Kouo ti tche, la tombe de Hoang-ti serait<br />
située dans la sous-préfecture actuelle de Tchen-ning, préfecture de K’ing-yang, province de<br />
Kan-sou.<br />
— Tchen-ning se trouve sur un petit affluent de gauche de la rivière Wei. — D’après un<br />
autre texte, la montagne Kiao serait située plus au nord-est, dans la sous-préfecture de<br />
Ngan-ting, préfecture de Yen-ngan, province de Chàn-si.<br />
01. (147) Ta Tai li : Chap. VII, Ou ti té.<br />
01. (148) La traduction que nous donnons de cette phrase est conforme au commentaire de Sema<br />
Tcheng.<br />
— D’après Tchang Cheou-kié, l’expression koei chen désignerait, non les âmes des morts,<br />
mais les dieux des montagnes et des cours d’eau.<br />
01. (149) Tchang Cheou-kié : c’est l’arrondissement de Yeou. — L’arrondissement qui portait<br />
ce nom à l’époque des T’ang se trouvait au sud-est de Péking.<br />
01. (150) Le Kiao-tche correspond au Tonkin actuel.<br />
— Le nom de Kiao-tche est écrit parfois [] ; avec cette dernière orthographe, il signifie<br />
« doigts du pied croisés ». D’après un auteur annamite cité par M. des Michels (Du sens des<br />
mots « Giao-chi » dans le Recueil de textes et de trad. pub. par l’École des langues orientales<br />
en 1889, p. 293-297),