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La production industrielle à travers ses métiers,<br />

process et procédés spéciaux


Gaële PIRAT - DBJ, Electro


La production industrielle à travers ses métiers,<br />

process et procédés spéciaux<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 1<br />

Nous sommes dans une époque d’images et nous pourrions<br />

surement diagnostiquer l’état de santé d’un secteur économique<br />

à sa production visuelle. L’industrie manufacturière a beaucoup<br />

perdu de son aura au profit du secteur tertiaire. L’image du<br />

travailleur manuel s’est dépréciée autant à l’école que dans<br />

les médias. Nos productions cinématographiques et télévisuelles<br />

choisissent rarement un chaudronnier ou un technicien<br />

méthodes en mécano-soudure comme personnage principal.<br />

Parallèlement l’atelier s’est équipé de centres d’usinage<br />

à commandes numériques et met en œuvre des procédés<br />

de transformation extrêmement évolués. Les méthodes de<br />

production se sont assouplies et ne laissent plus beaucoup<br />

de place au hasard. Les métiers de la métallurgie peuvent<br />

se pratiquer sinon en costume du moins en tenue de ville et<br />

demandent des formations très pointues. L’ouvrier est de<br />

plus en plus qualifié.<br />

Ici ou ailleurs, derrière chaque produit manufacturé, il y a un<br />

atelier de production, avec des femmes et des hommes qui<br />

possèdent un métier et un savoir-faire à découvrir. « Tant de<br />

mains pour transformer le monde et si peu de regards pour le<br />

contempler » disait Julien Gracq.<br />

Nous voulons, avec ce grand concours photo, changer le<br />

regard sur l’industrie, reconquérir les places perdues,<br />

redonner le goût de l’atelier. En relançant l’imagerie de la<br />

production industrielle à travers ses métiers, process et<br />

procédés spéciaux, nous souhaitons susciter l’envie de<br />

regarnir les photothèques d’images industrielles actuelles.<br />

Arnaud Martin<br />

Président de <strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong>


Didier BLANC - USITECH<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 2


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 3<br />

Sommaire pages<br />

Alésage ------------------------------- 6<br />

Brasage<br />

Brochage<br />

Chaudronnerie ------------------- 9<br />

Cisaillage<br />

Contrôle<br />

- D’étanchéité<br />

- Neutronographie ------------ 15<br />

- Non destructif<br />

- Par émission acoustique<br />

- Par ressuage<br />

- Par ultrasons ------------------- 19<br />

- Rayons X<br />

- Courants de Foucault ------ 20<br />

- Thermique<br />

- Visuel<br />

- Magnétoscopie<br />

Décolletage ------------------------ 23<br />

Découpage au jet d'eau<br />

Découpage laser ---------------- 25<br />

Découpage plasma<br />

Électroérosion ------------------- 29<br />

Emboutissage<br />

Encochage<br />

Fonderie ----------------------------- 31<br />

Fraisage<br />

Frittage ------------------------------ 33<br />

Gammagraphie<br />

Grattage<br />

Grenaillage<br />

Grignotage ------------------------- 37<br />

Grugeage<br />

Limage<br />

Meulage<br />

Mortaisage<br />

Oxycoupage ...


ACM - échangeur<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 4


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 5<br />

Thomas BOUILLOT - SATIL<br />

pages<br />

Perçage -------------------------------- 41<br />

Pierrage<br />

Planage<br />

Poinçonnage<br />

Polissage ------------------------------- 43<br />

Procédé MIM<br />

Rabotage<br />

Rasage ----------------------------------- 44<br />

Rectification<br />

Repoussage -------------------------- 47<br />

Rodage<br />

Sablage<br />

Soudage<br />

Superfinition ------------------------- 55<br />

Taraudage<br />

Tournage<br />

Traitement de surface ---------- 57<br />

- Cadmiage<br />

- Chromage<br />

- Cuivrage<br />

- Décapage<br />

- Dépôt chimique ---------------- 59<br />

- Dépôt physique<br />

- Electropolissage --------------- 60<br />

- Galvanisation à chaud<br />

- Galvanoplastie<br />

- Microbillage<br />

- Nickelage électrolytique<br />

- Nitruration<br />

- Projection thermique ------ 62<br />

Traitement thermique<br />

Zingage<br />

Tronçonnage<br />

Usinage ------------------------------ 63<br />

- usinage électrochimique<br />

- usinage électrolytique<br />

- usinage par ultrasons


Alésage<br />

L’alésage est l'opération qui consiste à usiner avec soin la surface intérieure d’un cylindre ou toute autre pièce<br />

creuse. En mécanique, l’alésage est l’opération d’usinage consistant à retoucher l’intérieur d’un cylindre,<br />

généralement ébauché au préalable, au moyen d’outils variés : foret, alésoir, ou d'autres outils spéciaux<br />

montés sur une barre d’alésage ou une tête à aléser. Plus généralement, c'est la régularisation très précise de<br />

l'intérieur d'un tube, d'un trou. L’opération d'alésage, vise le plus souvent deux objectifs :<br />

- calibrer la précision dimensionnelle, en se conformant à des normes industrielles de qualité, telles que celles<br />

définies par l'AFNOR ;<br />

- améliorer la finition de l'état de surface.<br />

Ces objectifs ne peuvent être atteints qu’en optimisant les conditions de coupe : vitesse de rotation, avance,<br />

lubrification, type de matière. Pour obtenir les qualités citées, les alésoirs droits et hélicoïdaux doivent être<br />

montés « flottants » dans des mandrins de ce type et ne peuvent en aucun cas corriger les écarts axiaux.<br />

L’alésage peut se pratiquer manuellement, mais il est généralement réalisé à l'aide de machines-outils : tour,<br />

fraiseuse, ou, pour les grosses pièces, sur une aléseuse.<br />

Brasage<br />

Le brasage des métaux est un procédé d'assemblage permanent qui établit une continuité métallique entre<br />

pièces réunies. Le mécanisme du brasage est la diffusion/migration atomique de part et d'autre des bords à<br />

assembler (substrat) obtenue par action calorique et/ou mécanique. Contrairement au soudage, il n'y a pas<br />

fusion des bords assemblés. Selon les cas il peut y avoir ou non utilisation d'un métal d'apport.<br />

Le brasage est très largement utilisé comme technique d'assemblage dans les industries de pointe telles<br />

l'espace, l'aviation, l'automobile ainsi que la conception des petites pièces creuses aux profils compliqués<br />

et en métal noble (micromécanique de précision, prothèses, capteurs, etc).<br />

Concernant les techniques de brasage mettant en œuvre la chaleur, on distingue :<br />

- le brasage tendre qui met en œuvre des températures inférieures à 450 °C ; le terme technique anglais<br />

correspondant est soldering ;<br />

- le brasage dur (brazing), incluant le soudo-brasage (braze welding), qui met en œuvre des températures<br />

supérieures à 450 °C. Par exemple, les brasures eutectiques argent-cuivre peuvent avoir des températures<br />

de fusion comprises entre 600 °C et 900 °C, les brasures de cuivre les moins coûteuses ont une température<br />

de fusion comprise entre 700°C et 1180°C.<br />

Brochage<br />

Le brochage est un procédé d’usinage fondé sur l'utilisation d’un outil broche monté sur une brocheuse.<br />

Destiné à ses débuts pour la retouche des alésages, le brochage est devenu une véritable opération d’usinage,<br />

destiné à la moyenne et grosse industrie, pour l’exécution de formes complexes internes, externes et de<br />

surfaçage. Ces opérations, de par leur précision, tendent à remplacer le fraisage et le mortaisage et, malgré le<br />

coût élevé d’un tel outil, l’amortissement est vite réalisé en fabrication grande-série. Une broche est<br />

typiquement utilisée pour agrandir un trou circulaire à une forme non circulaire plus grande comme un carré<br />

ou autre forme désirée (forme d'étoile ou de double D par exemple). Une broche peut également servir à<br />

réaliser une forme courbe spline ou une rainure de clavette sur des objets comme des arbres d'entraînement,<br />

des poulies, des mâchoires de direction etc...<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 6


Gaële PIRAT - DBJ, Fraisage<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 7


Thomas BOUILLOT - SATIL, meulage<br />

1 er prix du grand concours <strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong><br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 8


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 9<br />

Chaudronnerie<br />

La chaudronnerie est une branche industrielle qui couvre<br />

l'ensemble des activités de mise en œuvre des métaux en<br />

feuilles, des tubes et des profilés pour réaliser les équipements<br />

destinés aux secteurs des industries de l'alimentaire, de la<br />

chimie, de l'énergie (pétrole, gaz, nucléaire), de l'aéronautique<br />

et de l'espace, de la charpente (bâtiments, ouvrages d'art,<br />

ponts, structures métalliques terrestres et marines), de la<br />

manutention des gaz et des liquides (canalisations terrestres<br />

et marines) et de leurs stockages (cuves et réservoirs de<br />

stockages aériens, semi enterrés ou enterrés), de la navale, de<br />

l'automobile, de la menuiserie et du mobilier métalliques.<br />

C'est une branche généraliste de l’industrie à l'origine de<br />

nombreux autres métiers plus spécialisés comme, par<br />

exemple, les métiers de tuyauteur, charpentier ou menuisier.<br />

Cisaillage<br />

Le cisaillage est une technique d'usinage ou de découpage<br />

de pièces métalliques, tôles en particulier. La tôle est cisaillée<br />

entre deux lames : l'une fixe, et l'autre mobile, sans<br />

formation de copeaux.<br />

Le Contrôle<br />

- Contrôle d’étanchéité<br />

Le contrôle d’étanchéité LT : Les méthodes de contrôle<br />

d'étanchéité font appel à des gaz traceurs, couplés à des<br />

instruments très sensibles à des concentrations minimes de<br />

ces gaz traceurs. Les plus courants sont l'hélium, l'hydrogène<br />

(azote hydrogéné), l'utilisation du gaz SF6 est lui maintenant<br />

interdit par la réglementation. Actuellement, cette méthode<br />

n'est encore pas codifiée par le COFREND, mais elle l'est dans<br />

de nombreux autres pays1 les USA par exemple. Le contrôle<br />

d’étanchéité : la méthode ITM TODA-15® associe une mise en<br />

dépression des éléments à contrôler (réservoirs + accessoires<br />

et canalisations associées) à une détection acoustique des<br />

«bruits de fuites» dans les zones non étanches. La dépression<br />

est l'élément physique qui provoque l'émission de turbulences<br />

dans les zones non étanches. Les «bruits» de fuite (turbulences)<br />

sont détectés grâce au positionnement de capteurs dans<br />

l'installation contrôlée (canalisations, réservoirs associés et<br />

accessoires). Les capteurs ATEX sont raccordés à une interface<br />

électronique (TODA Unit) qui permet, en combinaison avec un<br />

logiciel spécifique, le traitement des signaux acoustiques et<br />

la gestion du contrôle d'étanchéité. La méthode de contrôle<br />

ITM TODA-15® est principalement utilisée dans les installations<br />

de stockage travaillant sous pression atmosphérique.


Hervé<br />

VASLIN<br />

SMP,<br />

usinage rapide<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 10


NICOLAS BARBIER - CITA Production,<br />

meulage<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 11


Vincent PEREGO - LANCELIN SA,<br />

précision<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 12


Vincent PEREGO - LANCELIN SA,<br />

soudage d'une bague<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 13


Société ART,<br />

rectification<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 14


Le Contrôle (suite)<br />

- Neutronographie<br />

La neutronographie : Le principe de la neutrographie est similaire à celui de la radiographie X et lui est<br />

complémentaire. Elle peut être effectuée grâce à un faisceau neutronique issu d’un réacteur, d'un<br />

accélérateur d'ions ou d’une source de 252 Cf. (émetteur de neutrons). Elle est notamment utilisée pour<br />

le contrôle de matériaux hydrogénés situés à l'intérieur d'enceintes métalliques. Le principe des jauges est<br />

basé sur la loi de l’atténuation des rayonnements (loi de Beer-Lambert). On distingue :<br />

- jauges de niveau : elles indiquent la présence ou l’absence de matériau sur le trajet horizontal du faisceau<br />

(source et détecteur placé de part et d’autre du matériau). Les sources utilisées sont des émetteurs bêta ou<br />

gamma selon l’épaisseur et la densité du matériau à mesurer. Elles sont utilisées pour le contrôle des<br />

réservoirs de liquides, des silos (sable, grains, ciment, etc.) ;<br />

- jauges d’épaisseur : si le matériau est de densité constante, l’intensité du signal reçu par le détecteur sera<br />

fonction de l’épaisseur de celui-ci. Elles sont utilisées pour la mesure en continu de produits en feuilles :<br />

papiers, tissus, caoutchouc, etc.<br />

- Contrôle Non Destructif<br />

Le Contrôle Non Destructif (C.N.D.) est un ensemble de méthodes qui permettent de caractériser l'état<br />

d'intégrité de structures ou de matériaux, sans les dégrader, soit au cours de la production, soit en cours<br />

d'utilisation, soit dans le cadre de maintenances. On parle aussi d'« Essais Non Destructifs » (END) ou<br />

d'« Examens Non Destructifs »<br />

- Contrôle par émission acoustique<br />

Le contrôle par émission acoustique consiste à recueillir l'émission d'une pièce ou structure soumise à<br />

sollicitation, par exemple lors d'une épreuve hydraulique ou pneumatique. La propagation des ondes<br />

ultrasonores élastiques dans le matériau, détectée par un maillage de capteurs, peut conduire à une<br />

localisation des sources d'endommagement du matériau en temps réel (fissuration...) et à une évaluation<br />

de leur sévérité. C'est une méthode globale (tout l'appareil est contrôlé en même temps) et dynamique (les<br />

défauts non évolutifs ne sont pas détectés).<br />

- Contrôle par ressuage<br />

Le contrôle par ressuage : c'est une méthode destinée à révéler la présence de discontinuités ouvertes en<br />

surface de pièces métalliques, essentiellement, mais aussi en céramique. Elle consiste à badigeonner (par<br />

immersion ou par pulvérisation électrostatique, parfois mais rarement, au pinceau) la cible avec un liquide<br />

fluorescent ou coloré en rouge, qui pénètre dans les discontinuités. Après nettoyage de la cible, un<br />

révélateur est appliqué et, en faisant « ressuer » le liquide resté dans les fissures, va les révéler.<br />

Cette méthode semble très simple à mettre en œuvre et elle est sensible aux discontinuités ouvertes. On<br />

peut mettre en évidence des discontinuités de 1 μm d'ouverture, 100 fois plus fines qu'un cheveu. Par contre,<br />

elle n'est pas automatisable et les résultats restent à l'appréciation de l'opérateur. De plus, elle nécessite<br />

l'utilisation de produits non récupérables, voire contaminés après utilisation (ex. : centrale nucléaire : on<br />

essaie de réduire le volume des déchets), mais cette méthode est irremplaçable pour la mise en évidence de<br />

discontinuités débouchantes, quel que soit leur emplacement, quelle que soit leur orientation.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 15


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 16<br />

Johanna PHAN<br />

SMAC,<br />

patchs de Smacsonic<br />

Johanna PHAN,<br />

Laboratoire SMAC


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 17<br />

Danièle BOUCHOT<br />

BOUCHOT<br />

Mécanique,<br />

rectification<br />

rouleau essoreur<br />

Danièle BOUCHOT<br />

BOUCHOT<br />

Mécanique,<br />

usinage roue


Baptiste BROUILLON - MANUPLAST,<br />

le flou avant la netteté...<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 18


Le Contrôle (suite)<br />

- Contrôle par ultrasons<br />

Le contrôle par ultrasons est basé sur la transmission, la réflexion et l'absorption d'une onde ultrasonore se<br />

propageant dans la pièce à contrôler. Le train d'onde émis se réfléchit dans le fond de la pièce et sur les<br />

défauts puis revient vers le transducteur (qui joue souvent le rôle d'émetteur et de récepteur).<br />

L'interprétation des signaux permet de positionner le défaut. Cette méthode présente une résolution spatiale<br />

élevée et la possibilité de trouver des défauts en profondeur. L'étape d'inversion est simple, du moins pour<br />

les pièces géométriquement et matériellement simples. Par contre, c'est une méthode lente car il faut faire<br />

un balayage mécanique exhaustif de la pièce. Il est d'ailleurs souvent nécessaire de contrôler plusieurs<br />

surfaces de la pièce pour pouvoir faire une représentation tridimensionnelle des défauts.<br />

- Rayons X<br />

Les rayons X en contrôle non destructif sont principalement utilisés pour réaliser des radiographies X.<br />

L'avantage de cette technique est de fournir des informations directement exploitables sur l'intérieur des<br />

objets ou des matériaux. L'étape d'inversion peut être assez réduite et la résolution spatiale suffisamment<br />

bonne. Toutefois, l'interprétation des images demande un fort niveau d'expertise de la part de l'opérateur et<br />

demande des conditions de sécurité pour l'opérateur et l'environnement.<br />

Dans l'industrie lourde, le contrôle à l'aide des rayons X est utilisé notamment pour les soudures dans les<br />

centrales nucléaires et les chantiers navals et pétroliers, la corrosion des tuyaux, la structure des matériaux<br />

composites ou les fissures dans les pièces mécaniques complexes.<br />

Anthony CHESNEL - MACQUART-Cie, découpe laser - Frederic VIVES - SOMEGA, taillage, poulie<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 19


Le Contrôle (suite)<br />

- Courants de Foucault<br />

Les courants de Foucault sont des courants qui apparaissent dans un matériau conducteur lorsque l'on fait<br />

varier le flux magnétique à proximité. Ils sont une conséquence de la loi de Lenz-Faraday.<br />

Dans le cadre des END, c'est l'induction magnétique B que l'on fait varier grâce à l'injection dans une bobine<br />

d'un courant alternatif selon différentes fréquences. Cette bobine joue le rôle d'émetteur et parfois récepteur,<br />

la variation de flux dans le matériau crée des courants induits : les courants de Foucault (CF). En présence d'un<br />

défaut, leur circulation est perturbée par les variations de conductivité électrique dues à la géométrie du<br />

défaut. Cette perturbation entraine une variation du champ magnétique créé par les courants de Foucault que<br />

l'on peut détecter grâce à la bobine. La technique consiste à utiliser une sonde munie d'une bobine et de<br />

mesurer aux bornes d'un pont une différence de tension engendrée par la variation d'impédance de la bobine<br />

excitatrice/réceptrice.<br />

- Contrôle thermique<br />

Les méthodes de contrôle thermique consistent à exciter un matériau ou une structure par un apport d'énergie<br />

(mécanique, photonique, chauffage par induction, air chaud...).<br />

La diffusion de la chaleur dans le matériau et l'impact qu'elle a sur la distribution de température de surface<br />

renseignent sur les propriétés thermo physiques des matériaux et sur d'éventuels défauts. Les principaux<br />

avantages de l'ensemble de ces méthodes résident dans la possibilité d'effectuer un contrôle sans contact et<br />

automatisable. Les inconvénients sont liés à la lenteur du contrôle, au coût de l'investissement et à la difficulté<br />

de mise en œuvre des étapes d'inversion pour établir le diagnostic.<br />

- Contrôle visuel<br />

Le contrôle visuel est une technique essentielle lors du contrôle non destructif.<br />

L'état extérieur d'une pièce peut donner des informations essentielles sur l'état de celle-ci : des défauts<br />

évidents (comme des pliures, des cassures, de l'usure, de la corrosion, fissures ouvertes...) des défauts cachés<br />

sous-jacents présentant une irrégularité sur la surface extérieure peut être une indication de défaut plus grave<br />

à l'intérieur. choisir la technique la plus adaptée en CND pour des examens approfondis déterminer des<br />

limitations des autres techniques CND choisies (accès, état de surface, etc.). Les tests d'étanchéité, les tests<br />

pneumatiques et les épreuves hydrauliques comportent aussi un examen visuel pour mettre en évidence des<br />

fuites éventuelles.<br />

- Magnétoscopie<br />

La magnétoscopie est une technique de contrôle non destructif qui consiste à créer un flux magnétique<br />

intense à l’intérieur d’un matériau ferromagnétique.<br />

Lors de la présence d’un défaut sur son chemin, le flux magnétique est dévié et crée une fuite qui, en attirant<br />

les particules (colorées ou fluorescentes) d’un produit révélateur, fournit une signature particulière<br />

caractéristique du défaut.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 20


Bernard DE SAINT PERN - BRONZAVIA <strong>Industrie</strong>, le repoussage<br />

Bernard DE SAINT PERN - BRONZAVIA <strong>Industrie</strong>, le Ressuage I Audrey DELAGNES - CRM, la magnétoscopie<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 21


Thomas BOUILLOT- SATIL, monovalence<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 22


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 23<br />

Décolletage<br />

Le décolletage désigne un domaine de la fabrication<br />

où des pièces de révolution (vis, boulon, axe, etc.) sont<br />

usinées par enlèvement de matière à partir de barres<br />

de métal, à l'aide d'un outil coupant (en général un<br />

outil couteau).<br />

Les pièces sont usinées en petites, moyennes ou grandes<br />

séries sur des tours automatiques conventionnels (à<br />

came) ou à commande numérique. Elles sont usinées<br />

les unes à la suite des autres dans la barre, le but étant<br />

d'atteindre une productivité et une précision élevées.<br />

On cherche aussi, en général, à produire le moins de<br />

copeaux possible.<br />

Généralement, les pièces ainsi usinées subissent des<br />

opérations ultérieures (mécaniques, thermiques ou<br />

chimiques) avant d'être utilisées dans la réalisation de<br />

sous-ensembles. Les pièces produites par cette<br />

technique sont généralement de petites dimensions<br />

(diamètre 0,1 mm à 60 mm) et de précision élevée (du<br />

millième au centième de millimètre).<br />

Le découpage<br />

- Découpage au jet d'eau<br />

Le découpage au jet d'eau est un procédé de fabrication<br />

qui utilise un jet d'eau pour découper la matière<br />

(exemples : mousse, cuir, matériaux métalliques,<br />

matériaux composites etc.).<br />

L'eau, ou plus exactement le fluide, peut contenir des<br />

additifs, notamment pour faciliter la coupe du matériau.<br />

La découpe au jet d’eau additionnée d'abrasif (type<br />

grenat), d'une granulométrie de 80 mesh dans le<br />

standard, permet la découpe de métaux, pierres,<br />

marbres, verre dans des épaisseurs allant jusqu'à<br />

600 millimètres.


Stéphane THOMAS - MECAL, la coulée par gravité<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 24


Le découpage (suite)<br />

- Découpage laser<br />

Le découpage laser est un procédé de fabrication qui utilise un laser pour découper la matière (métal, bois) grâce à<br />

la grande quantité d'énergie concentrée sur une très faible surface.<br />

Le laser peut être pulsé (source de type YAG) ou continu (source CO2). Actuellement, les lasers à source CO2 sont<br />

largement majoritaires en France. Ils permettent en effet de découper beaucoup plus de matériaux et à une<br />

vitesse plus élevée que les lasers pulsés. La focalisation d'un rayon laser permet de chauffer jusqu'à vaporisation<br />

une zone réduite de matière. Les lasers utilisés couramment ont une puissance de 4000 watts mais les sources<br />

peuvent varier de quelques watts à plus de 7 kW. La puissance est adaptée en fonction du matériau et de<br />

l'épaisseur à découper. À titre de comparaison, un laser de classe II potentiellement dangereux a une puissance de<br />

moins de 1 mW.<br />

Ce procédé permet une découpe précise, nette et rapide de nombreux matériaux jusqu'à 25 mm. La découpe se<br />

fait sans effort sur la pièce et la zone affectée thermiquement (ZAT) est assez faible (de l'ordre de 0,5 mm sur les<br />

métaux) ce qui permet d'avoir des pièces très peu déformées. La réalisation de trou est facile mais leur diamètre<br />

doit être au moins égal à l'épaisseur de la tôle quand cette tôle est supérieure à 10 mm. Par exemple, maintenant<br />

dans du 8 acier, il est possible de faire un trou utilisable de 5 mm. Dans tous les cas, il est nécessaire d'utiliser un<br />

gaz additionnel dans la zone de découpage pour en améliorer l'efficacité (argon, azote, O2). Souvent, il est aussi<br />

possible de graver (texte, etc.) avec la même machine. La découpe s'effectue sur des plaques de matière ce qui<br />

donne généralement des objets plat une fois découpés. Certains matériaux, comme l'argent, ou le cuivre, sont<br />

toutefois plus difficiles à découper au laser à cause de leur fort pouvoir réfléchissant, dans ce cas, mieux vaut<br />

utiliser la découpe par jet d'eau haute pression.<br />

- Découpage plasma<br />

Le découpage plasma s’apparente au soudage tig par l’aspect de la torche, le découpage plasma diffère par les<br />

mélanges gazeux utilisés. Le jet de plasma est généré par l'arc électrique qui s’établit entre une électrode<br />

intérieure à la torche de coupage et la pièce. Le mélange gazeux ionisé à la sortie de la tuyère forme le plasma. Le<br />

pouvoir calorifique du jet (environ 18 000 °C) provoque une fusion quasi instantanée qui se propage dans toute<br />

l’épaisseur de la pièce.<br />

Le découpage plasma est principalement utilisé par les entreprises du secteur de la métallurgie. Il permet la<br />

découpe de tôles en métal sur des épaisseurs de 0 à 70 mm avec une précision de plus ou moins 0,2 mm.<br />

Sur une machine de découpe plasma, la température extrêmement élevée fait fondre instantanément le métal<br />

tandis que le gaz sous pression chasse au fur et à mesure les gouttelettes de métal en fusion. L'usage de la torche<br />

de découpage au plasma doit se faire impérativement dans des locaux spécialement ventilés ou en plein air à<br />

cause de dégagement de gaz toxiques généré par les très hautes températures de travail. Certains systèmes de<br />

découpe au plasma comprennent un apport d'eau sous forme d'un jet calibré qui, jaillissant de la torche plasma,<br />

permet de refroidir le métal sitôt après sa découpe plasma, évitant également le dégagement de ces gaz toxiques.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 25


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 26


Cellule automatique de pliage robotisée - CHAUDIRA<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 27


Mathieu LECOINTE - LESCAUT SAS, colonne<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 28


Electro-érosion<br />

L'électro-érosion est un procédé d'usinage qui consiste à enlever de la matière dans une pièce en utilisant des<br />

décharges électriques. On parle aussi d'usinage par étincelage.<br />

Cette technique se caractérise par son aptitude à usiner tous les matériaux conducteurs de l'électricité<br />

(métaux, alliages, carbures, graphites, etc.) quelle que soit leur dureté. Il existe trois types d'usinage par<br />

électro-érosion :<br />

- L'électro-érosion par enfonçage dans laquelle une électrode de forme complémentaire à la forme à usiner<br />

s'enfonce dans la pièce ;<br />

- L'électro-érosion par fil, où un fil conducteur animé d'un mouvement plan et angulaire découpe une pièce<br />

suivant une surface réglée ;<br />

- Le perçage rapide utilise une électrode tubulaire pour percer les matériaux très durs.<br />

L'électro-érosion est particulièrement adaptée à la réalisation des empreintes des moules pour l'injection.<br />

L'électro-érosion est aussi utilisée pour obtenir un état de surface granité (dû à l'étincelage).<br />

Emboutissage<br />

L’emboutissage est une technique de fabrication permettant d’obtenir, à partir d’une feuille de tôle plane et<br />

mince, un objet dont la forme n’est pas développable.<br />

L'ébauche en tôle est appelée « Becker », c'est la matière brute qui n’a pas encore été emboutie. La<br />

température de déformation se situe entre le tiers et la moitié de la température de fusion du matériau.<br />

L’emboutissage est un procédé de fabrication très utilisé dans l’industrie automobile, dans l’électroménager, etc.<br />

Le principe est fondé sur la déformation plastique du matériau (en général un métal), déformation consistant<br />

en un allongement ou un rétreint local de la tôle pour obtenir la forme.<br />

L’emboutissage se pratique à l’aide de presses à emboutir de forte puissance munies d’outillages spéciaux qui<br />

comportent, dans le principe, trois pièces :<br />

- une matrice, en creux, épouse la forme extérieure de la pièce<br />

- un poinçon, en relief, épouse sa forme intérieure en réservant l’épaisseur de la tôle<br />

- un serre-flan entoure le poinçon, s’applique contre le pourtour de la matrice et sert à coincer la tôle<br />

pendant l’application du poinçon.<br />

- des joncs sont parfois utilisés pour freiner le glissement de la tôle (retenue de l'acier)<br />

Encochage<br />

L’encochage est une opération de découpage par cisaillage effectué sur une machine comportant deux lames<br />

formant un angle réglable.<br />

Sur le même principe que pour le grugeage (3 lames), l’encochage ne découpe que sur deux faces avec deux<br />

lames réglables ou non. Deux lames mobiles supérieurs à angle réglable sont fixées sur un montant «<br />

guillotine » et viennent coulisser sur les lames inférieures (réglables) fixées sur le bâti de la machine.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 29


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 30


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 31<br />

Fonderie<br />

La fonderie est l'un des procédés de formage des<br />

métaux qui consiste à couler un métal ou un alliage<br />

liquide dans un moule pour reproduire, après<br />

refroidissement, une pièce donnée (forme intérieure<br />

et extérieure) en limitant autant que possible les<br />

travaux ultérieurs de finition. Les techniques<br />

employées dépendent de l’alliage fondu, des<br />

dimensions, des caractéristiques et des quantités<br />

de pièces à produire. C’est une industrie de<br />

sous-traitance très dépendante des secteurs<br />

acquéreurs : automobile, sidérurgie, matériel de<br />

manutention, équipement industriel, matériel<br />

électrique, aéronautique, etc.<br />

Fraisage<br />

Le fraisage désigne un procédé d'usinage par<br />

enlèvement de matière. Il se caractérise par le<br />

recours à une machine-outil: la fraiseuse. L'outil<br />

classiquement utilisé est la fraise.<br />

En fraisage, l'enlèvement de matière - sous forme<br />

de copeaux - résulte de la combinaison de deux<br />

mouvements : rotation de l'outil de coupe d'une<br />

part, et avance de la pièce à usiner d'autre part. La<br />

fraiseuse est particulièrement adaptée à l'usinage<br />

de pièces prismatiques et permet également, si la<br />

machine est équipée de Commande Numérique, de<br />

réaliser tout type de formes mêmes complexes.<br />

Les fraiseuses actuelles sont fréquemment<br />

automatisées (fraiseuses à commande numérique et<br />

centres d'usinage). La programmation de<br />

commande numérique de ces machines nécessite le<br />

recours à des interfaces logicielles, pour une part<br />

embarquées sur la machine elle-même, et pour une<br />

autre part, extérieure à la machine (PC + progiciels<br />

fab 2D et 3D).<br />

Hervé VASLIN - SMP (Segré Mécanique de Précision),<br />

volent les copeaux


Antoine THIBAUT - MESURE,<br />

usinage 5 axes outillage conformage, longueur 6 mètres<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 32


Gaële PIRAT - DBJ, tournage<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 33


ACM, soudure sur pièce<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 34


Frittage<br />

Le frittage est un procédé de fabrication de pièces consistant à<br />

chauffer une poudre sans la mener jusqu’à la fusion.<br />

Sous l'effet de la chaleur, les grains se soudent entre eux, ce qui<br />

forme la cohésion de la pièce. En métallurgie des poudres, le<br />

frittage est un procédé qui permet de réaliser des pièces<br />

mécaniques ou d'autres objets à partir de poudres plus ou moins<br />

fines. Dans un premier temps, ces poudres sont agglomérées par<br />

divers procédés pour constituer une préforme, laquelle est<br />

ensuite chauffée pour acquérir une certaine cohésion. Le frittage<br />

peut être réalisé avec ou sans liant, sur des matériaux très divers.<br />

Gammagraphie<br />

Cette technique de radiographie industrielle utilise une source de<br />

rayonnements gamma. Elle consiste à placer la pièce à radiographier<br />

entre la source de rayonnements et un film photographique<br />

contenu dans une cassette souple ou rigide.<br />

Après un temps d’exposition dépendant de la nature et de<br />

l’épaisseur du matériau radiographié, le film est développé et<br />

révèle les défauts existant éventuellement à l’intérieur de la<br />

pièce. Les domaines d’utilisation sont nombreux (chaudronnerie,<br />

fonderie, industrie du pétrole, construction navale et<br />

aéronautique).<br />

Grattage<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 35<br />

Le grattage est une technique d’usinage de superfinition qui<br />

permet d’ajuster avec une très grande précision des pièces<br />

mécaniques entre elles.<br />

Grenaillage<br />

Le grenaillage est une technique consistant à projeter, à l'aide<br />

d'une grenailleuse, des microbilles sur la surface d’un objet pour<br />

en modifier la structure superficielle. Les buts désirés sont :<br />

- le traitement des surfaces pour en améliorer l’aspect,<br />

technique similaire au sablage<br />

- la précontrainte ou shot peening, pour améliorer les qualités<br />

techniques des surfaces.<br />

Le principe est la projection à grande vitesse et en continu,<br />

jusqu’à 100 m/s, de petites billes d'acier, de verre ou de<br />

céramique, sur la surface des pièces à traiter. Sous cette action<br />

de martelage ou de matage ou d’écrouissage, la surface dépasse<br />

sa limite d’élasticité et subit une déformation plastique sur une<br />

couche très mince (de quelques centièmes à quelques dixièmes de<br />

millimètre).


Baptiste BROUILLON - MANUPLAST, l'oeil de la machine<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 36


Grignotage<br />

Le grignotage est un poinçonnage successif de matière par chevauchement de perforations (comparable à du<br />

mortaisage avec un outil qui n’aurait qu’une seule dent). Très utilisé dans l’industrie de la chaudronnerie pour le<br />

découpage des tôles, de la carrosserie pour le découpage rapide de partie métallique (tôle fine) sans<br />

déformation ni échauffement.<br />

Grugeage<br />

Le grugeage est une opération de découpage basée sur le même principe que le poinçonnage et appliqué<br />

pour créer des entailles de formes diverses sur des profilés.<br />

les entailles sont créées avec des outils de formes ce qui amène à avoir un outil spécifique pour chaque cas, ce<br />

qui conduit parfois à préférer la technique du cisaillage ou du grignotage (usinage)<br />

Limage<br />

Le limage est l’usinage d’une pièce à l’aide d’une lime. Ce travail, généralement manuel peut être aussi<br />

mécanique, exécuté par un ajusteur, un serrurier ou toutes autres personnes professionnelles ou non.<br />

Meulage<br />

Le meulage, consiste à enlever une partie de la matière de pièces métalliques ou autres au moyen d'outils<br />

constitués de particules coupantes agglomérées par un liant : chaque particule enlève un petit copeau quand<br />

l'une de ses arêtes se présente favorablement sur la pièce, généralement à grande vitesse ; le copeau est de<br />

très petite section, de l’ordre de 0,001 mm² ; il n’est pas tranché mais gratté.<br />

Mortaisage<br />

Le mortaisage est l’opération qui consiste à réaliser la mortaise logement de la clavette dans un alésage en<br />

métallurgie. Cet usinage doit être précis pour éviter tout jeu excessif entre les deux pièces assemblées, ce<br />

qui affaiblirait la résistance de l’ensemble.<br />

Oxycoupage<br />

L'oxycoupage est un procédé de coupage des métaux par oxydation localisée mais continue, à l'aide d'un jet<br />

d'oxygène pur. Il est nécessaire, pour cela, de porter à une température d'environ 1 300 °C, dite température<br />

d'amorçage (ou d'ignition), le point de la pièce où l'on va commencer la coupe, qui peut être manuelle ou<br />

automatisée selon un gabarit de coupage. Ce procédé nécessite :<br />

- Une flamme de chauffe (oxy-gaz) pour l'amorçage et l'entretien de la coupe, où plusieurs types de gaz, tel<br />

que l'acétylène, peuvent être utilisés ;<br />

- Un jet de coupe central d'oxygène pur, venant en milieu de buse, qui permet la combustion dans la saignée<br />

et sur toute l'épaisseur à couper. Ce jet de coupe a aussi un rôle mécanique d'élimination des oxydes formés<br />

(scories). L'efficacité de la coupe sera améliorée par un très haut degré de pureté de l'oxygène.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 37


Vincent PEREGO - LANCELIN SA, usinage<br />

2 e prix du grand concours <strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong><br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 38


Vincent PEREGO - LANCELIN SA,<br />

sertissage<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 39


Société ART<br />

Procédé HVOF<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 40


Perçage<br />

Le perçage est un usinage consistant à faire un trou dans une pièce. Ce trou peut traverser la pièce de part en<br />

part ou bien ne pas déboucher. On parle alors de trou borgne. Ce trou peut être effectué par un foret sur une<br />

perceuse, une mèche sur un vilebrequin, la découpe entre un poinçon et une matrice, laser, électro-érosion,<br />

ultrasons,etc. Ce trou peut servir à faire passer une pièce (un arbre, un tube), un fluide, ou peut encore être<br />

taraudé pour recevoir une vis.<br />

Il y a différentes formes de perçage : cylindrique, fraisurée, lamée, tronconique, étagée.<br />

L'opération de perçage par usinage (avec un foret) est une des plus utilisées dans la fabrication de pièces<br />

mécaniques. Environ 25 % des usinages sont des perçages dans la mécanique générale. On parle de micro-perçage<br />

pour des diamètres inférieurs à 5 mm, alors que les trous d'un diamètre supérieur à 20 mm sont du domaine<br />

du macro-usinage. Le perçage doit être considéré comme une opération d'ébauche, et donc nécessite une<br />

opération d'alésage pour obtenir une cote diamétrale exacte. Néanmoins, des avancées majeures dans la<br />

conception des forets ont permis l'obtention directe de trous avec une tolérance IT9, soit une qualité suffisante<br />

dans une grande majorité des applications.<br />

Le perçage est également découpé en deux catégories en fonction de la profondeur du trou, et plus<br />

particulièrement du rapport diamètre sur longueur. On admet en général qu'au-delà de 10 fois le diamètre on<br />

se trouve en perçage profond, et qu'au-delà de 20 fois, c'est le domaine du forage.<br />

Pierrage<br />

Le pierrage est l’opération qui consiste à parfaire l’usinage d’une pièce de métal par polissage à l’aide de pierres<br />

abrasives. C’est une des techniques utilisées pour assurer le rodage ou la superfinition d’une surface usinée.<br />

Planage<br />

Le planage est une opération qui a pour but de façonner un objet selon une forme bien définie ou de redonner<br />

sa forme initiale à un objet déformé par usure, accident ou toutes autres causes naturelles ou mécaniques.<br />

Dans le domaine carrosserie automobile (réparation), le planage consiste à retirer toutes les petites déformations<br />

en frappant directement et rapidement avec un tas et une batte sur l'ensemble de la zone déformée. Dans le<br />

domaine de la mécanique automobile ou autre, le planage est réalisé pour obtenir une parfaite étanchéité<br />

entre deux surfaces sans la présence de joint ; Par exemple, le planage du plan de joint entre la culasse et le<br />

bloc-cylindres.<br />

Poinçonnage<br />

Le poinçonnage consiste à enlever de la matière. La forme poinçonnée peut être quelconque en fonction des<br />

besoins et du couple poinçon-matrice. La partie enlevée, appelée débouchure peut être soit du rebut comme<br />

dans le cas de fabrication de tôle perforée, soit la pièce utile (ou pièce brute appelée flan) qui servira à la<br />

fabrication d’un objet par emboutissage ou par tout autre usinage. Sur les machines modernes de production,<br />

le poinçonnage est couplé avec la phase de grignotage pour le découpage rapide et sans déformation, de<br />

formes complexes dans des tôles minces.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 41


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 42


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 43<br />

Polissage<br />

Le polissage est une composante du<br />

parachèvement (ou finition) des pièces en tout<br />

matériau (métalliques, plastiques, bois...) visant à<br />

obtenir un bel aspect, un fini ou un état de surface<br />

de haute qualité. Cette qualité de surface est<br />

caractérisée par la rugosité, la brillance, l'éclat...<br />

Le polissage peut être manuel ou robotisé.<br />

Procédé MIM<br />

Le procédé MIM (Metal Injection Molding) est issu<br />

du moulage par injection des plastiques adapté à la<br />

technologie des poudres.<br />

Le métal est mélangé avec un liant, puis injecté ;<br />

la pièce est ensuite « déliantée » dans un four sous<br />

atmosphère contrôlée, puis frittée. Le frittage<br />

atteint 2247 °F (1216 °C) en moyenne. Cette<br />

technique a l'avantage de pouvoir créer des<br />

formes complexes avec un excellent état de<br />

surface et des tolérances fines. Plus rentables<br />

pour des formes complexes, le MIM permet la<br />

réalisation en moyennes et grandes séries de<br />

petites pièces pour un vaste marché : médical,<br />

horlogerie, lunetterie, outillage, électroménager,<br />

connectique, automobile, etc. Grâce à cette<br />

technique et à la technologie de poudres il devient<br />

possible de créer des alliages extrêmement<br />

homogènes, qui ont une très bonne résistance à<br />

la corrosion, entre autres qualités.<br />

Rabotage<br />

Le rabotage est une opération d'usinage<br />

consistant à l'enlèvement de matière sur la<br />

totalité de la surface d'une pièce par l'action<br />

régulière et progressive d'un outil. Il peut servir à<br />

augmenter la rectitude de la surface ou à<br />

diminuer l'épaisseur de la pièce.<br />

Florian GALLOT - Tonnellerie DAMY, chauffe<br />

3e prix du grand concours <strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong>


Rasage<br />

Le rasage est une opération d’usinage de finition par taillage réalisée avant traitement thermique sur des<br />

engrenages préalablement ébauchés.<br />

Cette technique née aux USA porte aussi le nom de shaving (rasage en anglais) et s’applique aux roues droites<br />

et hélicoïdales. L’outil shaving est un engrenage à denture droite ou hélicoïdale dont les dents comportent des<br />

rainures parallèles au profil taillées sur toute la hauteur. Pour usiner un engrenage droit, la denture de l’outil<br />

doit être hélicoïdale constituant ainsi un engrainement hélicoïdal dont les axes de rotation ne sont pas parallèles<br />

et forment un angle de 15 à 20°. L’outil de rasage entraîne en rotation la roue à raser par simple contact entre<br />

les dents. La pression, le glissement de l’outil dont les rainures jouent le rôle d’un grattoir se déplaçant<br />

obliquement par rapport à la dent à tailler, produisant un copeau très mince.<br />

Rectification<br />

La rectification s'effectue sur une machine-outil conçue à cet effet : la rectifieuse. Il s'agit de rectifier donc<br />

d'approcher une surface d'une forme parfaite (en général : plan, cylindre de révolution ou cône). La rectification<br />

est souvent utilisée dans le but de préparer des surfaces frottantes, par exemple la portée d'un arbre qui tournera<br />

dans un palier lisse ou dans un joint d'étanchéité. Elle peut également être utilisée pour donner un profil<br />

particulier à la pièce lorsque la meule a été au préalable usinée au profil complémentaire.<br />

La rectification plane consiste en un meulage horizontal de la pièce de façon à éliminer à plusieurs reprises des<br />

couches de matériau allant de 20 à 40 micromètres (0,0005 à 0,001 pouce). Ici, la pièce effectue un mouvement<br />

de va et vient longitudinal (qui peut être combiné à un balayage transversal pour rectifier une largeur supérieure<br />

à la largeur de la meule). De même, la rectification double face consiste à rectifier les deux faces de la pièce en<br />

même temps. Dans le cas de la rectification cylindrique, la pièce tourne sur elle-même en effectuant sa course<br />

parallèlement à l'axe de la meule. Aujourd’hui avec l’apparition des nouveaux procédés d’usinage à grande<br />

vitesse, on voit également apparaître un nouveau procédé appelé rectification grande vitesse. Contrairement<br />

à l'usinage traditionnel (enlèvement de copeaux par outils coupant), la rectification permet des usinages de<br />

précision dimensionnelle élevée grâce au principe de l'usinage par abrasion.<br />

Danièle BOUCHOT - BOUCHOT Mécanique, usinage corps Ø 840 X 347<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 44


CHAUDIRA, découpe laser<br />

Thomas BOUST - CTA-MGA,<br />

avant soudure après soudure<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 45


Antoine THIBAUT - MESURE,<br />

usinage 5 axes outillage, longueur 6 mètres<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 46


Cyril OFFREDI - VERRE <strong>Industrie</strong>, usinage du verre<br />

Le Soudage<br />

Repoussage<br />

Le repoussage au tour est un procédé<br />

de déformation plastique d’une feuille<br />

de métal de forme circulaire appelée flan.<br />

Rodage<br />

Le rodage est une opération de finition qui<br />

permet d'obtenir une surface de rugosité<br />

Ra=0,1 μm. C'est un procédé par abrasion.<br />

Sablage<br />

Le sablage est une technique industrielle<br />

de nettoyage des surfaces en utilisant<br />

un abrasif projeté à grande vitesse à<br />

l'aide d'air comprimé au travers d'une<br />

buse sur le matériau à décaper.<br />

- Soudage à la flamme : L'énergie thermique, générée par l’oxycombustion d'un mélange gazeux combustible /<br />

comburant, focalisée à la sortie de la buse du chalumeau, est utilisée pour faire fondre les bords à souder.<br />

Lorsqu'un métal d'apport est nécessaire, celui-ci se présente sous la forme d'une baguette métallique du<br />

diamètre approprié tenue à la main et apportée de proche en proche dans le bain de fusion.<br />

- Soudage à l'arc électrique avec électrodes enrobées : La température de soudage est générée par l'arc élec-<br />

trique entre deux électrodes que constituent la pièce à souder et la baguette de métal d'apport où le métal<br />

fondu est protégé par un laitier.<br />

- Le soudage à l'arc sous flux consiste à effectuer un joint de soudure sur de l'acier à l'aide d'un arc électrique<br />

qui est submergé de flux en poudre. Ce procédé de soudage est effectué à l'aide d'un robot, ce qui lui apporte<br />

une grande régularité. Deux robots de ce type positionnés l'un en face de l'autre (joint en « T ») peuvent<br />

effectuer une soudure pleine pénétration d'un acier de forte épaisseur sur de longues distances (plusieurs<br />

mètres). Ce procédé est surtout utilisé pour la fabrication de pièces en série.<br />

- Le Soudage aluminothermique est utilisé pour la réparation de pièces massives telles que les rails de chemin<br />

de fer, c'est une méthode de soudage chimique : le joint à réaliser est emprisonné dans une forme, que l'on<br />

remplit d'un mélange pulvérulent à base d'aluminium et d'oxyde de fer. Les pièces à souder sont chauffées au<br />

rouge et le mélange est ensuite enflammé ; la réduction de l'oxyde de fer par l'aluminium provoque la fusion et<br />

l'alumine produite est expulsée vers le haut par décantation.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 47


Jean-François TRONCY - TRONCY SAS, Daniel Thomas BOUILLOT - SATIL, concentration<br />

Benoit TREMELOT - SOCOM <strong>Industrie</strong>, soudeur CHAUDIRA, soudeur<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 48


Le Soudage (suite)<br />

- Le soudage électrique par résistance est réalisé par la combinaison d'une forte intensité électrique et d'une<br />

pression ponctuelle. Ce procédé ne nécessite pas d'apport extérieur. L'intensité électrique chauffe la matière<br />

jusqu'à la fusion. La pression maintient le contact entre l'électrode et l'assemblage. Pour souder, une pince<br />

plaque l'assemblage avec des embouts, ou des électrodes en cuivre, matière bonne conductrice de l'électricité<br />

et de la chaleur, ce qui permet de moins chauffer la zone de contact avec cette pince et d'en éviter la fusion,<br />

qui se trouve limitée à la zone de contact entre les deux feuilles à souder. Cette technique est donc dépendante<br />

de la résistivité (résistance électrique) des matières, de l'épaisseur totale de l'assemblage et du diamètre des<br />

électrodes. Ce procédé est majoritairement utilisé dans l'assemblage de tôle d'acier de faible épaisseur (< 6 mm).<br />

Cette technique bénéficie d'un savoir-faire très important et d'une productivité incomparable (dans le domaine<br />

d'application). Pour exemple, une caisse automobile est assemblée à plus de 80 % par des points soudés.<br />

- Le soudage electrogaz est un développement du soudage sous laitier électro-conducteur auquel il ressemble<br />

quant à sa conception et son utilisation. Au lieu de fondre dans un laitier, l'électrode fond dans un arc entouré<br />

d’un gaz de protection, comme en soudage MIG / MAG. Cette méthode est utilisée pour des tôles de 12 à 100 mm<br />

; un balayage est utilisé pour des épaisseurs supérieures. Le joint est normalement préparé en « I », avec un<br />

espace. On utilise aussi des préparations en « V ». En réalisation de joints verticaux, sur de gros réservoirs par<br />

exemple, des économies importantes sont faisables, comparativement au soudage MIG / MAG<br />

- Principe du soudage laser : un système optique concentre l'énergie du faisceau laser, (105 W/cm² à 106 W/cm²)<br />

et génère un capillaire rempli de vapeurs métalliques dont les parois sont tapissées de métal liquide en fusion. Le<br />

bain de fusion ainsi créé est déplacé et le métal liquide se resolidifie après le passage du faisceau assurant la<br />

continuité métallurgique entre les pièces.<br />

- Le soudage MIG-MAG est un procédé de soudage semi- automatique. La fusion des métaux est obtenue par<br />

l’énergie calorifique dégagée par un arc électrique qui éclate dans une atmosphère de protection entre un fil<br />

électrode fusible et les pièces à assembler.<br />

Les acronymes MIG et MAG signifient respectivement Metal inert gas et Metal active gas. La différence entre<br />

les deux procédés tient à la composition du gaz. Le procédé MIG utilise un gaz neutre qui ne réagit pas avec le<br />

métal fondu (argon ou argon + hélium), contrairement au procédé MAG (mélange d'argon avec du dioxyde de<br />

carbone et de l'hydrogène en proportions variables selon les métaux à souder). Le gaz est injecté en continu sur<br />

l'arc afin d'isoler complètement le métal en fusion de l'air ambiant.<br />

- Le soudage orbital est un procédé de soudage spécial pendant lequel un arc tourne sans interruption à au<br />

moins 360 ° autour d’une pièce fixe (composant cylindrique, tel qu’un tube).<br />

- Soudage oxyacétylénique ou soudage oxy-gaz : L'énergie thermique est générée par l'oxycombustion du<br />

mélange oxygène-acétylène. Le métal d'apport est en général amené sous forme de baguette.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 49


Virginie FOURNIER - Tonnellerie DAMY,<br />

cerclage<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 50


Hervé VASLIN - SMP (Segré Mécanique de Précision),<br />

tournage conventionnel<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 51


Didier BLANC - USITECH, casse tête<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 52


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 53<br />

Le soudage (suite)<br />

- Le soudage par faisceau d'électrons est un procédé de<br />

soudage utilisant l'interaction d'un faisceau d'électrons avec<br />

les pièces à assembler. Les électrons lancés à forte vitesse dans le<br />

vide possèdent une énergie cinétique importante qui sera<br />

transférée en grande partie à la pièce au moment de l'impact,<br />

générant ainsi suffisamment de chaleur pour provoquer la fonte<br />

puis le soudage des matériaux. Ce procédé de soudage est<br />

essentiellement automatisé, compte tenu de l'environnement<br />

nécessaire à la génération du faisceau d'électrons.<br />

- Le soudage par diffusion consiste à se servir du phénomène<br />

de diffusion des atomes pour créer une liaison. Il est très utilisé<br />

pour effectuer des pièces creuses renforcées à partir de plusieurs<br />

tôles en titane. Dans ce cas, on tire au vide à l’inter-tôle et on<br />

presse avec une pression de gaz argon par l'extérieur. Cette<br />

opération est réalisée à 920 °C.<br />

- Le soudage par friction est obtenu par l'échauffement de<br />

deux pièces pressées et en mouvement l'une par rapport à<br />

l'autre. Le mouvement relatif entraine un échauffement de<br />

l'interface jusqu'à plastification locale du matériau, puis soudage<br />

par diffusion atomique. La qualité de la liaison ainsi obtenue est<br />

supérieure à celle des matériaux utilisés. Il n'y a pas de métal<br />

d'apport. On peut souder des matériaux différents.<br />

- Le soudage Plasma est considéré comme une évolution du<br />

soudage TIG, il s'en distingue par le fait que l'arc est contraint<br />

mécaniquement (constriction mécanique) ou pneumatiquement<br />

(constriction pneumatique), générant ainsi une densité d'énergie<br />

supérieure. L'arc peut jaillir entre la tuyère et l'électrode (arc<br />

non-transféré) ou entre la pièce et l'électrode (arc transféré)<br />

voire être semi-transféré. Le soudage plasma peut être réalisé<br />

sans chanfrein sur un assemblage en bout à bout d'un dixième<br />

de mm jusqu'à des épaisseurs de 8 mm. Dans ce cas, il nécessite<br />

très peu de métal d'apport. Il est utilisé quasi exclusivement en<br />

mode automatisé (robot) et les vitesses de soudage sont élevées<br />

(dizaines de cm par seconde). Cette méthode permet de souder<br />

à des températures atteignant les 10 000 °C il permet de souder<br />

les aciers « noirs » et les aciers inoxydables, mais pas l'aluminium.


Audrey CALVO - POLYCONTACT <strong>Industrie</strong>, intérieur Radôme<br />

transport du radôme, Terre Adélie, grutage sur l'antenne<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 54


Le soudage (suite)<br />

- Le soudage TIG est un procédé de soudage à l'arc avec une électrode non fusible. TIG est un acronyme<br />

de Tungsten Inert Gas où Tungsten (tungstène) désigne l'électrode et Inert Gas (Gaz inerte) désignent le type<br />

de gaz plasmagène utilisé. L'arc se crée entre l'électrode réfractaire (- du générateur) et la pièce (+ du générateur)<br />

sous un flux gazeux. De façon générale, il s'agit d'un gaz ou d'un mélange de gaz rares. (Surtout de l'argon et<br />

de l'hélium, ou un mélange de ces deux gaz)<br />

L'amorçage se fait grâce au gaz circulant dans la buse qui entoure une grande partie de l'électrode. Le soudage<br />

s'effectue en polarité directe (pole - du générateur relié à l'électrode) pour la majorité des métaux et alliages<br />

(aciers, inox, cuivreux, titane, nickel...) sauf dans le cas des alliages légers d'aluminium ou du magnésium où<br />

l'on soude en polarité alternée (pendant un laps de temps, l'électrode est reliée au pôle + du générateur). Souder<br />

de façon continue en polarité inverse (pôle + relié à l'électrode) détruit cette électrode en la faisant fondre.<br />

Superfinition<br />

La superfinition est une action d'usinage qui vise à obtenir des pièces de très haute qualité, au-delà des capacités<br />

de la rectification. La différence essentielle entre superfinition et rectification porte sur le mouvement de coupe<br />

de l'abrasif. L'action très rapide de la meule est remplacée par celui d'une pierre abrasive à mouvement<br />

rectiligne alternatif. Ce mouvement de vibration a une fréquence d'environ 25 coups par seconde et une<br />

amplitude de 1 à 5 mm. L'abrasif travaille à faible vitesse (10 à 20 m/min, contre 3000 m/min en polissage)<br />

Taraudage<br />

Le taraudage est l’opération qui consiste à usiner un pas de vis à l’intérieur d’un alésage. Un trou taraudé est<br />

la forme complémentaire d'une vis ou tige filetée. Techniquement il s'agit d'un trou lisse dans lequel on opère<br />

un pas de vis improprement appelé filetage.<br />

Tournage<br />

Le tournage est un procédé d'usinage par enlèvement de copeaux qui consiste à l'obtention de pièces de<br />

forme cylindrique ou/et conique à l'aide d'outils coupants sur des machines appelées tours. La pièce à usiner<br />

est fixée dans une pince, dans un mandrin, ou entre pointes. Il est également possible de percer sur un tour,<br />

même si ce n'est pas sa fonction première.<br />

En tournage, le mouvement de coupe est obtenu par rotation de la pièce serrée entre les mors d'un mandrin<br />

ou dans une pince spécifique, tandis que le mouvement d'avance est obtenu par le déplacement de l'outil<br />

coupant. La combinaison de ces deux mouvements permet l'enlèvement de matière sous forme de copeaux.<br />

Un tour permet de fabriquer principalement des pièces de révolution même si certaines machines peuvent<br />

réaliser des formes très complexes (tours de décolletage)<br />

Les tours mécaniques conventionnels laissent aujourd'hui de plus en plus la place à des tours à commande<br />

numérique, entièrement automatisés. Ces derniers peuvent aisément réaliser des opérations complexes de<br />

type fraisage, polygonage, perçages radiaux, etc. La programmation de commande numérique est effectuée<br />

par des instructions.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 55


WEST END WATCH Co, réglage<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 56


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 57<br />

Traitement de surface<br />

Le traitement de surface est une opération mécanique,<br />

chimique, électrochimique ou physique qui a pour conséquence<br />

de modifier l'aspect ou la fonction de la surface des matériaux<br />

afin de l'adapter à des conditions d'utilisation données.<br />

- Cadmiage<br />

Le cadmiage est un traitement de surface. Il consiste à déposer<br />

une couche de cadnium par électrolyse. Le cadmium ne subit<br />

pas d'oxydation au contact de l'air et se comporte très bien<br />

en milieu marin. Ce traitement est utilisé en particulier en<br />

aéronautique pour protéger les rivets d'assemblage.<br />

- Chromage<br />

Le chromage consiste à recouvrir une pièce d'une épaisseur<br />

plus ou moins grande, de 0.5 μm (chrome décoratif) à 1/10 mm<br />

rectifié (chromage dur).<br />

On distingue habituellement deux sortes de chromage, les<br />

qualités demandées à la couche superficielle n'étant pas les<br />

mêmes selon les applications envisagées.<br />

- le chromage décoratif a pour but de donner aux pièces<br />

l'aspect brillant caractéristique des surfaces de chrome polies.<br />

On l'utilise par exemple pour des pare-chocs et des poignées<br />

de porte.<br />

- le chromage dur est utilisé dans les applications mécaniques<br />

où les conditions de frottement sont sévères comme<br />

revêtement anti-usure. On l'utilise par exemple pour des<br />

trains d'atterrissage, des systèmes de portes d'avions, etc.<br />

- Cuivrage<br />

Le cuivrage est une opération de revêtement par du cuivre,<br />

de la surface de pièces devant être protégées de l’oxydation<br />

ou devant recevoir un cuivrage préalable à un traitement<br />

incompatible avec la matière de la pièce, chromage de<br />

matières synthétiques par exemple.<br />

- Décapage<br />

Le décapage est un procédé qui consiste à éliminer une<br />

couche de matière déposée (volontairement ou non) sur la<br />

surface d'une autre matière (appelée le substrat).<br />

Généralement il s'agit d'ôter des traces de corrosion (ou<br />

d’oxydation) ou une couche de vernis. Des techniques<br />

mécaniques chimiques ou thermiques peuvent être utilisées<br />

pour ce faire.


Didier BLANC - USITECH, forêt de forets<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 58


<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 59<br />

Traitement de surface (suite)<br />

- Dépôt chimique en phase vapeur<br />

Le dépôt chimique en phase vapeur (ou CVD pour l'anglais<br />

chemical vapor deposition) est une méthode de dépôt sous<br />

vide de films minces, à partir de précurseurs gazeux.<br />

- Dépôt physique en phase vapeur<br />

Le dépôt physique en phase vapeur (ou PVD pour l'anglais<br />

physical vapor deposition) est une méthode de dépôt sous<br />

vide de films minces.<br />

Hervé VASLIN - SMP, grande précision


Traitement de surface (suite)<br />

- Electropolissage<br />

L’électropolissage est un procédé de traitement de surface électrochimique par lequel le métal de la couche<br />

superficielle est enlevé par dissolution anodique.<br />

- Galvanisation à chaud<br />

La galvanisation à chaud, ou plus exactement la "galvanisation à chaud au trempé", est une technique de<br />

l'industrie de la métallurgie qui est utilisée pour renforcer une pièce d'acier à l'aide de zinc. Ce procédé donne<br />

au revêtement protecteur de l'adhérence, de l'imperméabilité, et de la résistance mécanique.<br />

- Galvanoplastie<br />

La galvanoplastie est un procédé basé sur le principe de l’électrolyse pour exécuter un traitement de surface<br />

sur un objet par un dépôt électrolytique ou électrodéposition. La galvanoplastie apporte des changements<br />

chimiques, physiques et modifie les propriétés mécaniques de la pièce.<br />

- Changement chimique pour améliorer la résistance à la corrosion :<br />

o zingage, industrie automobile, bâtiment, aéronautique, constructions mécaniques, visserie-boulonnerie<br />

o Nickelage électrolytique o Cuivrage avant chromage, avant chromage<br />

o Cadmiage o Chromage<br />

o dorure o Galvanisation<br />

- Microbillage<br />

Le microbillage est un procédé de traitement de surface par impact. Il consiste à projeter des microbilles<br />

(généralement en verre) sur une surface, dans le but de la décaper sans l'abîmer. La surface obtenue est<br />

satinée brillante. On utilise le microbillage pour le nettoyage, le décapage de pièces mécaniques de toutes<br />

matières, ou pour réaliser une finition esthétique sur l’inox ou les métaux non ferreux comme l’aluminium.<br />

Les applications du microbillage sont nombreuses et variées. Le microbillage se rapproche fort du sablage et<br />

s'effectue avec les mêmes machines.<br />

- Nickelage électrolytique<br />

Le nickelage électrolytique est une des applications de galvanoplastie qui consiste en un dépôt électrolytique<br />

de solutions aqueuses de différents sels sur un matériau pour en améliorer ses qualités mécaniques, pour le<br />

protéger dès la corrosion ou pour améliorer son esthétique.<br />

- Nitruration<br />

La nitruration est un traitement de surface qui consiste à plonger des pièces en alliages ferreux spéciaux<br />

(aciers au chrome-aluminium) dans un milieu susceptible de céder de l'azote (autrefois appelé nitre) en surface,<br />

à une température comprise entre 300 °C et 580 °C où l'azote peut diffuser de la surface vers le cœur de la pièce.<br />

Une fois le traitement effectué on peut observer deux couches :<br />

- La couche de combinaison, en surface, d’une épaisseur approximative de 20 μm, elle est composée de<br />

nitrures ε et γ’.<br />

- La couche de diffusion plus épaisse (100 à 1000 μm), si le métal contient des éléments d’alliage il se forme<br />

des précipités de nitrures finement dispersés dans la zone de diffusion. Ces précipitations conduisent à un<br />

durcissement important, les niveaux de dureté obtenus sont compris entre 400 et 1300 HV (dureté Vickers) et<br />

cette dureté peut être conservée jusqu'à des températures de l'ordre de 500 °C. La couche de diffusion est<br />

donc plus dure que la couche de combinaison. L’augmentation de la dureté en surface apporte des avantages<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 60


CRM, le tournage<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 61


certains : l’usure des pièces va être limitée, mais les pièces vont tout de même garder à cœur leurs caractéristiques<br />

mécaniques propres, en ce qui concerne la nitruration, la couche de combinaison a de bonnes propriétés de<br />

glissement ce qui peut être appréciable pour les roulements et les engrenages, cette couche pouvant être<br />

retirée si nécessaire. On utilise aussi ce procédé pour les tubes de canon de moyen calibre, dans la construction<br />

des machines-outils et des vérificateurs. Autres avantages, le durcissement est direct et ne comporte pas de<br />

trempe, les déformations sont très faibles et presque toujours faciles à prévoir (quelques microns), les surfaces<br />

restant vierges de toute trace d'oxydation, les pièces traitées peuvent être mises en service de suite, l'acier<br />

nitruré constitue une solution intéressante chaque fois qu'une très grande dureté doit être alliée à une bonne<br />

résistance à la corrosion, il remplace avantageusement l'acier inoxydable 18-8 qui présente une dureté<br />

relativement faible. Par contre la nitruration présente les inconvénients suivants:<br />

- la durée de l'opération est très longue: 100 heures pour atteindre une pénétration maximum de 1mm<br />

- la couche nitrurée ne peut supporter aucune déformation plastique.<br />

- Projection thermique<br />

La projection thermique fait partie des techniques de traitement de surface par voie sèche. Cette technique<br />

permet de réaliser des revêtements épais (généralement de quelques dizaines de micromètres à quelques<br />

centaines) de natures très variées sur des substrats (pièce à revêtir) tout aussi variés.<br />

- Zingage<br />

Le zingage est un terme général désignant tout traitement de surface entraînant la formation d'un revêtement<br />

métallique de zinc. L'objectif est d'empêcher la dégradation du métal recouvert par corrosion. En effet, le zinc<br />

est un métal très réducteur qui est donc oxydé à la place du métal qu'il protège. Le langage courant utilise une<br />

terminologie spéciale suivant le procédé de zingage :<br />

- zingage électrolytique : déposition électrolytique de zinc. Les produits ainsi revêtus sont appelés produits<br />

électrozingués ;<br />

- shérardisation : nom donné à un procédé thermochimique de diffusion superficielle de zinc dans l’acier ;<br />

- galvanisation à chaud : recouvrement par immersion dans un bain de zinc fondu. Les produits ainsi revêtus<br />

sont appelés produits galvanisés ;<br />

- zingage par projection à chaud : recouvrement par projection de zinc fondu au pistolet. Les produits ainsi<br />

revêtus sont appelés métallisés au zinc.<br />

Traitement thermique<br />

Le traitement thermique d'une pièce de métal consiste à lui faire subir des transformations de structure grâce<br />

à des cycles prédéterminés de chauffage et de refroidissement afin d'en améliorer les caractéristiques<br />

mécaniques : dureté, ductilité, limite d’élasticité … Ce procédé est souvent couplé avec l'emploi d'une<br />

atmosphère contrôlée lors de la mise en température de la pièce, soit pour éviter son oxydation, soit pour<br />

effectuer un apport ou changement moléculaire de surface (traitement de surface)<br />

Tronçonnage<br />

Le tronçonnage consiste à la séparation en deux d’un objet.<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 62


Usinage<br />

L’usinage est une famille de techniques de fabrication de pièces mécaniques. Le principe de l'usinage est<br />

d'enlever de la matière de manière à donner à la pièce brute la forme voulue, à l'aide d'une machine-outil.<br />

Par cette technique, on obtient des pièces d'une grande précision. Lors de l'usinage d'une pièce, l'enlèvement<br />

de matière est réalisé par la conjonction de deux mouvements relatifs entre la pièce et l'outil : le mouvement<br />

de coupe (vitesse de coupe) et le mouvement d'avance (vitesse d’avance).Il existe deux manières de générer la<br />

surface recherchée : par travail de forme ou par travail d'enveloppe. Dans le cas du travail de forme c'est la<br />

forme de l'arête tranchante de l'outil qui conditionne la surface obtenue. Dans le cas du travail d'enveloppe,<br />

c'est la conjonction des mouvements de coupe et d'avance qui définit la surface finale. De nos jours, des<br />

machines-outils à commande numérique, c'est-à-dire asservies par un système informatique, permettent<br />

d'automatiser partiellement ou totalement la procédure.<br />

- L’usinage électrochimique est analogue à l’usinage électrolytique, sauf que la meule abrasive est remplacée<br />

par un disque conducteur.<br />

- L’usinage électrolytique consiste à compléter l’action abrasive d’une meule rendue conductrice, par une<br />

action de corrosion entre les deux électrodes d’un bain d’électrolyse.<br />

- L’usinage par ultrasons est un usinage abrasif sans contact entre la pièce et l’outil. On utilise un porte-outil<br />

vibrant à une fréquence de 16 000 à 20 000 Hz (cycles par seconde) dans le sens perpendiculaire à la pièce, sous<br />

une amplitude de l’ordre de 0,005 à 0,07 mm. L’abrasif en poudre (carbure de bore, carbure de silicium ou diamant)<br />

est amené en suspension dans un liquide qui l’introduit entre l’outil (sonotrode) et la pièce. La vibration et le<br />

frottement de l’abrasif provoquent l’usinage de la pièce, le tout contrôlé par des commandes numériques.<br />

L'ensemble des textes est intégralement issu de l'encyclopédie libre Wikipédia (sous CC-BY-SA 3.0).<br />

Nous remercions sincèrement tous les auteurs et contributeurs.<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal<br />

Tamás JUHÁSZ - TECHNO-PRODUKT Kft, fire tube exchanger<br />

<strong>Clip</strong> <strong>Industrie</strong> 2012 63


Merci aux entreprises participantes<br />

Tous les travaux n'ont pu être imprimés dans ce livre mais nous remercions néanmoins toutes<br />

les entreprises participantes à ce grand concours photo.<br />

ACM : chaudronnerie - www.acm-acr.com<br />

AMI : tôlerie industrielle - www.toleriefine-metallerie.com<br />

ART : revêtement de surface - www.artctc.com<br />

BOUCHOT Mécanique : mécanique de précision -<br />

www.bouchot-mecanique.fr<br />

BRONZAVIA <strong>Industrie</strong> : spécialisée dans la réalisation<br />

d'ensembles chaudronnés et mécano soudés de haute<br />

technicité pour l'Aéronautique, le Spatial et la Défense<br />

- www.bronzavia.com/<br />

CHAUDIRA : tôlerie, www.tolerie-chaudira.com<br />

CITA production : chaudronnerie<br />

CRM : spécialisée dans l’usinage complet de pièces à<br />

forte valeur ajoutée technique, réalisées à l’unité ou en<br />

petite série dans différents secteurs (ferroviaire,<br />

pétrochimie, équipementiers automobiles, nucléaire…).<br />

Capable d’usiner des pièces de 1 à 3500 kg -<br />

www.crm-meca.fr/<br />

CTA-MGA : CTA, Chaudronnerie Tôlerie Appliquée,<br />

MGA, Mécanique Générale - http://cta-mga.com/<br />

DBJ : Décolletage<br />

ETSM (établissements Meier SA) : Mécanique-décolletage<br />

www.etsm.ch/<br />

EUROTAB Technologies<br />

GESLIN SAS : mécanique de précision<br />

www.geslin-mecanique-precision.com<br />

LANCELIN SA : sertissage<br />

LESCAUT SAS : étudie et fabrique une vaste gamme<br />

d’appareils chaudronnés et de tuyauterie pour les<br />

industries de la Pétrochimie, Chimie Fine, Pharmacie,<br />

Cosmétique, Santé, Agroalimentaire et de<br />

l'Environnement - www.lescautsas.com/<br />

MACQUART-Cie : tôlerie fine de précision -<br />

www.macquart-cie.fr/<br />

MANUPLAST : injection plastique - www.manuplast.ch/<br />

MECAL : Fonderie de métaux non ferreux - www.mecal.fr/<br />

MESURE : études, mécanique de précision et contrôle<br />

dimensionnel - www.groupe-mesure.com/<br />

POLYCONTACT <strong>Industrie</strong> : spécialisé dans les travaux<br />

en composite polyester sur mesure avec<br />

principalement, l’étude, la réalisation et la pose de<br />

radôme. www.polycontact-industrie.com/<br />

SATIL : ensemblier industriel - www.satilconcept.com<br />

SMAC : concepteur fabricant de pièces techniques<br />

élastomère - www.smac.fr<br />

SMP (Segré Mécanique de Précision) : mécanique de<br />

précision - www.smp-segre.fr<br />

SOCOM <strong>Industrie</strong> : tôlerie, métallerie, serrurerie et<br />

menuiserie - www.socom-industrie.com/<br />

SOCOPRESSES : contructeur de presse hydraulique,<br />

presse electrique, machine speciale<br />

www.socopresses.com<br />

SOMEGA : mécanique de précision -<br />

www.mecanique-somega.com<br />

TECHNO-PRODUKT Kft - www.technoprodukt.hu/<br />

TONNELLERIE DAMY : tonnelier -<br />

www.tonnelleries.bourgogne.com<br />

TRONCY SAS : chaudronnerie - www.troncysas.com<br />

USITECH : étudie et réalise des outillages de grugeage<br />

et de poinçonnage pour les gammistes aluminiés -<br />

www.usitech81.fr<br />

VERRE INDUSTRIE : conception et la réalisation de :<br />

verres de protection pour écrans, caméras de<br />

surveillance, systèmes de validation sans contact,<br />

substrats tactilisables - www.verreindustrie.fr/fr/<br />

West End Watch Co : www.westendwatchco.ch/<br />

Édité par www.clipindustrie.com


Gaële PIRAT - DBJ, Electro

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