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sanction définitive du gouvernement, mais qui s'écartent
même en quelques points du plan que, sur votre demande,
il était disposé à approuver. Enfin j'apprends par un ordre
du jour du général Rapatel et par la correspondance officielle
venant d'Afrique que ces ordres ont déjà reçu un commen
cement d'exécution.
Je reconnais que c'est dans l'unique but d'être plus tôt
en mesure de commencer vos opérations, dès que le moment
en serait venu, que vous avez cru devoir prendre les devants.
Toutefois, il eût été plus convenable et plus sûr d'attendre
des instructions positives sur des mesures qui n'étaient pas
encore définitivement résolues et qui, en tout cas, avaient
besoin d'une direction et d'un concours qui vous échappent
aujourd'hui. Vous sentez que, dans les circonstances présen
tes,
il n'appartient plus au cabinet actuel de prendre l'initia
tive pour la réalisation d'un système dont il n'a pas lui-même
arrêté les bases et de s'avancer dans une route où il pourrait
ne pas être suivi par le cabinet qui lui succédera. C'est aux
nouveaux ministres de Sa Majesté que doit être réservée la
décision à prendre. Jusque là, il importe de ne rien engager,
de ne rien compromettre; il faut donc yous renfermer dans
les limites de l'occupation actuelle, dans celles dé l'effectif
dont vous disposez,
dans celles des crédits législatifs ou au
moins des dépenses qui résultent des dispositions déjà pres
crites ou approuvées régulièrement. Je dois vous déclarer
positivement que je décline d'avance la responsabilité ,d,es
actes qui s'écarteraient de ces limites; mais je pense en
même temps que yous vous en abstiendrez soigneusement
dans vos propres intérêts et que vous vous empresserez de
donner des ordres en conséquence en attendant les instruc
tions du nouveau cabinet.